Rue Franklin (Lyon)
La rue Franklin est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.
Rue Franklin | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 11″ nord, 4° 49′ 36″ est | |
Pays | France | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Ville | Lyon | |
Quartier(s) | Ainay (2e arr.) | |
Début | Quai Maréchal-Joffre | |
Fin | Quai du Docteur-Gailleton | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Anciens noms | rue de la Reine | |
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Situation et accès
La rue débute sur le quai Maréchal-Joffre et se termine sur le quai du Docteur-Gailleton. Elle est traversée par les rues Vaubecour, d'Enghien, Henri-IV, Auguste-Comte, et de la Charité. La circulation se fait en sens unique du quai Gailleton au quai Joffre avec un stationnement des deux côtés[1].
La ligne a un arrêt Franklin à l'angle de la rue de la Charité et de la rue Franklin et un autre arrêt nommé Ainay à l'angle de la rue Franklin et Vaubecour[2].
Origine du nom
Anciennement rue de la Reine, elle est dédié en 1879 à Benjamin Franklin[3] (1706-1790) inventeur, homme politique, et l'un des pères fondateurs des États-Unis. Franklin est venu à Lyon en 1785 et nommé membre associé de l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[4].
Histoire
En 1548, le confluent se trouvait à cet endroit[1].
Clair Tisseur (1827-1895) dit Nizier du Puitspelu a vécu au N°10 de 1858 à 1877[5].
Charles Maurras a vécu au numéro 28 bis lors de Seconde Guerre mondiale[6].
L’archéologue Camille Germain de Montauzan (1862-1942) a vécu au 57 jusqu'à sa mort[7]. Il rédige une étude sur les aqueducs antiques, un plan de la grotte Bérelle et mène les fouilles du théâtre antique[1].
L'architecte Jules Paulet (1866-1953) a vécu au 26. On lui doit l'église du Sacré-Cœur[1].
Le 2 décembre 1969, Pierre Rémond dit Nenœil, du gang des Lyonnais,[8] se rend au café de la Mairie, à l'angle de la rue d'Enghien et Franklin, et tire sur le sous-brigadier Jean Bianchini qui riposte et tue Pierre Rémond. Le sous-brigadier Bianchini meurt plus tard de ses blessures[9].
Notes et références
- « Rue Franklin », sur https://www.ruesdelyon.net (consulté le )
- « Plan du réseau », sur https://www.tcl.fr (consulté le )
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 219
- Émile Bélot, Benjamin Franklin : chef de la démocratie américaine, Lyon, F.Plan, (lire en ligne), p. 3
- Académie du Gourguillon, De la Grand'Côte au Gourguillon : contes lyonnais des autrefois, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 277 p. (ISBN 978-2-402165228)
- Roger Joseph, Le poète Charles Maurras ou la muse intérieure, Points et Contrepoints, , 223 p., p. 66
- Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Dumoulin, , p. 29
- « Pierre Rémond avait commis avec ses complices quatre-vingt-trois actes de banditisme », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Jean Bianchini », sur http://policehommage.blogspot.com (consulté le )
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