Rock'n'Roll Mops

Le Rock'n'roll Mops est une salle de concert rock alternative à Lyon qui a existé durant deux mois, du [1] au [2] en lieu et place de l'ancien dancing "Le Trianon"[3]. Créée par Philippe et Jean-Michel Demonet[3], elle était située au 25 bis de la rue Edison dans le troisième arrondissement. Créé au départ pour une expérimentation de 3 mois[4], le Rock'n'roll Mops a dû fermer prématurément à cause de problèmes de sécurité et de difficultés avec la municipalité[5].

Rock'n'Roll Mops
Affiche présentant des concerts de Jacques Higelin
Type Salle de concert
Lieu Lyon, France
Coordonnées 45° 45′ 24″ nord, 4° 50′ 52″ est
Inauguration 28 avril 1978
Fermeture 30 juin 1978
Capacité 100 / 250 / 800

Géolocalisation sur la carte : Lyon

Histoire

Le samedi au théâtre antique de Fourvière est organisé la soirée New wave French connection en soutien à la salle menacée de fermeture[6]. Cette soirée qui fait date dans l'histoire du rock à Lyon regroupe de nombreux artistes comme Bijou, Téléphone et Little Bob Story (et des groupes locaux comme Starshooter, Electric Callas, Ganafoul ou Marie et les Garçons[7]) et réunit plus de 5 000 spectateurs[8].

La salle porte le nom de l'un des quatre premiers morceaux de rocks français composés en 1956 par Henri Cording (alias Henri Salvador), Vernon Sinclair (alias Boris Vian) et Mig Bike (alias Michel Legrand)[9].

Il existe une vidéo montrant l'atmosphère de cette salle.

Disposition

Le Rock'n'Roll Mops était composé de trois salles réparties sur trois étages : une de 800 places, une autre de 250 et la dernière d'environ 100 places. Il y avait aussi une piste de danse et des box autour de la scène pour pouvoir se retrouver à plusieurs[1].

Programmation

Affiche de concerts du Rock' n' roll Mops à Lyon (du 20 au 29 juin 1978).

Le lieu a été inauguré le par un concert de Jacques Higelin[3] (qui s'y reproduira les 16, 17 et suivants). D'autres groupes s'y sont produits[10] tels que Soft Head (le )[11], Little Bob Story, Au Bonheur des dames, Electric Callas, Marie et les Garçons, Starshooter, Ganafoul (le ), Téléphone (le ), Johnny Thunder (le ), Talking Heads (le ), Bijou (le ), Vortex (le )[12], Factory, Rotters et Afto[2].

Références

  1. B.S., « Rock'n'Roll Mops : Au printemps la nuit s'allonge », Libération,
  2. « La dernière valse du Rock and roll mops », Libération,
  3. Philippe RASSAERT, « Rock’n Rhône 1/4 : Une bataille pour les salles rock, 1976-1995 », L'Influx, (lire en ligne)
  4. « Le Rock'n' Roll Mops a ouvert ses portes vendredi », Le Progrès,
  5. « La sécurité, ça va, ça vient », Libération,
  6. L.C., « La fermeture du Rock and Roll Mops », Le Progrès,
  7. Cyrille Michaud, « Lyon, capitale du Rock 1978-1983 : playlist de mars », ACIM, (lire en ligne)
  8. Robert Belleret, « Lyon : le rock en quarantaine », Le Matin, 13-14 janvier 1979
  9. « BORIS VIAN ET LE ROCK AND ROLL », sur Site de Valeriy Orlov sur Boris Vian
  10. Exposition Lyon capitale du rock 1978-1983 Bibliothèque municipale de Lyon Le Rock'n'roll Mops
  11. calyx-canterbury.fr > Elton Dean Chronology
  12. Affiche de concert Rock n' roll Mops à Lyon (Lyon capitale du rock - 1978-1983)
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