Saint-Léger (Alpes-Maritimes)
Saint-Léger est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger | |||||
Vue du village en venant du col éponyme. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Jacques David 2020-2026 |
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Code postal | 06260 | ||||
Code commune | 06124 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Légeois | ||||
Population municipale |
50 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 00′ 02″ nord, 6° 49′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 590 m Max. 1 600 m |
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Superficie | 4,61 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vence | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Saint-Légeois.
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,8 %), forêts (34,6 %), prairies (9,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Du fait de la proximité d’une frontière mouvante, Saint-Léger a eu une histoire bouleversée, passant d'un royaume à une république et vice-versa avant de retrouver finalement la République française. Un passé mouvementé qui explique aujourd'hui une curiosité administrative, puisque le village de Saint-Léger appartient aux Alpes-Maritimes, alors que sa forêt communale, sur le massif en face est situé dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.
Jusqu'en 1760, date du traité de Turin, la vallée de la Roudoule et Saint-Léger appartiennent à la France et font partie de la Provence. Le , Saint-Léger revient au comté de Nice, possession du roi de Piémont-Sardaigne (les gens continuent quand même à parler le provençal).
De 1793 à 1814, Saint-Léger redevient français, puis sarde de 1814 à 1860. En 1823, des bornes sont placées tout le long de la frontière ; elles séparent aujourd'hui les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes. En 1860, les 38 votants inscrits à Saint-Léger votent à l'unanimité le "OUI" pour le rattachement à la France.
Pendant l'occupation allemande, le village accueille nombre des personnes persécutées, du fait de leurs convictions religieuses (Médaille des Justes, décernée par l'État d'Israël en 1989) ou de leurs opinions politiques.
Jean VERCELLI né en 1925 à St Léger, abattu à Guillaumes (Alpes-Maritimes) le ouvrier agricole, célibataire, maquisard ORA
Le jeune Jean VERCELLI avait rejoint la zone libérée de Beuil-Guillaumes-Valberg au début de . Lors des combats contre les colonnes allemandes voulant forcer les barrages établis par les FFI, il aurait été capturé au col de Roua et exhibé à l'entrée de l'ennemi dans le village de Guillaumes le . Il fut torturé en tant que "terroriste" puis abattu sur la route de Bouchanières deux jours plus tard. Une plaque rappelant son sacrifice est apposée en bordure de la route. Les allemands ayant peur de tomber dans une embuscade ont fait demi-tour à cet endroit.
Héraldique
Blason | De gueules à l’aigle d’or chargée en cœur d’une croisette d’azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
, Saint-Léger fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes des vallées d'Azur, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 50 habitants[Note 2], en diminution de 27,54 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Jacques-le-Majeur, de style roman rustique. La façade porte un ex-voto de 1717 rappelant les réparations de l'église par « Raphaël Douhet, à la suite d'un vœu le fit ! ». On trouve à l'intérieur une peinture sur bois représentant la Sainte Famille et la statue de saint Jacques portant une écharpe tricolore d'un conventionnel. L'église a été restaurée en 1963. On lui a adjoint des contreforts.
- Borne frontière entre le royaume de France et le comté de Nice qui se trouvait au col de Saint-Léger et qui a été déposée face à la mairie.
- Pont Saint-Léger permettant à la route menant à La Croix-sur-Roudoule de franchir la Roudoule.
Personnalités liées à la commune
- Théophile David (1851-1892), né à Saint-Léger, député en 1889.
- Zoé David, Juste parmi les nations[13].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Zoé David, Juste parmi les nations
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