Rivière François-Paradis

La rivière François-Paradis est un affluent du lac Maria-Chapdelaine (versant de la rivière aux Chutes, du réservoir Pipmuacan et de la rivière Betsiamites), coulant sur la rive Nord-Ouest du fleuve Saint-Laurent, dans le territoire non organisé Mont-Valin, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Le Fjord-du-Saguenay, dans la région administrative de la Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans la Province de Québec, au Canada.

Pour les articles homonymes, voir Paradis (homonymie).

Rivière François-Paradis
Caractéristiques
Longueur 7,3 km [1]
Bassin collecteur Fleuve Saint-Laurent
Régime Pluvial
Cours
Source Lac Bergeron (rivière François-Paradis)
· Localisation Mont-Valin
· Altitude 578 m
· Coordonnées 49° 06′ 57″ N, 70° 40′ 19″ E
Embouchure Lac Maria-Chapdelaine
· Localisation Mont-Valin
· Altitude 517 m
· Coordonnées 49° 10′ 10″ N, 70° 36′ 57″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l’embouchure) Décharge des lacs du Tétras et de la Paruline, décharge du lac des Crécerelles, ruisseau des Roitelets (via le lac Bergeron), ruisseau aux Oiseaux (via le lac Bergeron).
· Rive droite (à partir de l’embouchure) Décharge des lacs de la Méduse et de la Venaison, ruisseau Chasse-Midi (via le lac Bergeron), décharge (via le lac Bergeron) des lacs de la Louve et du Guide, décharge (via le lac Bergeron) du lac du Bâton, de la Boussole et Petit lac Noir, décharge d’une ensemble de lacs dont des Quatre Montagnes, des Cendres, Poisson et Culotte.
Pays traversés Canada
Province Québec
Région Saguenay-Lac-Saint-Jean et Côte-Nord
MRC Le Fjord-du-Saguenay et La Haute-Côte-Nord

La partie supérieure de la rivière François-Paradis coule dans la zec Onatchiway.

La vallée de la rivière François-Paradis est desservie par la route forestière R0201 (sens Nord-Sud), surtout pour les besoins de la foresterie et des activités récréotouristiques. Quelques autres routes forestières secondaires desservent le territoire.[1],[2],[3]

La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristique, en second[1].

La surface de la rivière François-Paradis habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.

Géographie

Les principaux versants hydrographiques voisins de la rivière François-Paradis sont :

La rivière François-Paradis prend sa source à l’embouchure du lac Bergeron (longueur : 4,9 km ; altitude : 548 m), en zone forestière[1].

À partir de l’embouchure du lac de tête, le cours de la rivière François-Paradis coule sur 7,3 km généralement vers le Nord-Est, jusqu’à la rive Sud-Ouest du lac Maria-Chapdelaine, selon les segments suivants :

  • 3,1 km vers le Nord jusqu’au pont de la route forestière R0201 ;
  • 4,2 km vers le Nord-Est jusqu’à son embouchure[1].

L'embouchure de la rivière François-Paradis se déverse sur la rive Sud-Ouest du lac Maria-Chapdelaine dans le territoire non organisé de Mont-Valin. Cette confluence de la rivière François-Paradis située à :

  • 8,0 km au Sud-Ouest du lac Itomamo ;
  • 3,3 km au Nord-Est de la route forestière R0201 ;
  • 15,3 km au Sud-Est du lac Rouvray ;
  • 29,9 km au Sud-Est de l’embouchure de la rivière aux Chutes ;
  • 32,0 km à l’Est du barrage à l’embouchure du lac Pamouscachiou ;
  • 64,8 km au Sud-Ouest de la centrale Bersimis-1 du Sud-Est du réservoir Pipmuacan ;
  • 78,3 km au Sud-Ouest du centre du village de Labrieville ;
  • 121,6 km à l’Ouest du centre-ville de Forestville ;
  • 143 km au Sud-Ouest de l’embouchure de la rivière Betsiamites[1],[4].

À partir de l’embouchure de la rivière François-Paradis, le courant coule sur 33,2 km généralement vers le Nord-Est pour aller se déverser sur la rive Sud du réservoir Pipmuacan, en traversant sur 4,0 km le lac Maria-Chapdelaine vers le Nord-Ouest, en empruntant le cours de la rivière La Maria sur 7,4 km vers le Nord-Ouest, en traversant le lac Rond sur 3,5 km vers le Nord, suivant le cours de la rivière La Sorbie sur 2,7 km, traversant le lac La Sorbière sur 9,7 km et finalement suivant le cours de la rivière aux Chutes sur 6,4 km.

Toponymie

La rivière François-Paradis évoque l'un des personnages du roman Maria Chapdelaine : récit du Canada français. Cette œuvre de Louis Hémon (1880-1913) fut publiée initialement sous la forme de feuilleton dans le journal Le Temps, à Paris, en 1914. François Paradis est l'un des trois prétendants de Maria Chapdelaine, chacun représentant un monde distinct. Le premier est l'émigré prospère établi aux États-Unis alors que le second est le défricheur, voisin et ami de la famille. Quant au dernier, François Paradis, il est coureur de bois ; il veut aussi explorer l'arrière-pays sauvage. La mort de sa mère amène Maria Chapdelaine à choisir son destin après avoir entendu des voix qui l'appellent à l'enracinement et au maintien des valeurs de la terre et de la civilisation ancestrale française[5]. Le toponyme a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[2].

Notes et références

  1. « Atlas du Canada du Ministère des ressources naturelles du Canada » (consulté le )
  2. Commission de toponymie du Québec - Banque des noms de lieux - Toponyme: Rivière François-Paradis
  3. Open Street Map - Consulté le 11 septembre 2018
  4. Recherche cartographique relative à la rivière François-Paradis, effectuée en septembre 2018 par Gaétan Veillette, historien.
  5. Ouvrage: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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