Sainte-Olive

Sainte-Olive est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Olive

La mairie de Sainte-Olive en avril 2017.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Thierry Pauchard
2020-2026
Code postal 01330
Code commune 01382
Démographie
Population
municipale
283 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 10″ nord, 4° 56′ 03″ est
Altitude Min. 281 m
Max. 301 m
Superficie 7,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sainte-Olive
Géolocalisation sur la carte : Ain
Sainte-Olive
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Olive
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Olive
Liens
Site web www.sainte-olive.fr

    Géographie

    Des chevaux à Sainte-Olive.

    Sainte-Olive fait partie de la Dombes. Elle est nommée en l'honneur d'Olive de Palerme.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Olive est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,1 %), prairies (25,4 %), terres arables (19 %), eaux continentales[Note 3] (13,8 %), forêts (5,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La seigneurie puis baronnie (1440) de Sainte-Olive, resta possédée par les Palatin jusqu'à Jacques Palatin, seigneur de Dio et de Flechères, qui la vendit en 1552, à Claude Raisonnier. En 1561, elle fut acquise de ses héritiers par Antoine de Bron, seigneur de la Liègue, gentilhomme ordinaire de la maison du roi[8],[9].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Sainte-Olive est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 décembre 1999 (décès) Aimé Lassus    
    février 2000 mars 2008 Jean Saint-Cyr    
    mars 2008   Claude Regnier    
    mai 2014   Thierry Pauchard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2018, la commune comptait 283 habitants[Note 4], en diminution de 3,74 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    169141165201193195202257239
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    240229236226198200239229200
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    225203214201201179174159139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    135110115157196253304299284
    2018 - - - - - - - -
    283--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue de l'église.
    Le monument aux morts.
    • L'église Saint-Allyre de Sainte-Olive qui se trouve au cœur du cimetière.
    • Ruines du château de Sainte-Olive. Le sire de Thoire-Villars fait aveu du château, en 1271, à Isabelle de Forez. Il est ruiné en 1460.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Ozanam, né le 16 juin 1640 à Sainte-Olive et mort le 3 avril 1718 à Paris, est un mathématicien français. Il est surtout connu pour ses différents écrits mathématiques, dont un portant sur des tables trigonométriques et logarithmiques.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Revue nobiliaire, héraldique et biographique. Publiée sous la direction de M.L Sandret. 1876 Troisième série - Tome premier p. 64
    9. Samuel Guichenon, Histoire de la souveraineté de Dombes : justifiée par titres, fondations de monastères, anciens manuscrits, etc., publ. avec des notes et des documents inédits par M.-C. Guigue, T1, p. 125.
    10. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    11. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sainte-Olive », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Article connexe

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