Sailly (Yvelines)

Sailly est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à 18 km environ au nord-est de Mantes-la-Jolie et à km au nord-ouest de Meulan-en-Yvelines.

Pour les articles homonymes, voir Sailly.

Sailly
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Gérard Beguin
2020-2026
Code postal 78440
Code commune 78536
Démographie
Population
municipale
367 hab. (2018 )
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 27″ nord, 1° 48′ 03″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 174 m
Superficie 5,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Limay
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Sailly
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Sailly
Géolocalisation sur la carte : France
Sailly
Géolocalisation sur la carte : France
Sailly

    Sailly se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Vexin français.

    Géographie

    Position de Sailly dans les Yvelines.

    Située dans le nord du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, dans la vallée de la Montcient, Sailly est une commune rurale, au territoire vallonné et en partie boisé.

    Elle est limitrophe d'Aincourt (Val-d'Oise) au nord, de Lainville-en-Vexin au nord-est, de Brueil-en-Vexin au sud-est, de Fontenay-Saint-Père au sud-ouest et de Drocourt au nord-ouest.

    À l'écart des grands axes, la commune est reliée par des voies départementales aux communes voisines dont la route départementale 913 qui relie Hardricourt à l'est à Fontenay-Saint-Père à l'est et la route départementale 913 qui mène vers Aincourt au nord dans le Val-d'Oise.

    Urbanisme

    Typologie

    Sailly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Saliac et Salice entre 816 et 872[6], Salli vers 1175[7], Salliacum vers 1178[7], Salleio en 1199[6], Salleium en 1225[7], Sailli en 1411, Sailly depuis 1450 à nos jours[6].

    Le nom de la commune serait issu d'un domaine gallo-romain (suffixe -acum) formé sur un nom propre gaulois ou gallo-romain : Salius[8], Sallius ou sur Sagillius[7].

    Ses habitants sont appelés les Saulois[9].

    Histoire

    • Site occupé depuis la préhistoire. On y a notamment retrouvé des outils en silex taillé du type « moustérien ».
    • L’établissement du village remonte à la plus haute antiquité ; en effet, l’Abbé Expilly, en 1762, dans son Pouillé, dit que dans le district de Sailly, au sommet d’une petite colline, on a découvert il y a environ 10 ans, c'est-à-dire vers 1758, une grande quantité de tombes de pierres creusées toutes d’une pièce, de même la couverture qui est faite en dôme. Elles ont chacune 4 à 6 pouces d’épaisseur, et quelques-unes de plus d’un pied et demi. On a trouvé dans plusieurs des ossements presque réduits en poudre et dans d’autres des restes d’armes, des monnaies échappées à la rouille. Quelques-unes de ces tombes sont vides. Ces sépultures gallo-romaines nous prouvent donc que Sailly existait du temps de l’occupation de la Gaule par les Romains[6].
    • L’érection du village en paroisse remonte au XIe siècle (Le Prieuré existait en 1070, l’église de Sailly a été donnée aux moines, avec oblations, dîmes et 3 arpents de terre, donation confirmée en 1167[6].
    • Au début du XIIe siècle, fondation du prieuré de Montcient-Fontaine par l'ordre de Grandmont. Il fut abandonné par les religieux à la fin du XVIIe siècle.
    • Dès la fin du XIIe siècle, l’Abbaye de la Croix a des droits sur les églises de Sailly et Brueil. Le Polyptyque du diocèse de Rouen fait connaître que l’église de Sailly était dédiée à Saint Sulpice, qu’elle valait 12 livres de revenu annuel, que le patron était l’abbé de la Croix de Saint-Leuffroy et que ce fut sur sa présentation que l’archevêque de Rouen Eudes Rigaud (évêque entre et le ) reçut le curé Guillaume[6].
    • Jusqu’à la Révolution, l’Abbaye de la Croix conserva les droits sur l’église de Sailly[6].

    Démographie

    Évolution démographique

    En 1728, il y avait dans cette paroisse 34 feux et 114 habitants. La cure est à la collation de l’Abbé de la Croix de Saint-Leuffroy et Messire de Sailly en est le Seigneur, il y a aussi un prieuré simple qui est à la même collation (manuscrit des archives de Pontoise).

