Saint-Mamert

Saint-Mamert est une ancienne commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le , elle devient une commune déléguée de Deux-Grosnes[1].

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Saint-Mamert

Église Sainte-Marie-Magdeleine.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône Beaujolais
Statut Commune déléguée
Maire délégué Patrick Desplaces
2019-2020
Code postal 69860
Code commune 69224
Démographie
Gentilé Saints-Marrons, Saints-Marronnes
Population 67 hab. (2016 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 05″ nord, 4° 35′ 00″ est
Altitude Min. 393 m
Max. 676 m
Superficie 3,21 km2
Élections
Départementales Thizy-les-Bourgs
Historique
Commune(s) d'intégration Deux-Grosnes
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Saint-Mamert
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Saint-Mamert
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mamert
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mamert
    La Grosne orientale à Saint-Mamert.

    Géographie

    Saint-Mamert fait partie du Beaujolais et voisine avec Tramayes qui domine la vallée de la Valouse, vers le sud avec la commune d'Ouroux située à trois kilomètres. Distant de deux kilomètres à l'est et sur le chemin de Compostelle, la commune de Saint-Jacques-des-Arrêts, surplombe Saint-Mamert. Le territoire communal, traversé par la Grosne orientale au faible débit, est recouvert de forêt sur un tiers de sa superficie de 321 hectares.

    Communes limitrophes

    Trades
    Saint-Christophe N Saint-Jacques-des-Arrêts
    O    Saint-Mamert    E
    S
    Ouroux

    Histoire

    Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[2].

    Par arrêté préfectoral du , la commune disparaît le au profit de Deux-Grosnes qui regroupe aussi les communes d'Avenas, Monsols, Ouroux, Saint-Christophe, Saint-Jacques-des-Arrêts et Trades[1].

    Économie

    Malgré l'excellence de son eau[3], où s'épanouissent écrevisses à pattes blanches, grenouilles, truites et lamproies, la Grosne ne permet pas de développer une activité de pêche industrielle.

    Les deux exploitations agricoles de la commune, les GAEC de la Verchère et des Grandes Terres, se consacrent principalement à l'élevage bovin. Les cheptels sont constitués de holsteins et de montbéliardes (pour le lait) et de limousines et de charolaises (pour la viande). En 2000, le recensement agricole AGRESTE[4] dénombrait plus de 300 bovins et une surface agricole utile supérieure aux 200 hectares. Enfin, la commune produit agneaux, fromages de lait de chèvre et de vache. En ce pays de moyenne montagne, les agriculteurs, qui bénéficient de quelques subventions venues de Bruxelles, entretiennent un important réseau bocager.

    Un exploitant forestier, enregistrée au RCS sous la dénomination Breizh-Beaujol-Bois, s'est établi en 2008 sur la commune, où il propose ses services de déboisement, reboisement et entretien.

    En 1992, une entreprise de messagerie rapide, les Rapides de la Grosne, a choisi d'installer son siège social à Saint-Mamert, au lieudit la Forêt. Son activité de fret de proximité, structurellement exposée à l'augmentation du prix du carburant, se trouve affectée par la crise économique mondiale, ainsi que par la raréfaction de la demande dans son secteur d'activité. Cette TPE demeure cependant un des principaux pourvoyeurs d'emplois à Saint-Mamert. La commune connaît un taux de chômage de 7,7 %, taux inférieur à la moyenne nationale[5],[6].

    Le restaurant de l'auberge du Razay a été confiée, en 2010, à un ancien apprenti du Terminus à Mâcon et compte parmi la quinzaine d'établissements gastronomiques du Haut-Beaujolais[7]. Depuis la fermeture de relais sur la grand-route, aucun hôtel ne permet de passer la nuit dans la commune.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2019 Pierre Thillet DVD  
    1989 2001 Alexis Melinand    
    1959 1989 Marcel Jonchier    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2016, la commune comptait 67 habitants[Note 1], en augmentation de 8,06 % par rapport à 2011 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    153168169148195200195206205
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    197196183197185206201209176
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    162173160122116115116117102
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    857473696059656167
    2016 - - - - - - - -
    67--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Mamert est la commune la moins peuplée du département du Rhône[12] et la densité de population se maintient autour des 20 habitants au kilomètre carré. Un quart de ses résidences sont des résidences secondaires. À l'instar des autres communes du canton, le ratio taux de mortalité sur taux de natalité est structurellement positif[4],[13]. La commune compte 8,2 % de veufs, 6,2 % de divorcés, 46,9 % de personnes mariées et 38,8 % de célibataires.

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Marie-Magdeleine : l'édifice de style roman est daté du XIIe siècle. Construit par les moines bénédictins de l’abbaye de Cluny dont il dépendait, il est placé sous les auspices de saint Jean-Baptiste le par Hugues, abbé de Cluny. Des écrits papaux mentionnent un lieu de culte à cet emplacement au XIe siècle. Un crâne est visible dans le mur de l'église au nord. En 1951, l'édifice est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. En 2003, la commune a adhéré à la fédération des sites clunisiens.

    Festivités et évènements

    Depuis 2001, des concerts de musique argentine (tango et milonga) sont organisés dans l'église romane.

    Voir aussi

    Notes et références

    Noter

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    Liens externes

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