Saint-Sulpice-de-Faleyrens
Saint-Sulpice-de-Faleyrens est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine). Elle est une des huit communes faisant partie de la juridiction de Saint-Émilion qui est classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco pour son paysage viticole historique qui a survécu intact et est en activité de nos jours.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Sulpice.
Saint-Sulpice-de-Faleyrens | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais |
Maire Mandat |
Yvan Dumonteuil 2020-2026 |
Code postal | 33330 |
Code commune | 33480 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sulpiciens, Saint-Sulpiciennes |
Population municipale |
1 330 hab. (2018 ) |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 52′ 31″ nord, 0° 11′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 20 m |
Superficie | 18,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Libourne (banlieue) |
Aire d'attraction | Libourne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Dordogne |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Géographie
Localisation
Saint-Sulpice-de-Faleyrens se trouve près de la Dordogne, au cœur du vignoble de Saint-Émilion. Elle se situe à environ 40 minutes du centre de Bordeaux, à une heure du bassin d'Arcachon, et à quelques minutes de Libourne. Elle est traversée par la départementale 19 reliant Libourne à Branne.
La partie sud-ouest de la commune à proximité de la Dordogne, qui la borde sur 10 km, est occupée par un paysage de palud, la partie nord-est est elle occupée par des vignobles produisant du vin d'appellation Saint-Émilion et Saint-Émilion Grand Cru. On peut également trouver des vignes produisant du Bordeaux et Bordeaux supérieurs[1].
Communes limitrophes
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Émilion », sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sulpice-de-Faleyrens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[19] et 36 601 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,4 %), terres arables (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), eaux continentales[Note 6] (5,4 %), prairies (4,4 %), zones urbanisées (2,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
L'activité principale de la commune est liée à la viticulture.
Histoire
Le couvent des cordeliers de St-Emilion y avait des fiefs, au lieu-dit Au Periley, au village de Courau &c.. En 1999, au même moment que la juridiction de Saint-Émilion, la commune de Saint-Sulpice-de-Faleyrens a été classée au Patrimoine mondial de l’humanité. La commune accueille un des plus anciens témoignages d’occupation humaine de la juridiction : un menhir monumental autour duquel les habitants se réunissent et fêtent depuis des millénaires, et même encore aujourd'hui, le solstice d’été[25].
Son nom fait allusion à l'évêque de Bourges du XVIIe siècle saint Sulpice et à une communauté religieuse qui privilégiait les lieux champêtres, la faleyre, désignant la fougère en occitan[26].
Du Xe au XVIIIe siècle une unique institution, la jurade, administrait l’ensemble de l'ancienne juridiction de Saint-Émilion actuellement c'est la communauté de communes qui gère le territoire ainsi que les municipalités des huit communes la constituant. Tandis que la jurade est devenue l’ambassadrice du vin de Saint-Emilion à travers le monde[26].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2018, la commune comptait 1 330 habitants[Note 7], en diminution de 7,89 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Politique et administration
Lieux et monuments
Depuis le , une zone de protection du patrimoine architectural et urbain (ZPPAUP) couvre l'ensemble du territoire afin de conserver au mieux l'unité architecturale et paysagère de la Juridiction[31].
- Le menhir de Peyrefitte est le plus grand menhir d'Aquitaine. Il a été classé monument historique en 1889.
- Église Saint-Sulpice. En témoigne encore aujourd’hui son abside romane qui a fait l’objet d’une inscription sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques dès 1925, huit décennies avant que l’église soit classée dans son ensemble monument historique, le .
- Les paysages de Saint-Sulpice-de-Faleyrens sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme pour les 7 autres villages entourant la commune de Saint-Émilion car elles offrent un remarquable exemple de paysage de vignoble historique qui nous est parvenu intact, et demeuré en activité jusqu'à nos jours[32].
- Le château Lescours, dont l'ensemble date du XIVe siècle.
- Menhir de Pierrefitte.
- Église Saint-Sulpice.
- Bureau de la Poste.
Saint-Sulpice-de-Faleyrens autrefois
- Les Allées
- Avenue du Champ-de-Foire
- Route de Branne
- Vue du bourg
- Le Château Lescours
- Buvette retaurant « Les Bigarroux »
- La mairie et l'école
- L'église
Personnalités liées à la commune
Jean-François Fonteneau propriétaire du Saint-Emilion Grand Cru « Château Gros Caillou »[33]
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- http://www.saintsulpicedefaleyrens.com/situation/geographie.php
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Émilion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Faleyrens et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Émilion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Faleyrens et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Libourne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Source: http://www.juridiction-saint-emilion.org/presentation/index.php?option=com_content&view=article&id=69&Itemid=57
- Source: http://www.saintsulpicedefaleyrens.com/situation/histoire.php
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier de Presse 1999-2009, 10e anniversaire de l'inscription de la Juridiction de Saint-Emilion sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité au titre des Paysages Culturels
- « Juridiction de Saint-Émilion », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le ).
- Château Gros Caillou
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Site officiel
- Office de tourisme de la juridiction
- Saint-Sulpice-de-Faleyrens sur le site de l'Insee
- Page sur le menhir de Pierrefitte
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