Saint-Aubin (Côte-d'Or)

Saint-Aubin est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Saint-Aubin

L'église au cœur du village

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Michel Moingeon
2020-2026
Code postal 21190
Code commune 21541
Démographie
Population
municipale
222 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 04″ nord, 4° 42′ 37″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 485 m
Superficie 9,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ladoix-Serrigny
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Aubin
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Saint-Aubin
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin

    Géographie

    Village viticole.

    Communes limitrophes

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    (liste non exhaustive)

    • Gamay -

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Aubin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,1 %), forêts (29,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (3,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire

    L'abri Vasselon est décrit par Collot (1891). Situé au sud-ouest du village, il a fourni des vestiges de faune et d'outillage lithique à peine ou non décrits mais assez intéressants pour inciter M. Lacour et Labry à daire des recherches alentour. Ils trouvent l'abri Virely dans une ancienne cavité d'extraction de dolomie. Cet abri leur livre entre autres deux pointes de Châtelperron, les premières trouvées en Côte-d'Or. La base du remplissage a fourni deux grands fragments d'os, dont un a été rongé par des hyènes et port en outre de nombreuses traces fines de silex[8]. Les deux abris sont datés du Paléolithique[9].

    Moyen-Âge

    La Maison forte de Gamay était la possession du chancelier Nicolas Rolin.

    Temps modernes

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Auroux-la-Montagne[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 en cours Gérard Prudhon    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 222 habitants[Note 3], en diminution de 8,64 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    547627722806784770790717715
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    759744814821743659648641631
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    572467464444404378342318308
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018 -
    288281239248266250223222-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale, classée monument historique[15]. Les premières mentions de la communauté paroissiale remontent au XIe siècle et indiquent un simple oratoire dépendant du chapitre de Notre-Dame de Beaune. Une première église, correspondant à la partie occidentale de la nef actuelle, semble dater de cette période. Elle fut agrandie de deux travée vers l'est une première fois dans la seconde moitié du XVe siècle, après les ruines de la guerre de Cent Ans et une seconde fois au XIXe siècle. L'église contient quelques œuvres peintes et sculptées des XVIe et XVIIe siècles, même si la plus grande part de son mobilier date des XVIIIe et XIXe siècles.[16]
    • Château de Gamay du XIIe siècle, également classé MH[17].
    • Croix de chemin, sur la R.N. 6 au sud du village de 1805.
    • Croix de chemin dite croix de Vollon, au sud-est du village, 1869.
    • Croix de chemin dite croix de Jorcul en pierre de taille, à l'ouest du village, 1861.
    • Croix de Chemin, rue de Gamay et rue de la Forêt, piédestal et fût 1837, croix en pierre de taille refaite vraisemblablement à la fin du XIXe siècle 1837.
    • Cabane de vigneron, reconstruite aux environs de 1930 d'après une tradition orale, en pierre sèche avec une couverture en lauses calcaires, 2e quart du XXe siècle.
    • Rue de la Fontaine, rue Basse : maison de Vigneron avec cuverie et cellier à l'alignement du logis postérieure à 1835, cave voûtée en anse de panier. Elle comporte également un bas-relief du XVIe siècle remployé en façade, croix ornée d'une fleur de lys au croisillon.
    • Rue de la Fontaine, rue Basse, rue de Blagny : maison antérieure à 1835, remplois du XVIe siècle dans le mur postérieur : porte à arêtes concaves et linteau sculpté d'armoiries martelées.
    • Auberge, RN 6 ; rue Basse, construite en 1790, étage en surcroît éclairé par deux lucarnes à fenêtre circulaire.
    • Château fort avec cour, enceinte, fossé, donjon, colombier

    Il s'agit d'une maison forte bourguignonne, demeure seigneuriale répandue au XIIIe siècle, date de construction du donjon et du corps de logis remanié au XVe siècle lors de l'ajout de l'aile basse. La tourelle d'escalier a été construite après. Le château a été transformé en ferme et les bâtiments construits au XIXe siècle sont représentatifs de l'architecture rurale de cette époque. À la fin du XIXe siècle la famille de Chauvigny de Blot rachète l'édifice pour le restaurer.

    Vignoble

    En 2014 les samedi 25 et dimanche , le village recevra la fête de la Saint-Vincent tournante de la confrérie des Chevaliers du Tastevin.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. [Joly 1959] Abbé Joseph Joly, « Circonscription de Dijon », Gallia Préhistoire, t. 2, , p. 90-109 (lire en ligne [sur persee]), p. 96-98.
    9. [Floss et al. 2018] Harald Floss, Juan Francesco Ruiz Lopez, Christian Thomas Hoyer et Annika Rebentisch, « Les grottes d’ Agneux I et II (Rully, Saône-et-Loire), premières grottes ornées probablement datées du Paléolithique en Bourgogne méridionale », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 115, no 4, , p. 793-797 (lire en ligne [sur persee]), p. 793.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Aubin », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Église Paroissiale Saint-Aubin », notice no IA00061435, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. Christian Sapin, « L'église de Saint-Aubin (Côte-d'Or). », Bulletin Monumental, vol. 157, no 2, , p. 185-193 (lire en ligne).
    17. « Château de Gamay », notice no PA00112772, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Liens externes

    Articles connexes

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