Rue des Enfants-Rouges
La rue des Enfants-Rouges est une ancienne rue de Paris aujourd'hui disparue. C’est depuis 1874 une portion de la rue des Archives.
Pour les articles homonymes, voir Enfants-Rouges.
Anc. 7e arrt Rue des Enfants-Rouges
(absorbée en 1874) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 7e | |
Quartier | Mont-de-Piété | |
Début | Rue Pastourelle | |
Fin | Rue Portefoin Rue Molay |
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Morphologie | ||
Longueur | 88 m | |
Largeur | 11 m | |
Historique | ||
Dénomination | 1536 | |
Ancien nom | Rue du Chantier-du-Temple | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation
Longue de 92 m, la rue commençait au 22, rue Pastourelle et au 10, rue d'Anjou, pour finir au 11, rue Portefoin et au 2, rue Molay[1].
Origine du nom
Elle doit son nom à la présence de l'hospice des Enfants-Rouges, dont les vestiges son visibles au 90, rue des Archives. Son nom subsiste dans le marché des Enfants-Rouges.
Historique
Elle était à l'origine une section de la rue du Grand-Chantier[1].
Après la fondation de l'hospice des Enfants-Rouges, la rue prend le nom de ce dernier en 1536. Après la disparition de l'établissement, réuni à l'hôpital des Enfants-Trouvés de Paris, elle reprend son nom d'origine.
Elle est citée sous le nom de « rue des Enffens rouges » dans un manuscrit de 1636.
La largeur de la rue est fixée à 8,50 m en 1799 et 11 m en 1835[1]. L'alignement de la rue pour former un grand axe traversant le Marais est déclaré d'utilité publique le [2]. Cet alignement n'a toutefois pas été exécuté.
En 1805, elle est de nouveau dénommée « rue des Enfants-Rouges[1] ».
La rue est incorporée à la rue des Archives en 1874[3].
Références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, deuxième édition de 1855, p. 197 [lire en ligne].
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 23 mai 1863 », p. 348.
- op. cit., « Arrêté du 25 juin 1874 », p. 102.