Saint-Remèze

Saint-Remèze est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Remèze

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes des Gorges de l'Ardèche
Maire
Mandat
Patrick Meycelle
2020-2026
Code postal 07700
Code commune 07291
Démographie
Gentilé Saint-Remèziens, Saint-Remèziennes
Population
municipale
863 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 36″ nord, 4° 30′ 09″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 663 m
Superficie 42,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vallon-Pont-d'Arc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Remèze
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Saint-Remèze
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Remèze
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Remèze
Liens
Site web http://www.saint-remeze.com/

    Les habitants, qui étaient 863 au recensement de 2018 , sont appelés les Saint-Remèziens et les Saint-Remèziennes[1].

    Toponymie

    Remèze (Remèsi en occitan) est la forme francisée de Rémi, en latin Rĕmĕdĭus, homonyme en français de Remi (Remigius en latin), l'évêque de Reims qui baptisa Clovis Ier en 496 et souvent confondu avec lui. Mais en occitan, il n'y a normalement pas d'ambiguïté phonétique, ce qui n'a pas empêché la même confusion (le nom de Saint-Rémy (Dordogne) est attesté Sanctus Remigius au XIIIe siècle)[2]. La destinée de Remigius aurait été prédite par l'ermite Montanus, qui donna son nom au village voisin de Saint-Montan[3]. La première mention de Saint-Remèze (877) est tirée de la Carta vetus du diocèse de Viviers, un cartulaire de l’église cathédrale de Viviers compilé au XIIe s, recopié au XVIIe s. par le chanoine Jacques de Banne.

    Un vitrail de l'église de Saint-Remèze : le couronnement de Clovis par Saint-Remi.

    Géographie

    La Dent de Rez et le col d'Eyrolle.

    Le village est situé dans l'extrémité sud du département de l'Ardèche, sur un plateau calcaire, à une altitude moyenne de 370 mètres, entre la vallée du Rhône, le massif de la Dent de Rez[4] (719 mètres) et les gorges de l'Ardèche.

    Le village de Saint-Remèze.

    La commune, qui s’étend sur 4 200 hectares, est dotée d’un patrimoine environnemental varié. Autour des espaces cultivés, le plateau est couvert de bois de chênes verts, de chênes pubescents, et de garrigue, une formation végétale basse composée de plantes herbacées et de plantes parfumées ou aromatiques comme le thym, la sarriette, la lavande, et d’arbustes isolés comme le genêt scorpion, le chèvrefeuille, la clématite, dont certains assez hauts comme le genévrier cade[5]

    Carte de la commune.

    Dans les gorges, se retrouvent les mêmes chênaies, mais aussi des espèces plus spécifiques, comme le genévrier de Phénicie parmi les plus vieux arbres connus en France.

    La faune est assez riche. Le plus  gros animal et l’un des plus communs  est le sanglier. On compte aussi de nombreux renards, des blaireaux et des genettes. Parmi les oiseaux, les plus emblématiques sont l'aigle de Bonelli, le circaète Jean-le-Blanc, le vautour percnoptère, le merle bleu et le guêpier, les choucas et les hirondelles des tours.

    La présence des cigales d’été, du scorpion languedocien, des couleuvres de Montpellier et à échelon conforte encore son caractère méditerranéen.

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    • Briange : au nord-est.
    • les Pastroux : au nord-est.
    • Micalen :au nord-est.
    • Charbonnière : à l'est.
    • Patroux : à l'ouest.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Chèvres sauvages au détour d'une route à Saint-Remèze.

    Saint-Remèze est implantée sur un vaste plateau karstique qui porte le même nom que la commune et qui s’étale au pied du Serre de Barrès (667 m) et du massif de la Dent de Rez (719 m), point culminant du sud-Ardèche. Oscillant entre 350 et 400 m, le plateau montre un modelé karstique, représenté par de nombreux lapiaz, des dizaines d'avens et de grottes. Les gorges s’enfoncent de plus de 200 m, elles témoignent d’une importante phase d’incision de la rivière, en lien avec les oscillations de la mer Méditerranée depuis 6 millions d’années. Un surcreusement majeur se fait lors de la "crise messinienne de salinité"

    Climat

    Il est du type nord-méditerranéen ou provençal. Les principales caractéristiques en sont un été aux longues périodes sèches, un début d’automne aux pluies parfois abondantes et orageuses, un hiver relativement doux, assez lumineux. Il tombe en moyenne 960 mm d’eau par an. Le plateau de Saint-Remèze est souvent balayé par les vents. Celui du nord, le mistral est dominant. Ce vent sec souffle 60 % du temps, dégageant le ciel tandis que le vent du sud, moins fréquent, est responsable des épisodes automnaux de pluies cévenoles.

