Rueil-la-Gadelière

Rueil-la-Gadelière est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Pour la commune des Hauts-de-Seine, voir Rueil-Malmaison.

Rueil-la-Gadelière

Le château de la Gadelière
 Inscrit MH (1992)[1].
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Maire
Mandat
Françoise Poulet
2020-2026
Code postal 28270
Code commune 28322
Démographie
Population
municipale
502 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 56″ nord, 0° 58′ 38″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 192 m
Superficie 18,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Verneuil d'Avre et d'Iton
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Rueil-la-Gadelière
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Rueil-la-Gadelière
Géolocalisation sur la carte : France
Rueil-la-Gadelière
Géolocalisation sur la carte : France
Rueil-la-Gadelière

    Géographie

    Situation

    Rueil-la-Gadelière est située au nord-ouest de l'Eure-et-Loir et limitrophe de Verneuil-sur-Avre, commune du département de l'Eure, en région Normandie.

    Communes, département et région limitrophes

    Hydrographie

    La commune est le point de départ de l'aqueduc de l'Avre, un ouvrage de 102 km construit entre 1891 et 1893, qui permet d'acheminer l'eau potable captée des sources de la vallée d'Avre jusqu'au réservoir de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Un champ captant est situé près du hameau de La Vigne.

    La construction de l'aqueduc, dont l'objectif était de résoudre en partie les problèmes d’alimentation en eau potable de la ville de Paris, fut dirigée par l'ingénieur en chef Fulgence Bienvenüe, le père du métro parisien.

    Accès routier

    La commune est traversée du nord-ouest au sud-est par la D 939, qui relie Verneuil-sur-Avre (Eure) à Angerville (Essonne), via Châteauneuf-en-Thymerais et Chartres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 664 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1948 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records RUEIL (28) - alt : 157m, lat : 48°42'42"N, lon : 00°57'30"E
    Records établis sur la période du 01-01-1948 au 04-07-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,4 −0,2 1,6 2,6 6,2 9 11 10,9 8,3 6,4 2,9 0,8 5
    Température moyenne (°C) 3,8 4,1 6,9 9 12,7 15,8 18 18 14,9 11,3 6,8 4,1 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,3 12,2 15,5 19,2 22,5 25 25 21,4 16,3 10,7 7,3 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20,5
    07.01.1979
    −20
    07.02.12
    −15,5
    13.03.13
    −8
    06.04.21
    −4
    04.05.16
    −2,5
    05.06.1991
    1,9
    02.07.1979
    0,7
    28.08.1974
    −2,1
    20.09.1977
    −8,6
    30.10.1997
    −11
    24.11.1998
    −16
    29.12.1964
    −20,5
    1979
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18
    27.01.03
    22
    27.02.19
    25,5
    31.03.21
    35
    18.04.1949
    36
    11.05.1959
    37
    29.06.19
    41
    25.07.19
    39,5
    10.08.03
    35
    15.09.20
    29,5
    01.10.11
    22,5
    01.11.15
    20
    17.12.1951
    41
    2019
    Précipitations (mm) 62,9 47,7 49,9 49 62,9 50,2 56,9 42,1 53,8 64,3 57,6 66,6 663,9
    Source : « Fiche 28322001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Rueil-la-Gadelière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,5 %), forêts (25,3 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (1,5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Les communes de Rueil et de La Gadelière ont été réunies en 1858 pour former le village actuel.

    Rueil est attesté sous les formes Roedolium en 704, Vicus Rescoliensis et Ruillum vers 1030[15].
    Le nom de Rueil est issu du romain rotoialo qui signifie « passage ». Le village devait peut-être ce nom à un gué ou à un pont franchissant la rivière dite de « La Vigne » dans une zone marécageuse.

