Saint-Avit-les-Guespières
Saint-Avit-les-Guespières est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Avit.
Saint-Avit-les-Guespières | |||||
Dolmen de Quincampoix côté nord, par Mieusement, avant 1893 Classé MH (1889)[1]. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Châteaudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Beauce et Perche | ||||
Maire Mandat |
François Goblet 2020-2026 |
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Code postal | 28120 | ||||
Code commune | 28326 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
362 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 16′ 17″ nord, 1° 16′ 19″ est | ||||
Altitude | 154 m Min. 137 m Max. 167 m |
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Superficie | 12,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Illiers-Combray | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Situation
- Saint-Avit-les-Guespières dans son arrondissement.
- Carte de la commune de Saint-Avit-les-Guespières.
Communes limitrophes
Hydrographie
- La commune est traversée par la rivière le Loir, sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine. Saint-Avit-les-Guespières bénéficie d'une station hydrologique depuis 1850 : la hauteur maximale instantanée, relevée le , est de 1,11 m[2].
- La rivière la Foussarde, affluent en rive droite du Loir, borde également la commune en limite sud, où elle atteint son point de confluence[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blandainville », sur la commune de Blandainville, mise en service en 1995[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 622,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952 et à 23 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Saint-Avit-les-Guespières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,4 %), prairies (13,7 %), forêts (10,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Avitus Guesperiae vers 1250 ; Sanctus Avitus juxta Guesperiam en 1359[24] ; Saint Avy la Guespière en 1485[25] ; Sanctus Avitus prope Illerium en 1541[26].
Saint-Avit est un hagiotoponyme qui fait référence à Avit de Rouen († 325), évêque de Rouen.
N'est-il pas permis de supposer que ce hameau tire son nom du gué du chemin pierré, qui par abréviation, se sera appelé le « gué pierré ». On disait autrefois une guaise pour un gué et l'on dit vulgairement la guaise d'un moulin ; d'où la guaise pierre, puis le guespière[27].
Histoire
Moyen Âge
- Vers 1094, Saint-Avit est une possession du chevalier Gautier II d'Aunay (Gualterius, Gaulterius ou Gauterius dit de Alneto ou de Alneio), qui y réside avec son épouse Milsent Chef-de-Fer (Milesindis ou Milesendis). Leur régisseur ("maire") s'appelle Robert (Rotbertus maior suus de Sancto Avito). Le hameau voisin de Crémisay (Cramisiacum), aujourd'hui disparu, est alors tenu par le chevalier Thion (Theudo miles de Cramisiaco)[28].
- Vers 1110, Saint-Avit est tenu par Gounier I d'Aunay, dès lors appelé Gounier de Saint-Avit (Gunherius de sancto Avito), frère aîné de Gautier II mort sans descendance[29].
- Vers 1190, la possession de l’église de Saint-Avit (ecclesiam Sancti Aviti) est confirmée aux moines de Marmoutier par l’évêque de Chartres Renaud de Bar[30].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2018, la commune comptait 362 habitants[Note 7], en diminution de 3,72 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,22 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Château de Rabestan
Château de Rabestan, pigeonnier et vestiges du château, Inscrit MH (1987)[35].
Église Saint-Avit
Personnalités liées à la commune
- Gautier II d'Aunay, vers 1094[38] ;
- Milsent Chef-de-Fer, sa femme, qui donna le village de Vierville aux moines de Marmoutier lors d'une cérémonie qui eut lieu chez elle à Saint-Avit[28] ;
- Gounier I d'Aunay, dit aussi de Saint-Avit, gouverneur militaire de Bayeux en 1105[39] ;
- Sami Frey, acteur, pendant la guerre, il vit à Saint-Avit.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Avit-les-Guespières sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Avit-les-Guespières sur Viamichelin
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Dolmen de Quincampoix », notice no PA00097192, base Mérimée, ministère français de la Culture;
- Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Loir à Saint-Avit-les-Guespières (M1011610) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Foussarde (M1015000) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Blandainville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Avit-les-Guespières et Blandainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Blandainville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Avit-les-Guespières et Jallans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le registre des contrats du chapitre de Chartres.
- Dans une charte du prieuré de Nottonville.
- Dans une charte de l’abbaye de Thiron.
- Mémoires de la société archéologique d'Eure-et-Loir, Historique de la Chatellenie de Rabestan, t. 1, société archéologique d'Eure-et-Loir, .
- Cf. Bernard Gineste (éd.), "Thion Chef-de-Fer: Notices sur Vierville (vers 1094)", in Corpus Étampois, 2008.
- Cf. Bernard Gineste (éd.), «Gounier de Saint-Avit donne une terre à Raville près Dreux», in Corpus Étampois, 2008.
- Cf. Bernard Gineste (éd.), «Saint-Avit», in Corpus Étampois, 2008.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Domaine de Rabestan », notice no PA00097193, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Retable : scènes de la vie du Christ, du maître-autel », notice no PM28000514, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Tableau : un saint en prière », notice no PM28000515, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Cf. Bernard Gineste (éd.), «Gautier II d'Aunay», in Corpus Étampois, 2008.
- Cf. Bernard Gineste (éd.), «Gounier d’Aunay gouverneur de Bayeux en 1105», in Corpus Étampois, 2008.
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