    Histoire

    Le territoire de la commune de Saint-Remèze fut occupé très tôt comme en témoignent les nombreux vestiges préhistoriques recensés dans les grottes et avens. Les plus anciennes traces remontent au Paléolithique supérieur, entre 35 000 et 10 000 ans avant notre ère.[6],[7]

    Le Néolithique, entre 5 500 et 1 800 ans avant notre ère, marqué par le développement de l’agriculture et de l’élevage, et l’utilisation de la poterie, est encore plus présent [8]. Il concerne de nombreuses cavités qui ont pu servir de bergerie  ou de lieux de stockage de l’eau mais aussi des sites de plein air [9]. Le dolménisme est une autre facette de la fin du Néolithique et du début de l'âge du Bronze. Ces monuments funéraires sont présents sur la commune avec  deux exemplaires au Chanet et d’autres disséminés dans les bois de Malbosc. De petites grottes sont aussi utilisées pour accueillir des sépultures comme la grotte des Perles à Gaud [10].

    Plaque-boucle en bronze, VIe s. Nécropole de Beauregard (Saint-Remèze) (collection privée).

    L'âge du Fer est représenté avec la nécropole de Beauregard, qui a livré un riche mobilier, dont certains tumulus ont été réutilisés jusqu’au début du Moyen Age [11]. L'époque gallo-romaine est attestée par plusieurs concentrations de tegulae et objets divers permettant de supposer des habitats. Un ensemble funéraire du Ier siècle, sous forme d’incinérations accompagnées de dépôts de céramiques, est localisé entre la D4 et la petite route de Patroux . Dans les Gorges, en aval de La Madeleine, la grotte de la Lampe a livré un important mobilier attribuable au Bas-Empire [12].

    Le Moyen-Age voit se développer le village autour de ce qui fut une première église. La plus ancienne mention d’une église dédiée à l’évêque Rémi remonte à 877, dans une charte de Charles-le-Chauve. Celle-ci appartient alors à l'église cathédrale de Viviers. Apparaît à côté un château attesté dès le courant du XIIIe siècle, entre les mains des Balazuc puis d’une branche du lignage des Chateauneuf-Randon, originaire du Gévaudan [13]. Le village se dote d’une enceinte ovoïde, à l’intérieur de laquelle se blottissent le cimetière, les maisons, écuries et bergeries, le long d’étroites ruelles.

    Les guerres de religion de la seconde moitié du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle n’ont pas épargné le bourg, surtout dans la première partie du conflit [14]. La commune de Saint-Remèze, plus souvent catholique que protestante, est le théâtre de plusieurs combats, elle est pillée et saccagée en 1580 [15]. Son église est « toute découverte », lors de la visite de l’évêque de Viviers en 1599 [16].

    La période révolutionnaire est marquée par de nombreux affrontements entre républicains et royalistes. Il faut dire que la commune, par son isolement au milieu du plateau, l’étendue de sa forêt et la multiplicité de ses grottes " semblait tout désigné pour devenir un foyer contre-révolutionnaire " [17]. Des prêtres réfractaires vont se cacher dans les gorges et de nombreux règlements de compte ont lieu dans le village [18]. Saint-Remèze connaît son essor au milieu du XIXe siècle, marqué par une forte croissance démographique (1080 hab. en 1866). Le village commence à s’étendre hors rempart (Rue basse et La Plaine) et plusieurs fermes et hameaux voient le jour (Patroux, Briange, Beauregard, Pastroux).

    Des terrasses de culture, avec tout un maillage de murettes en pierre sèche, sont aménagées sur les versants bien exposés [19],[20]. La population atteint alors une certaine aisance avec, en plus de l'agriculture vivrière [21], l’exploitation des bois, l’élevage ovin (3 000 bêtes à laine en 1850) [22] et la sériciculture.

    En 1884, une épidémie de choléra tua 62 personnes dont 30 hommes, 18 femmes et 14 enfants[23]. Quelques habitants sont allés camper dans les bois. Pendant la nuit, on allumait de grands feux dans les rues du village pour purifier l’air ; on en a compté jusqu’à quarante qui brûlaient en même temps ». À la suite de cette épidémie furent construits les premières canalisations et les premiers pavés, la population ayant pris conscience de l’importance de l’hygiène. Au début du XXe siècle, Saint-Remèze est en déclin. L’agriculture est confrontée à différentes crises comme l'oïdium, le phylloxéra pour la vigne et la pébrine pour l'élevage du ver à soie.

