Saint-Gal-sur-Sioule
Saint-Gal-sur-Sioule est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Gal (homonymie).
Saint-Gal-sur-Sioule | |||||
Église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge | ||||
Maire Mandat |
Charles Schiettekatte 2020-2026 |
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Code postal | 63440 | ||||
Code commune | 63344 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
140 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 06′ 42″ nord, 3° 00′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 310 m Max. 612 m |
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Superficie | 9,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Georges-de-Mons | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Saint-Gal-sur-Sioule est située au nord du département du Puy-de-Dôme. Cinq communes sont limitrophes, dont une dans le département de l'Allier[1] :
Voies de communication et transports
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 15 (vers Marcillat) et 16 (vers Pouzol et la D 915 pour Chouvigny)[1].
Urbanisme
Typologie
Saint-Gal-sur-Sioule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,3 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la commune provient de saint Gal (autrement appelé Gallus de Clermont) qui fut évêque de Clermont de 525 à 551[9]. L'église du village possède une statue de son saint patron[10].
Le nom du village est Sent Jau en occitan (dialecte du Croissant).
La terminaison du toponyme fait référence à la situation géographique. En effet, la rivière de la Sioule constitue les limites nord et est du territoire communal.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Saint-Gal-sur-Sioule fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Menat, puis à partir du de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[14].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2018, la commune comptait 140 habitants[Note 2], en augmentation de 6,87 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Tourisme
- Base de canoë-kayak sur la Sioule.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Gorges et rives de la Sioule (site classé depuis le 23 novembre 1987)[19]. Les gorges de Chouvigny ont été classées en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ; outil de connaissance du territoire français sans protection réglementaire) dès les années 1970 et tout le bassin de la Sioule est en zone Natura 2000 (zone de protection réglementaire des milieux et espèces menacés, rares, remarquables ou représentatifs de la biodiversité européenne).
- Église Saint-Gal
Héraldique
Blason | D'or à la bande ondée d'azur, à l'ours rampant de sable, allumé du champ, lampassé, armé et colleté de gueules brochant[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Peigue, Morts violentes ou anormales de Saint-Gal-sur-Sioule, le Gonfanon no 21, Association de recherches géographiques et historiques sur l'Auvergne (Argha).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Géoportail (consulté le 20 avril 2017).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- André Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-Dôme, arrondissement de Riom, Éditions Horvath, , p. 268 (réédition).
- Jacques Baudoin, Grand livre des saints, culte et iconographie en Occident, Nonette, Éditions Créer, , p. 231.
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 33 (édition du Puy-de-Dôme).
- Arrêté no 16-02965 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Côtes de Combrailles » et « Manzat Communauté » étendue aux communes de : Blot L'Église, Lisseuil, Marcillat, Saint-Gal-sur-Sioule, Saint-Pardoux, Saint-Quintin-sur-Sioule, Saint-Rémy de Blot et Pouzol […] à compter du », et arrêté rectificatif no 16-02982 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 127-139 et 143-145.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Document de la préfecture du Puy-de-Dôme pour les servitudes de protection des monuments historiques et des sites
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=8397
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