Saint-Pellerin (Eure-et-Loir)

• Situation géographique
• 
  Saint-Pellerin dans son arrondissement.
• 
  Carte de la commune de Saint-Pellerin, 2012.

• Champchabot ;
• Grands-Ridrets ;
• Lignetière ;
• Taillis.

La commune est traversée par la rivière Yerre, affluent en rive droite du Loir, lui-même sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine.

Au cours du XIX^e siècle, le chemin de fer prit une expansion considérable et la gare de Courtalain - Saint-Pellerin était un site ferroviaire important. La population était nombreuse, avec les constructions et les commerces qui en découlaient. Aujourd'hui l'activité est réduite à quelques liaisons TER. Une activité annexe existe (réparations, maintenance des motrices...) et le lieu sert aussi pour le stockage de certaines marchandises.

Champchabot, lieu-dit de Saint-Pellerin, est mentionné sous les noms de Champchabot en 1192 et Chanchabot en 1620. Ce lieu-dit, dont le gué était un passage majeur, était l'un des plus importants de la commune.

Guillaume du Plessis, seigneur du Mée, fait don à l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières de la métairie de la Lignetière, dans la paroisse de Saint-Pellerin, à l'occasion de l'entrée de sa fille Adrienne du Plessis comme religieuse dans ce monastère[1]

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d'Isle-sur-Yerre[2].

En 1856, la commune comprend 23 maisons et 64 habitants. Il y avait là un ancien manoir seigneurial mentionné dès 1240 mais qui était déjà en ruine au XVIII^e siècle. Le fief et la justice dépendaient de la seigneurie du Mée. Joachim du Plessis semble être le dernier des seigneurs de Champchabot à avoir résidé sur place. Son testament du 18 septembre 1650 donne un aperçu de la vie d'un seigneur campagnard à l'époque^{[réf. nécessaire]}.

Le 1^er janvier 2017, Saint-Pellerin est intégrée à la commune nouvelle d'Arrou, avec statut de commune déléguée[3].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1^er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5]^,[Note 1].

En 2014, la commune comptait 345 habitants, en diminution de −6,25 % par rapport à 2009 (Eure-et-Loir : 1,9 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

Histogramme de l'évolution démographique

L'église Saint-Pellerin a conservé une partie du mur sud de l'époque romane. Elle a été restaurée en 1821 après avoir été endommagée par la foudre. En 1993, elle a bénéficié d'une subvention de 25 000 francs pour restaurer la toiture en tuiles plates et le clocheton couvert d'ardoises[8].

• Lieux et monuments de Saint-Pellerin
• 
  La rue principale.
• 
  L'église.

• Syndicat du Pays Dunois
• Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
• Liste des communes d'Eure-et-Loir

• « Saint-Pellerin » sur le site de l'Institut géographique national.

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