    En 1759, la paroisse et le château (domaine de M le marquis de Crux) sont du diocèse de Rouen. Le village a 50 feux. Le patron est Saint Sulpice, Le Seigneur est M de Berval cy-devant écuyer de feue son Altesse Royale Mademoiselle du Maine. Le curé est M. Séhier. l’Abbé de Saint-Leuffroy nomme à la cure et au prieuré simple situé dans cette paroisse[6].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2018, la commune comptait 367 habitants[Note 3], en diminution de 3,67 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    174144157160169176182183191
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    198215199183183154176176151
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    153176155132168140145107134
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    152177134160334349374376382
    2018 - - - - - - - -
    367--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 26,1 %, plus de 60 ans = 12,2 %) ;
    • 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 13,8 %).
    Pyramide des âges à Sailly en 2007 en pourcentage[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    2,2 
    75 à 89 ans
    4,6 
    10,0 
    60 à 74 ans
    9,2 
    26,1 
    45 à 59 ans
    21,9 
    25,0 
    30 à 44 ans
    21,9 
    16,7 
    15 à 29 ans
    20,4 
    20,0 
    0 à 14 ans
    21,9 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[15]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 1989 Pierre Beguin   Agriculteur
    mars 1989 1995 Sabine Cournault   Professeur agrégé de français
    mars 1995 2001 Sabine Cournault   Professeur agrégé de français
    mars 2001 2008 Gérard Béguin[16]   Agriculteur
    mars 2008 En cours Gérard Béguin[9]   Agriculteur

    Instances administratives et judiciaires

    La commune de Sailly appartient au canton de Limay et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la huitième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante mi-rurale, mi-urbaine du nord-ouest des Yvelines centrée autour de la ville de Mantes-la-Jolie.

    Sur le plan judiciaire, Sailly fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[17],[18].