    Les Gorges de l'Ardèche, entre Gaud et Autridge.

    La Grande Guerre mobilise 209 Poilus recensés dans les registres matricules des Archives départementales de Nîmes, dont 182 domiciliés dans le village. Largement envoyés dans l’infanterie et engagés sur toutes les zones du front, ils  paient un lourd tribut avec 40 Morts pour la France dont 34 mentionnés sur son monument aux morts, et un lot important de blessés. Cette hécatombe accélère la décroissance de la démographie du village et les effets de l’exode rural. En 1911, on compte 822 habitants, en 1921, 705 habitants, soit une baisse de 15 % [24]

    Début 1944, une station radar allemande (nom de code Alligator2[25]) est construite dans La Plaine d’Aurèle, sur la commune voisine de Bidon, dans le cadre d’un vaste réseau pour traquer les appareils alliés sur le sud de l’Ardèche et lancer contre eux des chasseurs allemands. De nombreux Saint-Reméziens sont réquisitionnés pour les transports d’eau et de matériel. Au début de la deuxième quinzaine du mois d’août,après que les maquisards eurent attaqué la base radar du camp allemand et enlevé son responsable, le village connaît plusieurs mitraillages d’avions allemands.Plusieurs maisons furent détruites. À compter du 20 août, c’est la débâcle allemande. Pendant une semaine, plusieurs milliers de soldats allemands et supplétifs passent dans le village, pressés de gagner la vallée du Rhône. Ils vont y multiplier exactions et exécutions sommaires. 

    Le 30 août, c’est l’arrivée d’un peloton du 4e escadron blindé du 2e régiment de Spahis algériens, avec ordre de faire de la reconnaissance pour l’armée de libération (la 1re DB). Saint-Remèze est libéré[26].

    La déprise agricole se poursuit pendant les décennies suivantes, avec une population, une agriculture et un système agraire qui s’adaptent mal aux conditions nouvelles du monde moderne. L’élevage ovin est en chute libre. La sériciculture, qui s’était légèrement reprise au début du siècle, finit de disparaître dans les années 1940. Certaines familles se rabattent sur les bois pour en tirer une subsistance (bûchage et charbonnage). En 1955, on ne compte plus que 430 habitants. L’électricité est amenée au village en 1933, l’eau courante est installée en 1959 [27].

    Il faudra attendre le développement de la viticulture et de la culture de la lavande et surtout du tourisme pour que le village connaisse un nouvel essor à partir des années 1980, suivi de l’apparition de nouveaux quartiers. 

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Remèze est une commune rurale[Note 1],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), cultures permanentes (14 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (1,1 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Héraldique

    Blason
    D'azur, à Saint Rémi de carnation debout et de profil, vêtu pontificalement d'argent et d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 1956 Sylvain Boulle Rad.  
    1956 mars 1971 Charles Boulle Rad. puis PS Viticulteur
    mars 1971 mars 1983 Albert Marquerol PS Agriculteur
    mars 1983 1988 Michel Auriol DVD Directeur de la cave coopérative de St-Remèze
    1988 mars 2014 Paul Lavie PS Président du Syndicat de Gestion des Gorges de l'Ardèche
    mars 2014 25 mai 2020 Didier Boulle DVG Attaché territorial
    25 mai 2020 En cours Patrick Meycelle   Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2018, la commune comptait 863 habitants[Note 2], en diminution de 4,64 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6506267177049161 0211 0501 0871 071
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0411 0501 0771 0501 0591 030967994925
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    872874826705685558541520430
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    429449436474454555767882881
    2018 - - - - - - - -
    863--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La grande porte arquée construite en 1724 sous Joseph-Placide de Fayn, comte de Rochepierre. 

    Longtemps, l’économie de Saint-Remèze s’est fondée sur le travail de la terre, le pastoralisme, le charbon de bois, la chaux, la sériciculture, les broderies.

    Depuis les années 1970, les principales activités économiques de Saint-Remèze sont la viticulture, la culture du lavandin, la résidence et le tourisme.

    • La vigne s’est reconstituée grâce à l’adoption de cépages de qualité, Grenache, Syrah, Cinsault, Marsanne et à l’obtention d’une Appellation d'Origine Contrôlée Côtes-du-Vivarais, (décret le 27 mai 1999). 
    • La culture du lavandin connaît un nouvel essor. En 2015 cent hectares lui étaient consacrés pour une production de sept tonnes d’huile essentielle. La récolte dure généralement cinq semaines, de la mi-juillet à la mi-août. Elle se fait mécaniquement, en « vert broyé » La production est envoyée à la Distillerie de Gras qui est la seule pour tout le département de l’Ardèche.
    • La culture de l’olivier, abandonnée après le terrible gel de l’hiver 1956, est à nouveau pratiquée, ainsi que l'apiculture, l'héliciculture et la trufficulture.
    • Le tourisme, la population de Saint-Remèze triple durant l'été grâce au tourisme [39]. Saint-Remèze propose 6 campings dont un camping naturiste, gîtes et chambres d'hôtes.
    • Une dizaine de commerces.

