Saint-Jean-de-Minervois

Saint-Jean-de-Minervois (en occitan : Sant Joan de Menerbés) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-de-Minervois

Vue générale.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Bernard Falcou
2020-2026
Code postal 34360
Code commune 34269
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
148 hab. (2018 )
Densité 4,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 14″ nord, 2° 50′ 00″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 778 m
Superficie 32,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Jean-de-Minervois
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Saint-Jean-de-Minervois
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-de-Minervois
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-de-Minervois

    Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

    Géographie

    Localisation

    Cadastre : tableau d'assemblage (1909).

    La commune est limitrophe du département de l'Aude.

    Carte

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Jean-de-Minervois[1]
    Rieussec Pardailhan Assignan
    Vélieux Bize-Minervois
    (Aude)
    La Caunette Aigues-Vives Agel

    Au nord-ouest, le point d'intersection avec les communes de Rieussec et Pardailhan est un quinquepoint délimitant aussi d'ouest en est les communes de Saint-Pons-de-Thomières et Riols.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 910 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villespassans », sur la commune de Villespassans, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 729,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[21] :

    et un au titre de la directive oiseaux[21] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] : les « gorges de Barroubio » (429 ha), couvrant 3 communes du département[25] et les « gorges de la Cessière et du Brahunal » (240 ha), couvrant 3 communes du département[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] :

    • le « Haut Minervois » (21 605 ha), couvrant 26 communes dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'Hérault[27] ;
    • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-de-Minervois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[30],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32],[33].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), cultures permanentes (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,3 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La commune de Saint-Jean-de-Minervois a été créée en 1908, à partir d'un territoire détaché de la commune de Pardailhan, sous le nom de Saint-Jean-de-Pardailhan. C'est seulement en 1936 (décret du [35]), afin de mieux commercialiser sa production viticole, qu'elle a pris le nom de Saint-Jean-de-Minervois.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Jean-de-Minervois se blasonnent ainsi : d'azur à la croix cléchée et pommetée de douze pièces d'or, remplie de gueules, au chef d'or à l'aigle issante aussi de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Francis Barthes CPNT  
    2020 En cours Bernard Falcou    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Viticulture

    En tant que commune viticole officielle du vignoble du Languedoc, la commune de Saint-Jean-de-Minervois a l'autorisation de produire trois vins AOC : l'AOC Minervois, l'AOC Languedoc et l'AOC Muscat de Saint-Jean-de-Minervois. Trois vins IGP peuvent être présents : l'IGP Côtes du Brian, l'IGP Pays d'Hérault et l'IGP Pays d'Oc[36].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2018, la commune comptait 148 habitants[Note 7], en augmentation de 2,07 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    320257279255234201222200182
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018 -
    151146135115134145149148-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    • Thomas de Treil de Pardailhan, dernier seigneur baron de Pardailhan (qui comprenait les paroisses de Saint-Jean et Saint-Martial), député de Paris à l'Assemblée Législative de 1791 à 1792.

    Né à Paris, en 1754, il devient à la fin de l'Ancien Régime, Maître d'hôtel du roi à la Cour de Versailles. Une légende raconte qu'il aurait fait goûter le vin de Saint-Jean à la table de Louis XVI. Pendant la Révolution, il est partisan d'une profonde réforme de la Monarchie et de la suppression des privilèges; d'abord administrateur du département de Paris (1791), il est élu député de Paris à l'Assemblée législative (1791-1792). À la Restauration, il est nommé maire de Pardailhan (1815-1821). Il est décédé au château de Pardailhan en 1822.

    • Jean Miquel, géologue et érudit local

    Né en 1859 à Saint-Pons-de-Thomières, d'une très ancienne famille du Pardailhan installée au hameau de Barroubio, il est un naturaliste pluridisciplinaire. Il est connu pour ses recherches géologiques, mais il s'est aussi intéressé à l'archéologie et l'histoire locale. Il est décédé dans son domaine de Barroubio en 1940.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Villespassans - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Minervois et Villespassans », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Villespassans - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Minervois et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    15. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
    18. [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
    19. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Jean-de-Minervois », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « site Natura 2000 FR9101444 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Jean-de-Minervois », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF les « gorges de Barroubio » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « ZNIEFF les « gorges de la Cessière et du Brahunal » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF le « Haut Minervois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF la « montagne noire centrale » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    31. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    35. Journal officiel, 1936, n°7, p.8355
    36. Placido Llorca, « Saint-Jean-de-Minervois, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Annexes

    Bibliographie

    • Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Saint-Jean-de-Minervois dans l'Hérault : avec des éléments de géographie physique, économique, humaine et touristique, Azille, J.-P. Ferrer, coll. « Les cahiers de Minerve » (no 24), , 143 p.
    • André Soutou, « Le nom de lieu de Dieuvaille (commune de St-Jean de Minervois) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 14, , p. 55-57

    Article connexe

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Hérault
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.