Robert B. Silvers
Robert B. Silvers (Robert Benjamin Silvers), né le à Mineola dans l’État de New York et mort le à New York est un journaliste américain, co-fondateur et directeur de la New York Review of Books.
Biographie
Robert B. Silvers est le fils d’un homme d’affaires et d’une critique musicale du New York Globe[1]. En 1947 il est diplômé en philosophie de l'Université de Chicago.
Il effectue son service militaire au siège de l’OTAN à Paris. Libéré de ses obligations militaires il reste à Paris et poursuit ses études à la Sorbonne et à l'Institut des Sciences Politiques. Toujours à Paris il devient rédacteur en chef de la Paris Review. En 1959, il va à Oxford où il est trè̠s influencé par d’Isaiah Berlin, théoricien des libertés politiques.
De retour à New-York c'est sur la suggestion d'Elizabeth Hardwick[2] et de son mari Robert Lowell qu’il fonde, en 1963, avec Barbara Epstein, la New York Review of Books[3]. Il dirige seul la revue depuis la mort de cette dernière, en juin 2006.
Dès son numéro 1 la revue est reconnue pour sa qualité, grâce aux auteurs réunis : W. H. Auden, Gore Vidal, de Mary McCarthy, Norman Mailer et William Styron, John Berryman, Robert Lowell, Robert Pen Warren[2].
Pour Marc Fumaroli Silvers «avait fini par devenir le symbole vivant de la culture commune entre les deux continents»[3].
Décorations
Robert B. Silvers est Membre de l’Académie américaine des arts et des sciences.
Il a reçu la National Humanities Medal, remise par le président Obama en 2013[4].
Il est chevalier de la Légion d’Honneur (1998) et chevalier de l’Ordre national du mérite (1988).
Notes et références
- Josyane Savigneau, « Mort de Robert Silvers, cofondateur de la « New York Review of Books » », Le Monde,
- Mark Danner, Isabelle Hausser, Conversation pour un anniversaire, Commentaire 2013/3 (Numéro 143) «l’idée de la New York Review vient de bien plus loin ; elle remonte à 1959 et à l’article d’Elizabeth Hardwick « The decline of book reviewing » (« Le déclin de la critique littéraire ») dans Harper’s. Cet article a été déterminant».
- Fumaroli Marc, La mort de Robert Silvers (1929-2017), Commentaire, 2017/3 (Numéro 159), p. 585-586. DOI : 10.3917/comm.159.0585. URL : https://www.cairn.info/revue-commentaire-2017-3-page-585.htm
- (en) Joan Didion, Zadie Smith, Alma Guillermoprieto, Elaine Blair, and Ian Buruma, et al., « Robert B. Silvers (1929–2017) », The New York Review of Books, (lire en ligne)
Liens externes
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