Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent.

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Xavier De Volontat
2020-2026
Code postal 11220
Code commune 11351
Démographie
Gentilé Cabrerissais, Cabrerissaises
Population
municipale
729 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 11″ nord, 2° 42′ 05″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 344 m
Superficie 25,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Géolocalisation sur la carte : Aude
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse
Liens
Site web www.st-laurent-de-la-cabrerisse.com

    Ses habitants sont appelés les Cabrerissais et Cabrerissaises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située dans les Corbières sur la Nielle à 28 km à l'ouest de Narbonne et à 13 km au sud-ouest de Lézignan-Corbières.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse[1]
    Fabrezan
    Tournissan Thézan-des-Corbières
    Talairan Jonquières Coustouge

    Hydrographie

    La Nielle à Saint-Laurent.

    La Nielle, cours d'eau long de 15 km, qui prend sa source à Talairan, traverse les communes de Jonquières et Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse avant de se jeter dans l'Orbieu à Fabrezan[2]

    Toponymie

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 639 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lagrasse », sur la commune de Lagrasse, mise en service en 1970[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 698,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse est une commune rurale[Note 3],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,1 %), forêts (17 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire[21]

    Le site est occupé depuis l'époque romaine.

    En 844, Charles le Chauve confirmait par une charte l'engagement de son père Louis le Pieux d'accorder protection et immunité à un monastère dédié à saint Laurent.

    En 1110, le village est mentionné pour la première fois en ces termes villa sancti Laurentii, ce qui annonce une petite agglomération villageoise sans que soit établie sa localisation : proche du monastère ou à l’emplacement actuel du Fort ?

    En 1175, le village est appelé Sanctus Laurencius de Cabraica, nom qui évoluera pour donner successivement au XIVe siècle Saint Laurens puis au XVIIIe siècle Saint-Laurent de la Cabrerisse.

    Au début du XIVe siècle, le village est installé entre la Nielle et le Rec den Jacou et s’entoure de murailles.

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'or au pal fuselé de gueules et d'argent.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? Jean Mestre    
    mars 2001 mars 2008 Daniel Esparza    
    mars 2008 En cours Xavier de Volontat[22]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24]. En 2018, la commune comptait 729 habitants[Note 5], en diminution de 6,66 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    451374503505560588600630648
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6796607678319261 2081 2041 0831 044
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1341 0841 0211 0761 0351 1431 0911 0041 006
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    952887789659624642711780738
    2018 - - - - - - - -
    729--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école primaire publique Fabre-d'Eglantine accueille 88 enfants en 2016[27].

    Économie

    Cave coopérative reconnu le Cellier des Demoiselles AOP Corbières et AOP Corbieres BOutenac avec une production de 15 000 hl sur 350 ha.

    Culture, Terroir et Produits

    La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes :

    Lieux et monuments

    Sports

    La commune est étroitement associée au rugby à XIII. Bien que d'un niveau modeste, son club local bénéficie de l'attention d'un ancien joueur, entraineur et sélectionneur de rugby à XIII : Patrick Pedrazzani[29],[30].

    Personnalités liées à la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Sandre » (consulté le )
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Lagrasse - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et Lagrasse », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Lagrasse - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Histoire de Saint-Laurent », sur www.st-laurent-de-la-cabrerisse.com (consulté le )
    22. Site officiel de la préfecture de l‘Aude - liste des maires (doc pdf)
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Annuaire : présentation des écoles, collèges, lycées, etc. », sur Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (consulté le )
    28. « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    29. « Du nouveau au Sporting club Saint-Laurent XIII », sur lindependant.fr, (consulté le ) : « Patrick Pedrazzani, cadre technique national, encadrera et donnera ses conseils avisés aux futurs treizistes. »
    30. Hervé Girette, « Patrick Pédrazzani attaché à St Laurent-de-la-Cabrerisse », sur Fédération Française de Rugby à XIII, (consulté le )
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