Rue Yvonne-Le-Tac

Orientée est-ouest, longue de 189 mètres, elle commence au 7, rue des Trois-Frères et se termine place des Abbesses et au 2, rue La Vieuville. Elle est à sens unique, en direction de la place des Abbesses.

La station de métro la plus proche est la station Abbesses, où circulent les trains de la ligne  .

L'origine de son nom renvoie à la personne d'Yvonne Le Tac (1882-1957), institutrice et directrice de l'école des filles située au n^o 7 de cette rue. Elle fut résistante et déportée[1].

Cette voie de l'ancienne commune de Montmartre primitivement dénommée « rue Marie-Antoinette », du nom de la femme du propriétaire du terrain est classée dans la voirie parisienne par un décret du 23 mai 1863[2].

En 1879, elle prit le nom, plus simple, de « rue Antoinette », afin sans doute de ne pas évoquer le souvenir de la reine Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI, guillotinée le 16 octobre 1793[3].

Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du 27 février 1968.

• N^o 7 : emplacement de l'ancienne école des filles de la rue Antoinette, aujourd'hui collège Yvonne-Le-Tac. Avant la construction de ces groupes scolaires, cet emplacement était occupé par l'ancienne chapelle des Martyrs (ou martyrium Saint-Denis), dépendant de l'abbaye de Montmartre, et où Ignace de Loyola fonda avec ses premiers compagnons la Compagnie de Jésus[4]. On raconte aussi que le 1^er mai 1574, Marguerite de Valois et la Duchesse de Nevers vinrent secrètement dans la crypte de cette chapelle pour y ensevelir les corps de Joseph Boniface de La Môle et d'Annibal de Coconas, torturés et décapités la veille en place de Grève[3].
• N^o 9 : emplacement de l'ancien couvent des Dames auxiliatrices du Purgatoire fondée en 1133 par Louis le Gros.
• N^o 11 : Crypte du martyrium de saint Denis
• N^o 18 : ici est né le 10 septembre 1852, l'artiste peintre Henri Gervex (1852-1929).

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