Saint-Cirgues-de-Malbert

Saint-Cirgues-de-Malbert est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Cirgues.

Saint-Cirgues-de-Malbert

Le château.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Marc Benech
2020-2026
Code postal 15140
Code commune 15179
Démographie
Population
municipale
249 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 57″ nord, 2° 23′ 39″ est
Altitude Min. 502 m
Max. 833 m
Superficie 16,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Cirgues-de-Malbert
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Cirgues-de-Malbert
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Cirgues-de-Malbert

    Géographie

    La commune est arrosée par la Bertrande et son affluent la Doire qui y confluent.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cirgues-de-Malbert est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), prairies (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La commune doit pour partie son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, dont une des formes occitanes du nom est Cirgue. Le -s final ne s'explique pas par l'évolution phonétique normale de Cyricus, puisque dans les mots latins en -us, la consonne disparaît à date ancienne.

    Histoire

    En 1953, une partition de la commune donne naissance à Besse.

    Les Hospitaliers

    Le village de L'Hôpital et la commanderie de L'Hôpital-Chauffrange[Note 3]. Une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui faisait partie du grand prieuré et de la langue d'Auvergne. L'Hôpital-Chauffrange dont l'existence est attestée depuis la fin du XIIIe siècle (1293)[8] fut par la suite un membre de la commanderie de Carlat[9] (Chamfrancesche).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Pierre Vidalinc    
    mars 2014 En cours
    (au 10 août 2014)
    Marc Benech[10] DVD Employé

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 249 habitants[Note 4], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0488181 3031 3141 4711 3421 3751 3701 329
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3241 2301 2201 1541 1541 1541 0311 009905
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    904797843746697615616657400
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    357335302238232226213225246
    2018 - - - - - - - -
    249--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Cyr, édifiée à l'époque romane, a été agrandie au début du XVIIIe siècle par deux chapelles latérales qui dessinent en plan un faux transept. Le petit sanctuaire est décoré, dans les arcades latérales du chœur, de peintures murales de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle. Le portail occidental en plein cintre et la porte latérale sud possèdent des vantaux du XVIIe siècle. À l'intérieur, le plafond de la nef présente un décor peint du XVIIe siècle également. Les arcades aveugles qui animent les parois latérales du chœur portent des traces de peinture. Le clocher peigne a été refait en 1812. L'église, y compris ses peintures murales, est classée monument historique par l'arrêté du [15].

    L'église Saint-Cyr doit son nom à saint Cyr martyr chrétien du IVe siècle.

    • Le château de Saint-Cirgues, datant du XVIIe siècle, constitué d'un grand corps de logis à cheminées et échauguettes, un fournil et des écuries, actuellement en cours de rénovation.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. 45° 05′ 53″ N, 2° 23′ 34″ E .
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Augustin Chassaing, Spicilegium Brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne, Impr. nationale (Paris), , p. 212-213 (199-214, N°84), lire en ligne sur Gallica
      Ce document contient la liste des principales commanderies templières et hospitalières d'Auvergne en 1293: L'Hôpital-Chauffrange apparait semble-il deux fois: Chalin francisca / Domorum Hospitalis de Dyana et de Petrafixa et de Chalutz francisca.
    9. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. ?
      « L'Hôpital Champfranchisse, en la Haute-Auvergne, diocèse de Saint-Flour, à 3 lieues d'Aurillac, à 1 lieue et demie de Salers, à demi-lieue de Saint-Martin de Tarmevoux, à 7 lieues de Neuville, à 15 lieues de Mascheix, consiste en une chapelle, château, grange, prés, terres, dimes, justice. ».
    10. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. http://www.annuaire-mairie.fr/monument-historique-saint-cirgues-de-malbert.html
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