Safeword
Lors d'une séance de BDSM, le safeword (littéralement « Mot-sûr », parfois en français « Mot de code », « Mot de passe » ou « Mot de sécurité »[1]) est un signal verbal ou corporel défini par les participants avant le début de la séance et qui a pour effet, une fois prononcé ou signalé par le soumis, d'y mettre un terme[2],[3],[4].
Safewords usuels
Safewords verbaux
Les safeword à prononcer doivent être simples et sans ambiguïté avec la séance. Les safewords verbaux les plus utilisés sont des codes couleurs, par exemple Green (vert) qui veut dire que tout va bien et que la séance peut continuer ou Red (rouge) qui veut dire que le dominant doit, immédiatement et sans discussion, arrêter la séance en cours[4].
D'autres safewords peuvent être négociés entre le soumis et son maître avant le début de la séance, les safewords communs sont : prononcer le prénom du maître (sortie du jeu de rôle) ou « On arrête ! ».
Safewords corporels
Les safewords corporels sont obligatoires lorsque le soumis porte un bâillon par exemple, car il n'a plus la possibilité de prononcer un safeword verbal.
Slowword
Contrairement au safeword, le slowword permet de diminuer l'intensité de la séance, mais pas de l’arrêter. On lui attribue souvent le code couleur à prononcer Orange.
Références
- Magali Croset-Calisto, Bondage : Théorie érotique des cordes et de l'attachement, Paris, La Musardine, , 194 p. (ISBN 978-2-84271-774-2), p. 48.
- (en) Trudie Carter-Pavelin, « Beyond Safe Words: When Saying 'No' in BDSM Isn't Enough », sur Vice, (consulté le ).
- (en) Tracy Clark-Flory, « When safe words are ignored », sur Salon.com, (consulté le ).
- (en) R. Bauer, Queer BDSM Intimacies : Critical Consent and Pushing Boundaries, Springer, , 289 p. (ISBN 978-1-137-43502-6, lire en ligne).