    La Gadelière est attesté sous les formes Gardelaria vers 1250 (pouillé), Gadelaria en 1469 (registre des contrats du chapitre de Chartres)[16].
    Le nom de la Gadelière serait issu de celui d'un chevalier nommé Gadel qui fit bâtir une forteresse et donna le nom de « La Gadelière » à son domaine[Note 5]. Une communauté se rassembla autour du château, donnant par la suite naissance à la commune de La Gadelière.
    Autre hypothèse, gadeliere ou gadellaria domus de vadum, qui signifie « Gué », le V remplaçant souvent le G et désignerait la « maison du gué », endroit où l'on peut passer une rivière sans perdre pied.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Le hameau de Launay est une ancienne commanderie de la maison du Temple qui faisait partie de la baillie templière de Chartres devenue commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem puis rattachée ensuite à la commanderie de Villedieu-en-Dreugesin[17],[18].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires à partir de 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1953 1977 Yves Bohec SE  
    1977 2008 Guy Naveau UMP  
    2008 2014 Arlette Bintein    
    mars 2014 En cours Françoise Poulet[19],[20]   Ancienne cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

    En 2018, la commune comptait 502 habitants[Note 6], en diminution de 7,72 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,22 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    284311309325318353378374376
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    388558584525507451443427411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    388398372344375384365384396
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    376311305406455476453516510
    2018 - - - - - - - -
    502--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Château de la Gadelière

    Château de la Gadelière,  Inscrit MH (1992)[1],[25].

    Autres lieux et monuments

    • L'église Saint-Denis, XIe, XVIe et XIXe siècles ;
    • Face à la mairie du village, un buste représentant Maurice de Vlaminck, réalisé en 1962 par un ami du peintre, le sculpteur Paul Belmondo ;
    • Le hameau de Launay[Note 7], une ancienne commanderie.

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice de Vlaminck (1876-1958) : il habitait à la Tourilière où sa fille vit toujours. Il est enterré dans le cimetière communal. Sur sa tombe, simple pierre de granit, sont gravés ces mots : « Je n'ai jamais rien demandé, la vie m'a tout donné. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai peint ce que j'ai vu ».
    • La princesse Véra Obolensky (1911-1944), grande figure de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors d'une cérémonie organisée à Rueil en 1958, elle fut décorée de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre à titre posthume. On trouve trace de cette cérémonie sur le monument aux morts du village (l'inscription est d’ailleurs erronée car Véra Obolensky fut décapitée et non fusillée par les nazis).
    • Le dessinateur Marcel Mordekhaï Gotlieb dit Gotlib (1934-2016), alors âgé de 8 ans, se cacha avec sa sœur chez les fermiers Coudray pendant l'occupation nazie afin d'échapper aux rafles de juifs. Blanche Coudray née Baillon (1881-1995), nourrice, est reconnue à titre posthume en 2012 Juste parmi les nations[26], ainsi que Léontine Baillon née Moutes (1884-1962) et Paul Baillon (1900-1974), agriculteur[27].
    • Magali (1898-1986), romancière, « la femme aux cent romans » ayant écrit sous plusieurs pseudonymes des romans sentimentaux. Médaillée de la Résistance et chevalier de la Légion d'honneur, sa sépulture est située dans le cimetière communal, à côté de celle de Maurice de Vlaminck.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Le château, attesté en 1342, appartient au type des maisons-fortes qui se sont multipliées au cours de la guerre de Cent Ans.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. 48° 43′ 29″ N, 0° 58′ 51″ E .

    Références

    1. « Château de la Gadelière », notice no PA00097250, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 858.
    16. Lucien Merlet et Antoine-Auguste Sabarthès, Dictionnaires topographiques de la France : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, vol. 11, Eure-et-Loir, imprimerie impériale, , p. 77.
    17. Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p. (lire en ligne), p. 119, 125-126
    18. Charles Métais, Les Templiers en Eure-et-Loir : Histoire et Cartulaire, Chartres, coll. « Archives du diocèse de Chartres » (no VII), , 263 p. (lire en ligne), p. LIII-LIV
    19. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Claire Béguin, « Découvrez la forteresse secrète de Rueil-la-Gadelière », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
    26. « Coudray Blanche », sur https://yadvashem-france.org, .
    27. « Baillon Paul, Baillon Léontine », sur https://yadvashem-france.org, .
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