Saint-Alban-des-Villards
Saint-Alban-des-Villards est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Alban.
Saint-Alban-des-Villards | |||||
La vallée des Villards dans laquelle se situe la commune. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-de-Maurienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de La Chambre | ||||
Maire Mandat |
Jacqueline Dupenloup 2020-2026 |
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Code postal | 73130 | ||||
Code commune | 73221 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
94 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 3,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ nord, 6° 15′ est | ||||
Altitude | Min. 667 m Max. 2 727 m |
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Superficie | 24,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-de-Maurienne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-de-Maurienne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Saint-Alban-des-Villards est une commune de Savoie, sise dans la vallée des Villards, où coule le Glandon. Elle se situe entre Saint-Colomban-des-Villards au sud et la vallée de la Maurienne au nord-est. D'une superficie de 24,02 km2, la commune est limitrophe du département de l'Isère.
Hydrographie
La commune est traversée par le Glandon, reliant le col du Glandon à la vallée de la Maurienne.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Alban-des-Villards est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Dans les documents médiévaux, Saint-Alban-des-Villards est mentionnée sous les formes suivantes ecclesia de Villariis (1123), Sancti Albanus de Villariis (1322), Villario inferiori (XIVe siècle), puis durant la période contemporaine Saint Alban du Villar (1723)[7]. Au cours de la période révolutionnaire et de l'occupation du duché de Savoie, la commune porte le nom de Merlet (1792)[7],[8].
Saint-Alban fait référence au premier martyre irlandais, Alban[9] (Alban de Verulamium ?). Il est associé aux Villards, du nom de la éponyme[7].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sint Arban, selon la graphie de Conflans[10].
Histoire
La vallée des Villards semble avoir été occupée par des colons burgondes vers la fin du VIe siècle voire au début du siècle suivant[11]. L'étude des noms de famille de la vallée permettrait de justifier le propos, puisqu'au XVIe siècle la plupart de ceux-ci avaient une origine germanique : « Amblard, Bérard, Emidon, Gontier, Gottefrey, ou Rostaing »[11].
La paroisse médiévale de "Villard" correspondait à la vallée où s'écoule le Glandon et était constituée des villages et hameaux qui forment de Saint-Colomban-des-Villards et de Saint-Alban-des-Villards[12]. Elle relevait pour partie des seigneurs de La Chambre et du Chapitre de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne[9],[12].
Il n'existe aucune trace ou mention de la séparation entre Saint-Colomban-des-Villards et de Saint-Alban-des-Villards[9].
Politique et administration
Administration locale
La commune est rattachée administrativement à l’arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne. Elle fait partie du canton de La Chambre jusqu'à sa suppression en 2015 et depuis cette date de celui de Saint-Jean-de-Maurienne. Enfin, elle est rattachée à la troisième circonscription de la Savoie.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de sept[13].
Liste des maires
Intercommunalité
La commune appartient à la communauté de communes du canton de La Chambre, depuis la création en 2002.
Population et société
Démographie
Les habitants de la vallée des Villards sont désignés sous le nom de Villarins ; mais pour désigner plus particulièrement ceux de Saint-Alban-des-Villards, le patois local les nomme Bannes[7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2018, la commune comptait 94 habitants[Note 3], en diminution de 2,08 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- André Martinet (1908-1999), linguiste, né dans la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 100-104. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Histoire des communes savoyardes, 1983, p. 100, présentation.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Histoire des communes savoyardes, 1983, p. 100-101, « L'histoire ».
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Histoire des communes savoyardes, 1983, p. 109-110, « L'occupation humaine ».
- Histoire des communes savoyardes, 1983, p. 109 présentation.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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