Sainte-Cécile (Saône-et-Loire)

Sainte-Cécile est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Cécile, Sainte Cécile et Cécile.

Sainte-Cécile

L'église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Philippe Bordet
2020-2026
Code postal 71250
Code commune 71397
Démographie
Population
municipale
286 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 23′ 22″ nord, 4° 37′ 12″ est
Altitude Min. 249 m
Max. 544 m
Superficie 7,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sainte-Cécile
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Sainte-Cécile
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Cécile
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Cécile

    Géographie

    Communes limitrophes

    Jalogny Cluny
    Mazille N Sologny
    O    Sainte-Cécile    E
    S
    Clermain Bourgvilain

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Cécile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,5 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), mines, décharges et chantiers (3,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    1793 : Sainte-Cécile, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Pont-sur-Grosne[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2014 Jean Aufranc    
    mars 2014 en cours Philippe Bordet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2018, la commune comptait 286 habitants[Note 3], en diminution de 0,35 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    384357399471486466493502491
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    477464418418442428421416389
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    356361325278300296280248248
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    286281243206209251273278289
    2018 - - - - - - - -
    286--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église romane de Sainte-Cécile, placée sous le vocable de la sainte patronne des musiciens, est ornée dans son choeur de plusieurs éléments de mobilier créés par l'artiste Michel Bouillot, notamment un autel et un triptyque évoquant la vie quotidienne (ayant pour thèmes le travail et l'éducation des enfants)[13] ainsi que deux tableaux (l'un dit « des Musiciens » et l'autre montrant une scène de moissons)[14].

    Personnalités liées à la commune

    • Frédéric Chaudat, artisan d'art qui eut son atelier (Atelier du Signe) à Sainte-Cécile[15].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. LAFARGE Frédéric, « 2007-2017: Il y a dix ans, Michel Bouillot nous quittait », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 188 de décembre 2016, pages 20 à 23.
    14. « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN 978-2-9556826-1-6).
    15. « [Artisan] que caractérise une faïence dépouillée, aux contours raffinés, une recherche spatiale dans les mobiles céramiques. » Source : Groupe des artisans de la Grosne, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 17 (mars 1973), pp. 12-13.
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