    Lieux et monuments

    Concrétion carbonatée ou gour dans la grotte de la Madeleine.
    • De nombreuses grottes et plusieurs avens, dont deux peuvent se visiter :
    Le rocher de la Cathédrale vu du belvédère de la Madeleine.

    - la grotte de la Madeleine, découverte en 1887 par Germain Rigault, ouverte au public en 1969, sous gestion municipale. Le site de la Madeleine se trouve sur la route touristique des Gorges de l'Ardèche. Son belvédère permet de découvrir le rocher de la Cathédrale. Le site abrite également la Maison de la Réserve Naturelle des Gorges de l’Ardèche et l'Aven Marzal exploré en 1892 par Edouard Alfred Martel, aménagé en 1949.

    • Le musée de la lavande, situé dans une ancienne bergerie rénovée, qui possède un jardin botanique, un potager aromatique et une unité de distillation[40].
    • Une vingtaine de dolmens, dont celui du Chanet, existent sur le territoire de la commune. Ces tombes mégalithiques remontent à la fin du Néolithique et à l’Âge du Bronze, soit entre 3 500 et 2 000 ans avant l’ère chrétienne. La plupart ont fait l’objet de pillages au XIXe siècle; on y avait trouvé, des squelettes, de l’outillage, de l’armement en silex ou en métal, des pendeloques et des poteries.
    • Ardèche Lamas, est un parc d'élevage de lamas au cœur des gorges de l'Ardèche qui s'étend sur 3 hectares, le parc peut être visité durant tout l'été[41]
    • Les gorges de l'Ardèche, qui font partie de la réserve naturelle nationale des gorges de l'Ardèche.
    • Le camp allemand : il s’agit en fait d’une ancienne station radar allemande construite lors du premier semestre 1944, sur la petite route entre Saint-Remèze et Bidon. Il subsiste plusieurs structures en béton de cette base importante sur le terrain : trois silos pour radar vertical  de type Freya et deux embases hexagonales de radar parabolique de type Wurzburg, souvent considérées comme des blockhaus, des abris protégés, une citerne et des restes de baraquement. Elle a été détruite par les Allemands eux-mêmes le 20 août 1944, quatre jours après une attaque par des maquisards.
    • Les terrasses de cultures : elles traduisent le labeur et le courage des paysans pour transformer les pentes calcaires bien exposées en parcelles cultivables allongées, presque planes, soutenues et encloses par des murettes en pierre sèche à double parement. Plus la déclivité est raide, plus les terrasses sont étroites. Elles remontent pour la plupart au début du XIXe s.
    • Les sentiers de randonnées : ils sont nombreux sur le territoire de Saint-Remèze et permettent de découvrir un patrimoine naturel remarquable, tant dans les gorges de l’Ardèche que sur le plateau.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Antoine Dubois, connu sous le nom de l'abbé Dubois, né à Saint-Remèze le 11 janvier 1766, décédé à Paris le 17 février 1848, fut missionnaire et indianiste.
    • Pascal Terrasse député de L'Ardéche de 1997-2017 et President du département de l'Ardèche entre 2004-2014. Il fut président de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Porte parole et trésorier du Parti Socialiste. Il est le responsable politique qui a mené la construction de la restitution de la grotte Chauvet et la fit inscrire au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est Inspecteur général de l'environnement et dirige le Cerema.

