Saint-Remy-sous-Barbuise
Saint-Remy-sous-Barbuise est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Saint-Remy-sous-Barbuise | |
L'église Saint-Remi. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Jean-Claude Jacquier 2020-2026 |
Code postal | 10700 |
Code commune | 10361 |
Démographie | |
Population municipale |
236 hab. (2018 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 02″ nord, 4° 07′ 01″ est |
Altitude | Min. 99 m Max. 158 m |
Superficie | 15,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
L'autoroute des Anglais et la D 977 passent au territoire.
Topographie
La forme était Saint-Rémy jusqu'au décret du qui autorisait l'adjonction de sous-Barbuisse, forme qui n'a aucune justification historique. Arbois de Jubainville dans son Répertoire archéologique du département de l'Aube, rédigé sous les auspices de la Société d'agriculture, sciences et belles-lettres du département cite Saint-Remy-sous-Barbuise et Saint-Etienne-sur-Barbuise.
Le cadastre de 1827 cite au territoire : le Bois-de-l'Etang, Fringale[1], Hautvillers, Mazot[2], Morvilliers,le prieuré de Sainte-Berthe et Saint-Martin.
Urbanisme
Typologie
Saint-Remy-sous-Barbuise est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
C'était un franc-alleu jusqu'en 1669 date à laquelle il fut inclus dans la baronnie du Vouldy.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.
Politique et administration
Du à l'An IX, Saint-Remy faisait partie du canton de Montsuzain.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2018, la commune comptait 236 habitants[Note 3], en augmentation de 12,92 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
L'église était le siège d'une paroisse du doyenné d'Arcis et à la collation de l'évêque. Elle était aussi le siège d'un prieuré sous le vocable de Sainte-Berthe qui appartenait à l'abbaye d'Hautvilliers depuis, au moins 1508 après que ces bâtiments propres eurent disparu. Le bâtiment du XVIe siècle est sur une forme de croix latine. Son mobilier possède une statuaire :
- Marie à l'Enfant[16] ;
- Sainte Marguerite[17] ;
- Sainte Radegonde [18] du XVIe siècle ; mais aussi
- Dalle funéraire de Barthélémy Thoinard[19] de 1752.
Saint-Martin
Ancien hameau qui fait partie de Saint-Remy-sous-Barbuise depuis fort longtemps. Son église appartenait à l'abbaye de Molesme au moins depuis 1100[20]. Elle est citée comme disparue depuis le pouillé diocésain de 1761. Le fief était divisé donc dépendant d'Arcis ou de Ramerupt ou encore de la baronnie de Vouldy qui était du roi en fonction des seigneurs.
Personnalités liées à la commune
Charles Lalore, ecclésiastique et historien est enterré au cimetière.
Voir aussi
Lien externe
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Ancien écart qui a disparu fin XIXe siècle.
- Ancienne maison.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture de l'Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21601506
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « statue », notice no PM10003271, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10002109, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10003269, base Palissy, ministère français de la Culture
- « dalle funéraire », notice no PM10002108, base Palissy, ministère français de la Culture
- Charte de Philippe, évêque de Troyes.
- Portail des communes de France
- Portail de l’Aube