Rudolf Gnägi

Rudolf Gnägi, né le (originaire de Schwadernau) et décédé le , est un homme politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre. Il est conseiller fédéral de 1966 à 1979 et président de la Confédération en 1971 et 1976.

Rudolf Gnägi

Rudolf Gnägi en 1979.
Fonctions
79e conseiller fédéral

(14 ans)
Élection
Réélection

Prédécesseur Friedrich Traugott Wahlen
Successeur Leon Schlumpf
Chef du Département militaire

(12 ans)
Prédécesseur Nello Celio
Successeur Georges-André Chevallaz
Président de la Confédération suisse

(1 an)
Réélection
Prédécesseur Pierre Graber
Successeur Kurt Furgler

(1 an)
Élection
Prédécesseur Hans Peter Tschudi
Successeur Nello Celio
Chef du Département des transports et communications et de l'énergie

(2 ans et 6 mois)
Prédécesseur Willy Spühler
Successeur Roger Bonvin
Conseiller national

(12 ans, 3 mois et 27 jours)
Législature 34e à 37e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Schwadernau (Suisse)
Origine Canton de Berne
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Köniz (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Diplômé de Université de Berne
Profession Avocat
Conseillers fédéraux de Suisse
Présidents de la Confédération suisse

Biographie

Études

Il fréquente le Gymnase de Bienne puis poursuit des études de droit à l'Université de Berne.

Il acquiert le brevet d'avocat bernois en 1943 et pratique le barreau pendant deux ans.

Carrière

De 1946 à 1952, il est secrétaire des sections nationale et bernoise du Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB, aujourd'hui UDC) ainsi que de l'Association des paysans bernois.

Conseiller d'état bernois

De 1952 à 1965, il est membre du Conseil exécutif (gouvernement cantonal) du canton de Berne, et assume la direction de l'Économie publique.

Il siège comme PAB au Conseil national de 1953 à 1965. Il préside le groupe parlementaire PAB de 1963 à 1965.

Conseiller fédéral

Il est élu au Conseil fédéral le .

Il dirige le Département des transports, des communications et de l'énergie du au .

Comme ministre des Transports, il se rend à Moscou pour signer un accord de trafic aérien avec l'URSS. Il est le premier membre du gouvernement fédéral à avoir effectué une visite dans ce pays.

Il dirige le Département militaire fédéral du jusqu'au

Au Département militaire, il s'occupe du rapport sur la politique de sécurité de la Suisse.

La fusée antichar Nora connut un échec et le char 68 des difficultés de mise au point.

Le gouvernement refuse l'acquisition d'avions Corsair.

L'introduction des Tiger se passe sans difficultés.

L'initiative pour un contrôle renforcé des armements et contre les exportations d'armes (suite des scandales de ventes d'armes lors de la guerre de Biafra, Nigeria) ne fut rejetée qu'à 8000 voix de différence.

Gnägi dut chercher une solution au problème des objecteurs de conscience (service civil après le rejet d'une initiative populaire.

Son projet d'article constitutionnel sur la gymnastique et le sport fut accepté sans difficultés.

Il est président de la Confédération suisse en 1971 et en 1976.

Il laisse le souvenir d'un homme solide et déterminé à la tête du ministère de la Défense.

Le sous-pull à col roulé (appellation militaire: Tricot 75) de l'armée suisse porte son nom, le Gnägi, car il fut adopté durant son mandat au département militaire, en 1975.

Bibliographie

  • Urs Altermatt, Le Conseil fédéral - Dictionnaire biographique des cent premiers conseillers fédéraux, Yens-sur-Morges, Cabedita, (lire en ligne) [détail des éditions]

Liens externes

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