Saint-André-de-l'Eure

Saint-André-de-l'Eure est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-André.

Saint-André-de-l'Eure

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
Maire
Mandat
Franck Bernard
2020-2026
Code postal 27220
Code commune 27507
Démographie
Gentilé Andrésiens
Population
municipale
3 996 hab. (2018 )
Densité 202 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 27″ nord, 1° 16′ 38″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 149 m
Superficie 19,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-André-de-l'Eure
(ville isolée)
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-André-de-l'Eure
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-André-de-l'Eure
Géolocalisation sur la carte : Eure
Saint-André-de-l'Eure
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-de-l'Eure
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-de-l'Eure
Liens
Site web www.ville-st-andre-eure.fr

    Géographie

    La ville est située au centre de la région naturelle à laquelle elle a donné son nom : la campagne de Saint-André.

    Localisation

    Transport ferroviaire

    Posée sur la ligne de Dreux à Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux, la commune dispose de l'emprise de l'ancienne voie et de l'ancien bâtiment voyageurs.

    Transport aérien

    L'aérodrome de Saint-André-de-l'Eure, situé sur la commune des Authieux à km au sud-ouest de Saint-André-de-l'Eure est utilisé pour la pratique d'activités de loisirs et de tourisme en aviation légère.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 670 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guichainville », sur la commune de Guichainville, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 16 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-de-l'Eure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-André-de-l'Eure, une unité urbaine monocommunale[19] de 3 988 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Villam Sancti Andree en 1213[26].

    Le nom primitif est déterminé par un hagionyme, Sancti Andree (saint André).

    Un hameau s’est formé autour d’une église dédiée à saint André. Il porte au Moyen Âge le nom de Saint-André-en-la-Marche, du fait de son appartenance à la zone frontalière entre Normandie et France[27].

    Histoire

    La commune a été formée en 1809 à partir de trois paroisses, Saint-André, Bastigny et Saint-Georges-des-Champs.

    Politique et administration

    Liste des maires

    En 2010, la commune de Saint-André-de-l'Eure a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[28].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? 1857 Léon Pierre-Séréville   Notaire
    1858 1867 André Augustin Morin   Officier
    1867   Biart    
    1930 1936 Charles Buffet   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1953 mars 1971 Raymond Lhériau DVG Conseiller général (1964 → 1976)
    mars 1971 novembre 1979 Dr Henry    
    novembre 1979 mars 1989 André Pommard PCF  
    mars 1989 mars 2008 Paul Varigault PCF  
    mars 2008 février 2019[29]
    (décès)
    Serge Masson FG Professeur d’éducation physique et sportive
    Conseiller départemental (2015 → 2019)
    février 2019 17 mai 2019 Marie-Martine Coursin   1re adjointe, maire par intérim
    17 mai 2019[30],[31] en cours Franck Bernard
    Réélu pour le mandat 2020-2026 [32]
    SE Agent de maîtrise sécurité incendie
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2018, la commune comptait 3 996 habitants[Note 7], en augmentation de 3,77 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8007498499771 2021 2431 2341 3761 430
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4011 5921 5231 4651 5111 5281 5071 6341 531
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6141 6141 6131 4181 6251 5711 5651 6741 830
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 9722 0132 4902 7033 1103 2583 3743 3853 720
    2017 2018 - - - - - - -
    3 9883 996-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Héraldique

    Les armes de Saint-André-de-l'Eure se composent de deux écus accolés qui se blasonnent ainsi :

    • 1- écartelé, au premier et au troisième d'azur aux trois fleurs de lys, deux en chef et une en pointe à dextre, au deuxième et au quatrième d'argent à la cotice en barre de sable, un filet en croix d'or brochant sur la partition ; sur le tout de sable plain ;
    • 2- écartelé, au premier et au troisième palé de gueules et de sinople, au deuxième et au quatrième d'argent au lion d'or ; sur le tout d'or plain.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques-Désiré Laval (1803 -1864) y a exercé la médecine entre et . Il a été béatifié en 1979 par le pape Jean-Paul II.
    • Louis Gain (1883-1963), naturaliste et explorateur. Il est enterré à Saint-André-de-l'Eure.
    • Dominique Lacout, professeur de philosophie et écrivain né à Saint-André-de-l'Eure.

    Événements

    Le Rallye plaines et vallées, comptant pour le championnat de France des rallyes tout-terrain est organisé sur le territoire de Saint-André-de-l'Eure et ses environs.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Guichainville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-André-de-l'Eure et Guichainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Guichainville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-André-de-l'Eure et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Saint-André-de-l'Eure », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, p. 1529 (ISBN 2600028846).
    27. Jean Mesqui, Les seigneuries d'Ivry, Bréval et Anet aux XIe et XIIe siècles et leurs fortifications aux marches entre France et Normandie, p. 156.
    28. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    29. « Le maire de Saint-André-de-l’Eure, Serge Masson, est décédé en Inde », Paris-Normandie, (lire en ligne).
    30. « Élection municipale à Saint-André-de-l’Eure : le conseil est au complet dès le premier tour », Paris-Normandie, (lire en ligne).
    31. « Municipales à Saint-André-de-l’Eure : Franck Bernard est élu maire », La Dépêche d'Évreux, (lire en ligne).
    32. https://reader.cafeyn.co/fr/1980468/21599388
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - n° 119 du 31 juillet 2014.

    Liens externes

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