Saint-Germain-du-Seudre

Saint-Germain-du-Seudre est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Germinois et les Saint-Germinoises[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain.

Saint-Germain-du-Seudre

Mairie de Saint-Germain-du-Seudre
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Marie-Hélène Conte
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17342
Démographie
Gentilé Saint-Germinois
Population
municipale
427 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 43″ nord, 0° 40′ 02″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 54 m
Superficie 16,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Germain-du-Seudre
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Germain-du-Seudre
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Germain-du-Seudre
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Germain-du-Seudre

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune de Saint-Germain-du-Seudre se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

    Saint-Germain-du-Seudre est proche de Gémozac.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Germain-du-Seudre
    Virollet Gémozac
    Brie-sous-Mortagne Champagnolles
    Floirac Saint-Fort-sur-Gironde

    Hydrographie

    Le Seudre

    Le village est situé à proximité de la source de la Seudre et près d'un de ses petits affluents qui s'appelle le Seudre.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Germain-du-Seudre est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), forêts (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), cultures permanentes (12,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 terminé Josette Rapet SE Retraitée du trésor public
    2014 En cours Jean-François Corbière   Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2018, la commune comptait 427 habitants[Note 2], en augmentation de 5,17 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    796810776710790812844818822
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    831806813741704741701681667
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    645640598585550546553506455
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    414399378363346330364359427
    2018 - - - - - - - -
    427--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les exploitations agricoles comprennent essentiellement vignobles (pour le cognac) et céréales.

    Personnalités liées à la commune

    • Eutrope Dupon (1823-1897), né et décédé (durant son mandat de député) à Saint-Germain-du-Seudre, fut député de 1893 à 1897

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Germain
    • Église Saint-Germain : si les origines de cette église paroissiale remontent au XIe siècle, le sanctuaire est repris et prolongé d'une travée à l'issue de la guerre de cent ans. Dévastée durant les guerres de religion, elle est relativement épargnée par les troubles révolutionnaires. Le clocher abrite une cloche de 300 kilos fondue le .
    • Le château de Roussillon : édifié au XVIe siècle et XVIIe siècle.
    • Le logis du Rail : ancien domaine agricole, le logis a été édifié principalement au XVIIIe siècle par la famille Moré.
    • Abbaye de Cormeilles : fondée vers 1115, elle fut ruinée pendant les guerres de religion. Il n'en reste que des vestiges, en particulier la partie inférieure de l'ancienne église abbatiale (XIIe siècle) composée d'un portail roman à double archivolte, encadré de deux arcades aveugles.
    • La Motte à Barbu : tertre de forme ellipsoïdale (35 m de long, 10 m de large et m de hauteur) ; les fouillées partielles de 1976 y ont mis au jour des tessons de poteries médiévales laissant supposer que l’édifice était une motte castrale[13].
    • La Borne de Perissac : pierre dressée servant de borne séparative entre les communes de Gémozac, Champagnolle et Saint-Germain-du-Seudre qui à l'origine pourrait être un menhir ou un vestige de dolmen[13].

    Références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 208-209.

    Voir aussi

    Liens externes

    http://stgermainduseudre.monsite-orange.fr/

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.