Rue Prémion

La rue Prémion est une voie située dans le centre-ville de Nantes, en France.

Rue Prémion

Les façades de la rue Prémion
Situation
Coordonnées 47° 13′ 02″ nord, 1° 32′ 57″ ouest
Pays France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Rue Henri-IV
Fin Rue Mathelin-Rodier
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création Moyen Âge
Anciens noms Rue Brutus
Monuments Decré
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nantes

Description

Une devanture de la rue Prémion

La rue Prémion, qui relie la rue Henri-IV à la rue Mathelin-Rodier, est pavée et fait partie d'un secteur piétonnier ; la circulation automobile y est restreinte. Elle est tracée au nord du château des ducs de Bretagne et de la place Duchesse-Anne, tandis qu'au sud on trouve l'extrémité du cours Saint-Pierre auquel on accède par des escaliers, dont l'un est agrémenté du monument aux morts de la guerre de 1870.

Dénomination

La voie a été dénommée en hommage à Jean-Baptiste Gellée de Prémion (1711-1794), avocat au Parlement, subdélégué de l'intendance de Bretagne et maire de Nantes ; à l'origine elle s'intitulait « rue de Prémion ». Elle a momentanément été baptisée « rue Brutus » durant la Révolution[1].

Historique

L'enceinte gallo-romaine de Nantes franchissait le centre de la rue, dans laquelle on trouvait jusqu'au XIXe siècle des vestiges de la muraille, réutilisée lors de la constitution des remparts des XIIe et XVe siècles.

En 1788, l'architecte Mathurin Crucy établit le plan d'un café à l'angle de la rue Prémion du cours Saint-Pierre[2].

Le , la poudrière située dans la « tour des Espagnols » du château des Ducs explose. La rue Prémion, qui porte alors le nom de « rue Brutus », est l'une des plus touchées, la « tour des Espagnols » se trouvant à proximité. Quinze personnes sont tuées dans la rue, où onze maisons sont endommagées[3].

Architecture et éléments remarquables

  • Sur la façade du no 4, à l'entresol, une plaque a été apposée à la mémoire du général Gustave de Cornulier-Lucinière (1855-1928), qui s'est illustré lors de la Première Guerre mondiale[4].

Références

  1. Pied 1906, p. 242.
  2. « Cours Saint-Pierre, café, élévation sur la rue Prémion. », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  3. Jean-Charles Renoul, Explosion de la poudrière au château de Nantes, Nantes, Mme veuve Mellinet, (notice BnF no FRBNF31199344, lire en ligne).
  4. Charlis de Cornulier Lucinière, « En souvenir du général de Cornulier Lucinière », Annales de Nantes et du Pays nantais, Nantes, Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 260, , p. 13 (ISSN 0991-7179).
  5. Kahn 1989, p. 23-27.
  6. de Berranger 1975, p. 102.

Voir aussi

Bibliographie

  • Claude Kahn, Statues figuratives de Nantes, Nantes, Ouest Éditions - Université inter-âges de Nantes, , 126 p. (ISBN 2-907490-05-2), p. 23-29.

Articles connexes

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