Rue Le Brun

La rue Le Brun est une voie du quartier de la Salpêtrière dans le 13e arrondissement de Paris.

Ne doit pas être confondu avec Rue Lebrun.
Pour les articles homonymes, voir Le Brun.

13e arrt
Rue Le Brun

La rue Le Brun à l'angle de la rue Nicolas-Roret
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Salpêtrière
Début 55, boulevard Saint-Marcel
Fin 47, avenue des Gobelins
Morphologie
Longueur 330 m
Largeur 14 m
Historique
Création Avant le XVIe siècle
Dénomination
Ancien nom Rue des Fossés-Saint-Marcel
Géocodification
Ville de Paris 5366
DGI 5433
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue Le Brun est desservie par la ligne à la station Les Gobelins, ainsi que par la ligne de bus RATP 274791.

Origine du nom

Elle doit son nom au peintre et décorateur Charles Le Brun, en raison de la proximité de la Manufacture des Gobelins dont il fut le premier directeur à la fin du XVIIe siècle[1].

Historique

Cette rue est une ancienne partie de la rue des Fossés-Saint-Marcel qui fut amputée de sa section au sud du boulevard Saint-Marcel en 1867 pour devenir l'actuelle rue. Son tracé arrondi correspond au fossé d'une nouvelle enceinte, créée au milieu du XIVe siècle, 150 mètres au sud d'une précédente muraille pour protéger le bourg Saint-Marcel, agglomération autonome extérieure à Paris jusqu'en 1724. Une porte dans l'enceinte, la "porte Saint-Marcel" ou "nouvelle porte Poupeline" pour la distinguer de l'ancienne porte à l'angle de la rue de la Reine Blanche, était située à l'angle de la rue Le Brun et de l'avenue des Gobelins qui était un tronçon de la rue Mouffetard, voie étroite avant l'aménagement de l'avenue dans les années 1860.

Après disparition de l'enceinte dont les fossés furent comblés en 1557 et en 1561, la rue s'est nommée "rue des Hauts-Fossés-Saint-Marcel"[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Au no 20, le pavillon Jean de Julienne datant du XVIIIe siècle est classé aux monuments historiques depuis 1962[3]. Cette folie a été construite en 1727 pour l’entrepreneur Jean de Jullienne. Les jardins de ce pavillon s’étendaient jusqu’aux magasins de la manufacture de toiles de drap et de teinture à l’écarlate rue de la Reine-Blanche.

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 28.
  2. Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris : promenades au long des murs disparus, Paris, Parigramme, , 248 p. (ISBN 2-84096-322-1), p. 227-228
  3. Notice no PA00086603, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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