    Festivités et Événements

    • Saint-Remèze en 1900 : une fête à l’ancienne pendant laquelle revivent les métiers d’antan, forgeron, vannier, tourneur sur bois, dentellière, lavandière
    • Le 15 juillet 2016 : 13e étape du Tour de France 2016[42] et premier contre-la-montre entre Bourg Saint-Andéol et la Caverne du Pont-d’Arc-Ardèche.
    • La castagnade : chaque automne,  l’occasion de se réunir, palabrer, conter autour de « l’arbre à pain  » que fut autrefois le châtaignier.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.habitants.fr/habitants_saint-remeze_07291.html
    2. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des Noms de Lieux du Périgord, Éd. Fanlac, seconde édition, 2000, p. 365
    3. madame_dulac, « Saint Montan », sur canalblog.com, lieux sacrés, (consulté le ).
    4. http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/59F3Ed01_cle5c1a6c.pdf
    5. Jean-Paul Mandin, Olivier Peyronel / SGGA, Découvrir la flore des gorges de l’Ardèche et de leurs plateaux., Glénat, , 288p. p.
    6. Bernard GELY, Les premiers peuplements en Bas-Vivarais, In RAIMBAULT M. (dir.),, SGGA / Editions du Chassel, , 653 p., p. 127-137
    7. Bernard GELY, Françoise PRUD’HOMME, - Préhistoire des Gorges de l’Ardèche, bilan archéologique, Les Gorges de l’Ardèche. Connaître, protéger, partager, In ISSARTEL J.-L. (dir.), Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, , 205 p., p. 55-64
    8. Les Gorges de l’Ardèche. Connaître, protéger, partager., Le Néolithique dans les gorges de l’Ardèche. In ISSARTEL J.-L. (dir.),, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent., , 205 p., p. 73-80
    9. Jean- Louis ROUDIL, Préhistoire, Ardèche, Les Éditions du Chassel., , 199 p. p.
    10. Jean-Louis ROUDIL n° 9., La grotte des Perles à Gaud, St-Remèze (Ardèche), Ardèche archéologie n°9, , p. 23-26.
    11. E.DURAND., La fin de l’âge du bronze et les âges du fer., In RAIMBAULT M. (dir.), De la Dent de Rez aux Gorges de l’Ardèche., SGGA / Éditions du Chassel, , 653 p., p. 189-198
    12. J. GOURVEST, - Les tumulus du quartier de Beauregard à Saint-Remèze (Ardèche), OGAM, t. XI, fasc. 4-5, n° 64-65, , p. 243-256, 8 fig
    13. P-Y. LAFFONT, Atlas des châteaux du Vivarais, DARA, n° 25, Association lyonnaise pour la promotion de l’archéologie en Rhône-Alpes, , 286 p p.
    14. A. FAMBON, Guerres civiles et religieuses dans la seconde moitié du XVIe siècle, In RAIMBAULT M. (dir.), De la Dent de Rez aux Gorges de l’Ardèche., SGGA / Éditions du Chassel, 653 p., p. 263-278
    15. A et S. PESCHIER, - Le protestantisme : résistance et maintien, XVIIe – XVIIIe siècles, In RAIMBAULT M. (dir.), De la Dent de Rez aux Gorges de l’Ardèche., SGGA / Editions du Chassel, , 653 p., p. 279-290
    16. M. ANDRE, Visite canonique de 1599 par Monseigneur Jean de l’Hostel., Revue du Vivarais, Tome LXXXI, n° 4, , p. 220-222
    17. I. VALLON, Saint-Remèze. Curiosités naturelles. Histoire., Aubenas, Imprimerie Artige et Tourrette, , 49 p. p., page 29
    18. Martin CHARMASSON, Au bord de l’Ardèche, Saint-Remèze., Imprimerie Humbert & Fils, , 83 p. p.
    19. Jean-François BLANC, Paysages et paysans des terrasses de l’Ardèche., Imprimerie du Vivarais, , 321 p. p.
    20. Michel RAIMBAULT et Chantal ROUCHOUSE, Architecture en pierre sèche., In RAIMBAULT M. (dir.), De la Dent de Rez aux Gorges de l’Ardèche., SGGA / Editions du Chassel, , 653 p., p. 425-444
    21. J-D. LAFFITTE, Utilisations du sol et évolution du paysage de la commune de Saint-Remèze, bas-vivarais., Mémoire de maîtrise en Géographie historique, Faculté de Nancy II, , 162 p. p.
    22. Hervé HOZIL, Une longue tradition paysanne., In RAIMBAULT M. (dir.), De la Dent de Rez aux Gorges de l’Ardèche., SGGA / Éditions du Chassel., , 653 p., p. 447-548.
    23. Albin MAZON., Voyage le long de la rivière d'Ardèche. À pied, à bateau, en voiture et à cheval., Imprimerie Lienhart et Cie,
    24. « Les Poilus de Saint-Remèze », sur http://www.patrimoinestremeze.org/,
    25. Alligator2.
    26. Raoul GALLATAUD, Dix jours qui ébranlèrent Vallon., P 47-49., MATP, Cahier n° 43,
    27. M. CHARMASSON, - Au bord de l’Ardèche, Saint-Remèze, Imprimerie Humbert & Fils, , 83 p. p.
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    41. Voir le site de Ardèche Lamas.
    42. http://www.letour.fr/le-tour/2016/fr/etape-13.html

    Voir aussi

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