    Culture

    Rue de l'Église.
    • Église Saint-Sulpice - une plaque dans l'église mentionne :
    "Cette église commencée le [...] et terminée à pareille époque 1856 fut construite par messire Armand Charles marquis de Sailly possesseur du château et du domaine de ce nom à ses frais et sur son terrain et par dame Elisabeth Charlotte Hüe de Caligny marquise de Sailly son épouse sous la direction du sieur Mathieu Claude Choppard son régisseur et maire de cette commune qui en a été l'architecte. Elle a été bénite par monseigneur Gros, évêque de Versailles le . E herve fecit."
    Curés de Sailly
    Le premier connu de tous est Maître Pierre de Bussy. Il se représenter par son vicaire, Messire Guillaume Jean, aux Etats convoqués par le roi Henri III en octobre 1556, pour la rédaction des coutumes de Mantes et de Meulan. Sailly était à cette époque du diocèse de Rouen et de l’archidiaconat de Pontoise. En 1609, Michel du Guast est curé de Sailly, 1650 Jean Morennes est curé de Sailly. Il est remplacé par M. Blondel en 1671. M. Camille apparaît comme curé en 1672. Messire Regnard est curé de Sailly avant 1675 et jusqu’en 1679. Il fut enterré dans l’église de Sailly (NDLR : l’ancienne église). En 1679, Louis Maillard le remplace à la cure de Sailly. Il y reste peu de temps puisque le 1er janvier 1680 Alexandre Ploger le remplace. Il n’est plus curé en 1695 mais dut rester à Sailly puisqu’il y est inhumé dans le chœur de l’église le , en présence de Messire Georges de Boitheauville, curé de Lainville, de Nicolas Maillot, curé d’Eyncourt, de Nicolas Langdoue, prêtre curé de Montalet et de Messire Louis Blondin, aussi prêtre vicaire de Brueil. L’acte d’inhumation est signé Havard, curé de Sailly. L’abbé Havard avait remplacé l’abbé Ploger le 1695. Il paraît avoir été souvent absent ou malade. En mars 1697, l’abbé Lévêque dessert la paroisse et signe Lévèque, vicaire de Sailly. L’année suivante, il est remplacé par le vicaire Blin. (V 1698 – 1700 : Dom Guillaume Vedeau de Grammont, pêtre, religieux de Gassicourt et prieur de Sailly) En 1700, l’abbé de Jolibois est curé de Sailly. 1705 Charles de Callais (cité dans l’histoire du Prieuré GrandMontain de Montcient-Fontaine) En 1706, Messire Charles de Calais, prêtre, curé de Saint-Sulpice de Sailly, malade et infirme, est forcé de se faire remplacer par le curé de Saint-Cyr. Il meurt le et est inhumé dans le chœur de l’église.Il est remplacé par F. Augay qui y paraît encore en 1717. Celui-ci paraît avoir pour successeur Messire Hiérosme Guillot, maître es arts en l’Université de Paris, qui meurt le et est inhumé, comme nombre de ses prédécesseurs, dans le chœur de l’église Saint-Sulpice de Sailly. Enfin arrive un curé qui mérite un souvenir tout particulier ; l’abbé Jacques Sehier resta cinquante-quatre ans curé de Sailly. Il arrive à la mort de l’abbé Guillot et exerce la charge de curé de Sailly jusqu’en 1782. Vieux et infirme, il résigne la charge de curé mais continue à remplir les fonctions en signant les actes « J. Sehier, ancien curé de Sailly pendant ce demi-siècle. Au début, les signatures du curé sont fermes et vigoureusement tracées. Elles changent avec l’âge, et les dernières sont visiblement tracées d’une main tremblante et épuisée. Il ne fut cependant pas enterré dans le chœur de l’église comme ses prédécesseurs, mais dans le cimetière. Voici son acte d’inhumation : « L’an 1783, le , a été inhumé dans le cimetière de Sailly par nous, Henri Cauchois, curé de Frémicourt, le corps de Messire Jacques Sehier, ancien curé de cette paroisse, décédé du jour précédent, muni des sacrements, agé d’environ quatre-vint cinq ans, après avoir gouverné avec zèle, vigilance et édification ladite paroisse de Sailly pendant près de cinquante-quatre ans environ. Et ont assisté à son inhumation les curés et vicaires circonvoisins soussignés et en présence de Mathias Hallavant et Marin Hallavant, marguilliers en charge et autres habitants qui ont signés avec nous le présent acte. – Prévot, curé de Drocourt, Moutier, curé de Lainville ; Guérin, curé de Brueil ; Le Maître, curé de Jambville ; J.-Ph. Brosuclaude, curé de Montalet ; Gassalses, curé de Villers ; Dumont, vicaire d’Yncourt, du Souchet, curé de St-Cyr ; Lemonnier, curé de Guitrancourt ; Ramis, curé de Guiry ; L. Le Blanc, curé d’Oinville ; L.