Rue Fondary

La rue Fondary est une rue du 15e arrondissement de Paris.

15e arrt
Rue Fondary

La rue Fondary, vue depuis la rue de la Croix-Nivert.
Situation
Arrondissement 15e
Quartier Grenelle
Début 23, rue de Lourmel
Fin 40, rue de la Croix-Nivert
Morphologie
Longueur 650 m
Largeur 10 m
Historique
Création Vers 1837
Dénomination 1867
Géocodification
Ville de Paris 3720
DGI 3705
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue Fondary est une voie publique située dans le 15e arrondissement de Paris. Elle débute au 23, rue de Lourmel et se termine au 40, rue de la Croix-Nivert. C'est une rue à sens unique, accessible uniquement en direction de la rue de la Croix-Nivert.

Elle croise la rue Violet et la rue du Commerce. La rue Henri-Duchène, la rue Tournus, la rue Ginoux, la rue Gaston-de-Caillavet et la rue Beaugrenelle commencent ou aboutissent rue Fondary.

Origine du nom

Cette rue rend hommage à M. Fondary, maire de Vaugirard de 1821 à 1830, un des fondateurs du village de Grenelle[1]. Celui-ci a aussi donné son nom à la villa Fondary, qui débute au 81, rue Fondary et se termine en impasse.

Historique

Ancienne voie de la commune de Grenelle, elle est créée vers 1837 dans le cadre du développement du lotissement Violet[2]. Elle intègre la nomenclature des rues de Paris par décret du et prend son nom actuel en 1867.

Cette rue est le théâtre de deux affaires criminelles  ayant toutes deux fait deux morts  abondamment commentées par la presse.

  • Survenue fin 1923[3], la première, du fait de l'origine du meurtrier, imprime dans les esprits la peur des indigènes algériens et est une des raisons de la création du Service de surveillance et de protection des indigènes nord-africains (SSPINA) en 1925. Le SSPINA est une création du Conseil municipal de Paris dont les différents services sont placés sous la responsabilité directe du cabinet du préfet de police[4].
  • La seconde affaire est liée à l'incendie volontaire en début de soirée le , accompagné d'une forte explosion, d'un appartement situé au numéro 42 de la rue[5]. Après la découverte du corps carbonisé d'une escort girl espagnole, dont la mort a été provoquée par le sinistre, puis, le suivant, de celui d'une prostituée colombienne dans une cave de la rue Sauffroy, qui aurait en fait été poignardée dans l'appartement de la rue Fondary la veille de l'incendie, l'enquête conduit à l'arrestation de sept individus[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Références

  1. « Rue Fondary », mairie de Paris, www.v2asp.paris.fr.
  2. Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 9782862534923), p. 74.
  3. « Un Algérien tue deux femmes et en blesse deux », Le Figaro, 8 novembre 1923, 4e colonne en bas.
  4. Emmanuel Blanchard, « La dissolution des Brigades nord-africaines de la préfecture de police : la fin d’une police d’exception pour les Algériens de Paris (1944-1953) », Institut d'histoire du temps présent (consulté le ).
  5. Soren Seelow, « Les flammes fatales de la rue Fondary », Le Monde, 5 janvier 2018.
  6. « Paris : l'incendie cachait un homicide », Le Parisien, 9 novembre 2016.
  7. Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 9782862534923), p. 81.
  8. « Jean Benoit-Lévy », www.cinema-francais.fr.
  9. Nicole Racine, « Cédric Weis, Jeanne Alexandre (1890-1980). Une pacifiste intégrale », sur Le Maitron, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Lien externe

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