Rouvres-en-Woëvre

Rouvres-en-Woëvre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Rouvres.

Rouvres-en-Woëvre

Église Saint-Julien.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Étain
Maire
Mandat
Pierre-Marie Meyer
2020-2026
Code postal 55400
Code commune 55443
Démographie
Population
municipale
598 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 11″ nord, 5° 41′ 25″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 259 m
Superficie 16,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Étain
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouligny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Rouvres-en-Woëvre
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Rouvres-en-Woëvre
Géolocalisation sur la carte : France
Rouvres-en-Woëvre
Géolocalisation sur la carte : France
Rouvres-en-Woëvre

    Géographie

    La base d'hélicoptères du 3e RHC d'Étain Rouvres se situe à l'entrée du village.

    Urbanisme

    Typologie

    Rouvres-en-Woëvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étain, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (31,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,8 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Première mention : « Rubrun », de robur, le chêne rouvre.

    Histoire

    Terre donnée à l'abbaye Saint Paul de Verdun en 1240.

    Affranchi en 1274 par les Florange et Robert de Watronville. Jadis : Barrois, bailliage et prévôté d'Etain.

    L'ancien château du XIIIe siècle appartenait aux seigneurs d'Apremont puis aux comtes de Bar.

    Le Moulin de Rouvres est mis en route en 1460.

    Totalement détruit le , l'infanterie bavaroise bombarde le village, avant de l'incendier et de massacrer une partie de la population, faisant 70 morts.

    Au début des années 1950, Rouvres est un village typiquement lorrain avec de nombreuses fermes : Frizon, Perrin, Woisard, Billy, Goeury, Morin, François, Grandthil, Ro, Streiff, Besinius et ceux des écarts du Moulin et de Rosa. Il existait encore des commerces : trois débits de boisson, un tabac, une boucherie, un bazar/quincaillerie, une épicerie et une boulangerie, un petit bureau de poste tenu par le garde-champêtre, le tout pour une population d'environ 270 personnes. Le maire s'appelait Leloup.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981   Pierre Mangeot    
    mars 2001 mars 2008 Serge Romanello    
    mars 2008 août 2009 Claude Guissard    
    août 2009 mai 2020 Lucie Dousster    
    mai 2020 En cours Marie-Pierre Meyer [8]    

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2018, la commune comptait 598 habitants[Note 3], en diminution de 10,21 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    517550581551653718700725772
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    767752746650648597626658616
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    586534493257304266264244385
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    318332347301318412587767614
    2018 - - - - - - - -
    598--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • La mairie-école avec beffroi.
    • Vestiges préhistoriques situé sur le passage du diverticule romain de Senon à Hannonville-au Passage.
    • Rosa, déjà cité en 1049, ancienne cense de l'abbaye Saint Paul.
    • Anciennes industries : moulin, carrières, apiculture, carrosserie, brasserie.

    Édifices religieux

    Chapelle de la base aérienne.
    • L'église Saint-Julien, reconstruite de 1924 à 1932, remplace celle de 1864.
    • La chapelle de la base aérienne (XXe siècle).

    Personnalités liées à la commune

    • Adolphe Lalyre (1848-1933), peintre né à Rouvres le de Joseph Lalire, mécanicien demeurant à Rouvres, et de Françoise Claire Gillant.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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