Rosario Murillo
Rosario Murillo Zambrana, née le à Managua, est une poétesse, révolutionnaire sandiniste et femme d'État nicaraguayenne. Elle est l'épouse du président du Nicaragua Daniel Ortega et la vice-présidente du pays depuis le .
Rosario Murillo | |
![]() Rosario Murillo en 2017. | |
Fonctions | |
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Vice-présidente de la République du Nicaragua | |
En fonction depuis le (4 ans, 8 mois et 4 jours) |
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Élection | |
Président | Daniel Ortega |
Prédécesseur | Omar Halleslevens |
Porte-parole du gouvernement nicaraguayen | |
En fonction depuis le (14 ans, 8 mois et 4 jours) |
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Président | Daniel Ortega |
Première dame du Nicaragua | |
En fonction depuis le (14 ans, 8 mois et 4 jours) |
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Prédécesseur | Lila T. Abaunza |
Biographie | |
Nom de naissance | Rosario Murillo Zambrana |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Managua (Nicaragua) |
Nationalité | Nicaraguayenne |
Parti politique | FSLN |
Conjoint | Daniel Ortega |
Diplômée de | université de Cambridge |
Profession | professeur femme de lettres |
Religion | catholicisme |
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Biographie
Membre du FSLN depuis 1969, elle est députée à l'Assemblée nationale de 1984 à 1990 pendant le premier mandat de Daniel Ortega.
Lorsque ce dernier est réélu à la présidence, elle est nommée porte-parole du gouvernement, fonction qu'elle occupe depuis le .
Elle est élue vice-présidente de la République lors des élections générales du , aux côtés de son mari, réélu au premier tour pour un troisième mandat consécutif[1]. Elle prend ses fonctions le .
En 2018, alors que des manifestations secouent le pays, et que son mari est accusé de dérive autoritaire afin de se maintenir au pouvoir, elle est la principale organisatrice de sa communication, dans un contexte où le système médiatique est cadenassé. Elle apparaît ainsi chaque jour sur les chaînes de télévision d'État afin de freiner la contestation, mêlant ses monologues de références bibliques et cosmiques. Elle traite notamment les protestataires de « vampires assoiffés de sang » et les accuse d'avoir « fabriqué » des morts tués par la police du régime (alors qu'Amnesty International en recense 320)[2].
Œuvres (sélection)
- Gualtayán (1975)
- Sube a nacer conmigo (1977)
- Un deber de cantar (1981)
- Amar es combatir (antología) (1982)
- En espléndidas ciudades (1985)
- Las esperanzas misteriosas (1990)
Notes et références
- EE UU califica de “proceso viciado” las elecciones de Nicaragua, El País, 7 novembre 2016.
- Alix Hardy, « Le Nicaragua sous la coupe des Ortega », Le Figaro, 15-16 décembre 2018, p. 12.