-A. Le Blanc, curé de Sailly ; Duval, vicaire de Guitrancourt ; Duchêne vicaire de Gargenville ; Marin Hallavant, Mathias Hallavant, Le Cauchois, curé de Frémicourt. C’est du temps de l’abbé Sehier que le prieuré de Sailly fut supprimé, et ses biens partagés entre les curés de Sailly et de Brueil. Son successeur, l’abbé Augustin-Jean-Léonard Blanc, ne devait pas jouir longtemps de cet accroissement de revenus. Il vit leur suppression totale et eût la douleur de voir son église dévastée, pillée et aux trois quarts détruite pendant la tourmente révolutionnaire. Il mourut en 1815 après avoir vu sa paroisse se rattacher au diocèse de Versailles lorsque celui-ci fut créé. L’abbé Desmarest (NDLR : curé de Sailly et Brueil) lui succède et meurt le . L’ abbé Cagnoly en 1827. L’ abbé Grascoeur en 1831, L’ abbé Rivière en 1839. L’ abbé Petitbon en 1853, Il était frère du curé de Brueil. L’abbé Poïffait était curé en 1855. A cette date, il vit édifier une nouvelle église, l’ancienne, d’ailleurs trop exigüe, tombant en ruine. Le marquis de Sailly, dernier représentant de l’antique famille de Sailly, voyant son nom s’éteindre avec lui, voulut laisser un dernier bienfait aux habitants de Sailly. Il construisit, de son argent et sur son terrain, une église et un presbytère qu’il donna à la commune de Sailly, en réservant simplement à ses héritiers la propriété de la chapelle Saint-Charles, dans l’église de Sailly, où il dort son dernier sommeil. L’abbé Poïffait resta vingt ans environ curé de Sailly, puis devint doyen de Bonnières et curé de Chaville. Ce fut lui qui donna les premières notions de musique à M. Joye, le dévoué organiste qui accompagne aujourd’hui à l’harmonium les offices religieux. A l’abbé Poïffait succéda l’abbé Guillot qui fut remplacé par l’abbé Nouette en 1877 puis par l’abbé Hautefeuille en 1878, mort en 1932. Cet excellent prêtre fut toujours un sujet de grande édification pour ses paroissiens et leur laisse un souvenir qui n’est pas proche de s’éteindre. Il fut remplacé par l’abbé Guisenet ; celui-ci resta à Sailly de 1889 à 1898. Il vivait en solitaire dans son presbytère. L’abbé Driot lui succéda. Cet excellent orateur fut curé de Sailly de 1898 à 1905. En 1905 arriva à Sailly un jeune prêtre, l’abbé Albert Renault, qui resta jusqu’en 1926. Pendant toute la durée de son séjour à Sailly, il fit paraître un bulletin paroissial qui peut être considéré comme un modèle. Son successeur, l’abbé Charles Risse, fut curé de 1927 à 1930. Il a laissé le souvenir d’un excellent orateur et d’un chanteur à la voix admirable. Il quitta la paroisse de Sailly pour celle des Clayes, près Versailles. Il fut remplacé par l’abbé Fidèle Constant, jeune prêtre belge venu en France en 1914.et qui fit ses études au petit et au grand séminaire de Versailles. L’abbé Constant fut nommé curé de Fontenay-en-Paris et remplacé par l’abbé Raymond Noël, ancien vicaire du groupement de Septeuil, Vert, Villette, Rosay, Boinvilliers, Flacourt, Saint-Martin des Champs, Courgent et Mulcent, installé le dimanche [19].
    1936 : L’ abbé Georges Boyer ; 1948 : L’ abbé L. Duchêne ; 1954 : L’ abbé Marc Belomme ; 1956 : L’ abbé Marc Belvaux curé administrateur ; 1957-1963 : L’ abbé Guillaume Boyer curé de Drocourt et François Charles (vicaire) puis abbé Serain vicaire en 1960 ; 1963 1978 : L’ abbé Guillaume Boummans curé d’Aincourt desservant Sailly ; 1978 : rattachement à Fontenay : L’ abbé Adrien Van Hoff (curé de Fontenay depuis 1973) ; 1985-2002 : Le Père Roland Grapinet, curé de Fontenay-Saint-Père[20].
    • Prieuré de Montcient-Fontaine : il s'agit de vestiges, restaurés en 1897, d'un ancien prieuré fondé au XIIe siècle et vendu comme bien national en 1791. Il subsiste notamment une salle capitulaire à voûte ogivale. Il est actuellement occupé (depuis 1961) par le golf du prieuré.
    • Château de Sailly : construction du XVIIe siècle en fond de vallon, remaniée en 1846.
    • Pigeonnier du XVIIIe siècle à la ferme du Colombier

    Économie

    • Agriculture (céréales, prairies, vergers).
    • Golf du prieuré à km au nord du village.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Sailly », p. 387–388
    • Pierre Coquelle, « Le prieuré Grandmontaine de Montcient-Fontaine près de Sailly (Seine-et-Oise) », Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie Lucien Pâris, vol. 29, , p. 69-97 (ISSN 1148-8107, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Notes du marquis de Sailly (1748-1829) archives château de Sailly.
    7. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 214.
    8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984.
    9. « Sailly », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Évolution et structure de la population à Sailly en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    15. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    16. « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
    17. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    18. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    19. Article du PETIT MANTAIS du 30 septembre 1933
    20. Histoire locale
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