Rue Vendôme
La rue Vendôme est une rue située dans les 6e et 3e arrondissements de Lyon.
Rue Vendôme | ||
La rue Vendôme, près du cours Gambetta, dans le 3e arrondissement | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 53″ nord, 4° 50′ 45″ est | |
Pays | France | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Ville | Lyon | |
Quartier(s) | 6e arr., 3e arr. | |
Début | Avenue de Grande Bretagne | |
Fin | Cours Gambetta | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Anciens noms | avenue de Vendôme (sud) avenue de Grammont (nord) |
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Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Situation
Elle a pour tenant l'avenue de Grande Bretagne, qui longe le Rhône, dans le 6e arrondissement, et s'achève sur le cours Gambetta, dans le 3e arrondissement, après avoir traversé la place Guichard, dans le 3e.
Histoire
La rue est tracée au début du XIXe siècle, dans le respect du plan en damier imposé aux Les Brotteaux par Jean-Antoine Morand depuis le XVIIIe siècle[1], et fut ouverte en 1835[2]. Jusqu'en 1855, la première partie de la rue, au nord du Cours Franklin Roosevelt (alors appelé Cours Morand), fut nommée rue de Grammond en hommage à Luc Urbain de Bouexic, comte de Guichen[3]. Elle fut renommée rue des Martyrs parce que des gens y ont été abattus lors des événements de 1793[4]. En 1939, une partie de la rue devint la rue Jean-Marie Chavant[2].
La partie nord de la rue fut dessinée par l'architecte lyonnais Jean-Antoine Morand à la fin du XVIIIe siècle, quasiment terminée en 1848[3], puis allongée vers le sud par le préfet Claude-Marius Vaïsse en 1857. Plusieurs maisons de la rue furent bâties par les architectes Journoud, Lablatinière, Prosper Bissuel et Felix Bellemain. En , la manufacture du facteur d'orgues Joseph Merklin s'installa au numéro 11. Le dessinateur Pierre-Marie Mortamais vécut dans la rue en 1895[5].
Architecture et associations
Dans la rue, on trouve un lieu de culte appartenant à l'Église adventiste du septième jour, les consulats de Suède, de Malte et d'Italie, des magasins principalement d'alimentation et d'ameublement, des écoles, des restaurants, une bibliothèque de généalogie, une centre des Alcooliques Anonymes et beaucoup de cabinets de docteurs, entre autres.
La rue débute avec des maisons toutes alignées, puis se rétrécit jusqu'à la Place Puvis et est alors bordée de trois maisons d'un seul étage et de quelques immeubles de classe moyenne datant de la fin du XIXe siècle. Après l'Église de la Rédemption, il y a quelques immeubles de cinq étages datant du XIXe siècle et richement décorés avec des balcons en fer forgé. Puis, après la rue de Sèze, la rue devient très large et est bordée avec une double rangée d'arbres et des bâtiments à la façade sculptée. Ensuite, l'architecture est simple mais variée avec des maisons de toutes les époques. Une maison est entièrement recouverte de tuiles roses. Une lyre de fer peut être aperçue sur le balcon du numéro 280[6].
Adresses remarquables
- Mick Micheyl est née au 201 de la rue.
- Léon Vallas a vécu au 286 de la rue, de 1936 à sa mort.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rue de Vendôme » (voir la liste des auteurs).
- Jean Pelletier, Connaître son arrondissement : le 3e. De la Guillotière à la Part-Dieu, de Montchat à Monplaisir, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 94 p. (ISBN 2-84147-076-8)
- Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, ELAH, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8), p. 305
- Jean Pelletier, Lyon pas à pas — son histoire à travers ses rues — Presqu'île, rive gauche du Rhône, quais et ponts du Rhône, Roanne / Le Coteau, Horvath, , 222 p. (ISBN 2-7171-0453-4), p. 104
- Robert Brun De La Valette, Lyon et ses rues, Paris, Le Fleuve, , p. 257
- Louis Meynard, Dictionnaire des lyonnaiseries — Les hommes. Le sol. Les rues. Histoires et légendes, vol. 4, Lyon, Jean Honoré, (réimpr. 1982), p. 152
- « Rue de Vendôme », Rues de Lyon (consulté le )