Saint-Martin-de-Fugères

Saint-Martin-de-Fugères est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.

Saint-Martin-de-Fugères

L'église de Saint-Martin-de-Fugères.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal
Maire
Mandat
Jean-Pierre Pons
2020-2026
Code postal 43150
Code commune 43210
Démographie
Population
municipale
224 hab. (2018 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 24″ nord, 3° 56′ 07″ est
Altitude Min. 725 m
Max. 1 185 m
Superficie 20,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Mézenc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Martin-de-Fugères
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Martin-de-Fugères
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-de-Fugères
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martin-de-Fugères

    Géographie

    La commune est située à 1010 mètres d'altitude.

    Communes limitrophes de Saint-Martin de-Fugères
    Chadron Le Monastier-sur-Gazeille
    Le Brignon Alleyrac
    Costaros Goudet Salettes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-de-Fugères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,3 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), forêts (21,4 %), terres arables (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 261, alors qu'il était de 252 en 2013 et de 258 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 43 % étaient des résidences principales, 52,5 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Martin-de-Fugères en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (52,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Martin-de-Fugères en 2018.
    Typologie Saint-Martin-de-Fugères[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 43 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 52,5 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 4,5 12,4 8,2

    Toponymie

    Le nom de la commune vient de S Martini de Feugeriis (Ernest Nègre).

    Histoire

    Saint-Martin-de-Fugères est un village étape de l'écrivain Robert Louis Stevenson dans son Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879) :

    « C'était dimanche. Les champs de la montagne étaient tous déserts dans la clarté du soleil et, tandis qu'au bas de la côte, nous traversions Saint-Martin-de-Fugères, l'église débordait de fidèles jusque sur le seuil. Il y avait des gens agenouillés au-dehors sur les marches et le bruit du plaint-chant du prêtre m'arriva de l'intérieur obscur. Cela me donna aussitôt une impression de famille, car je suis, pour ainsi dire, un compatriote du dimanche, comme l'accent écossais, agitent en moi des sentiments complexes : reconnaissance et le contraire. Il n'y a qu'un voyageur, qui surgit là comme un évadé d'une autre planète, à pouvoir goûter exactement la paix et la beauté de la grande fête ascétique. La vue de la contrée au repos lui fait du bien à l'âme. Il y a quelque chose de meilleur que la musique dans le vaste silence insolite, et qui dispose à d'agréables pensées comme le bruit d'une mince rivière ou la chaleur du clair soleil. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1967  ? Robert Roche DVD  
    mars 2001 En cours Jean-Pierre Pons[8]   Vice-président de la communauté de communes du Pays du Mézenc

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 224 habitants[Note 2], en augmentation de 9,8 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2161 2231 2341 2181 2771 2901 3111 3611 260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2451 2541 0581 1121 1451 0571 1331 1561 186
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1881 1331 080973870849811761583
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    526512422363266245245204218
    2018 - - - - - - - -
    224--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 1er octobre 2014).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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