Rue Jean-de-Tournes

Elle relie la rue du Président-Édouard-Herriot à la place de la République.

Elle rend hommage à l'imprimeur Jean de Tournes qui y tint boutique au milieu du XVI^e siècle[1].

Cette voie qui est dénommée à l'origine « rue Raisin » ou « rue du Raisin », est attestée en 1380[2] en raison d'une enseigne en forme de grappe de raisin qui indiquait l'atelier d'un imprimeur. L'imprimeur Jean de Tournes s'installe dans la rue et ouvre une imprimerie à l'enseigne des Deux-vipères. En 1585, son fils, qui avait pris sa succession, quitte Lyon pour s'installer à Genève pour des raisons religieuses[1].

Elle prend sa dénomination actuelle le 13 novembre 1863.

Dans la rue vécut également à la Renaissance l'imprimeur François Fradin ; il y possédait une maison. Chef du pennon Annemond Perret, il est le beau-père de Corneille de Lyon[3].

Une madone située à un des coins de la rue est l'œuvre de Rodolphe Galli[4].

• Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Brignais, Éditions des traboules, coll. « Mémoires de la ville », 2003 (1^re éd. 1922), 412 p. (ISBN 2-911491-57-2, notice BnF n^o FRBNF39047787)
• Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Rues de Lyon à travers les siècles : (XIVe-XXIe siècles), Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2002, 333 p. (ISBN 2-84147-126-8)
• Anne Dubois de Groër, Corneille de La Haye dit Corneille de Lyon, Paris, Arthena, 1996, 311 p. (ISBN 2-903239-21-5, notice BnF n^o FRBNF36163213)

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