Rimplas
Rimplas [ʁɛ̃plas] est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Rimplas | |||||
Centre du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Christelle D'Intorni 2020-2026 |
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Code postal | 06420 | ||||
Code commune | 06102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rimplassois | ||||
Population municipale |
91 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 3,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 52″ nord, 7° 07′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 400 m Max. 2 649 m |
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Superficie | 24,95 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tourrette-Levens | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Rimplassois.
Géographie
Localisation
Commune située à 12 km de Saint-Sauveur-sur-Tinée.
Géologie et relief
À cheval sur deux vallées, le Val de Blore[1] et la Tinée, le village de Rimplas occupe une position stratégique.
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[2]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'Arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Rimplas, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au "[3].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[4].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :
- rivière la Tinée,
- vallons de mollières, du romarinier, de la figaïrasse, de bramafam, de cabane vieille,
- le riou.
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[6].
Voies routières
Accès par la route nationale 202 depuis le pont de la Mescla, puis la départementale 2205[7].
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur[8].
- Navette : transport gratuit pour Roquebilière[9].
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
Typologie
Rimplas est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
La commune disposait d'un plan d'occupation des sols[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Communes limitrophes
Toponymie
L’ancienneté de son implantation est attestée par l’origine de son nom, In Rege placito, qui apparaît pour la première fois en 1067 dans le cartulaire de la cathédrale de Nice. La conjonction du nom germanique ragin et du latin placitum indique que Rimplas était le siège d’une juridiction carolingienne et témoigne de son importance au Moyen Âge. Le nom se transforme en Raiplaz et Raimplaz au XIIe siècle pour devenir Rimplas en 1760.
Histoire
La rareté des sources écrites ne permet pas de connaître l’histoire du village jusqu’au début du XVIIIe siècle. Le site du village pourrait avoir été fortifié et peut-être déplacé à une époque indéterminée à l’endroit qu’il occupe actuellement. Par ailleurs, les traces d’un ensemble de constructions de pierres sèches ont été découvertes à proximité.
Un château était édifié sur le promontoire dominant le village. Sur ses ruines, l’armée française fit construire en 1928 un fort de type Maginot, un des plus puissants du Sud-Est, permettant, grâce à son artillerie, de verrouiller l’accès de la vallée de la Tinée aux troupes italiennes[18]. À un kilomètre et demi de l’agglomération se trouvent les ruines de l’église Saint-Étienne de Blora, prieuré de l’abbaye de Saint-Dalmas de Pedona mentionné dans les archives en 1351. Rimplas a eu notamment pour seigneurs les Grimaldi, depuis 1473[19].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2018, la commune comptait 91 habitants[Note 3], en diminution de 36,36 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[25] :
- Écoles maternelles et primaires à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Valdeblore,
- Collèges à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Roquebillière,
- Lycée à Valdeblore.
Santé
Professionnels et établissements de santé[26] :
- Médecins à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière,
- Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière,
- Hôpitaux à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame de la Tinée[27], Diocèse de Nice.
Économie
Agriculture
- L’étroitesse du terroir ne permettait qu’à une petite communauté d’habitants d’y subsister mais, grâce à son étagement, de la Tinée jusqu’à la haute montagne, on y cultivait l’olivier, la vigne et le blé et on y pratiquait l’élevage.
Tourisme
- Gîtes communaux[28].
- Hôtellerie du randonneur.
Commerces
- Le p’tit panier montagnard[29].
- Restaurant Le Pous café . Cuisine Niçoise et traditionnelle.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine militaire :
- Vestiges de l'ancien château du XIIe siècle,
- Ouvrage de Rimplas, d'abord appelé de la Madeleine, premier ouvrage Maginot[30],[31],[32],
- Le petit ouvrage de Fressinéa, annexe du précédent[33].
Patrimoine religieux :
- Église paroissiale Saint-Honorat, baroque, avec clocher moderne[34],
- Chapelle Sainte-Marie-Madeleine, vers le fort[35],
- Chapelle Saint-Roch, à l'entrée sud du village[36],
- Chapelle Saint-Étienne, dite Saint-Estève[37],
- 6 oratoires[38],
- Monument aux morts[39].
Patrimoine culturel et rural[40] :
- Le musée des traditions populaires présentant des outils retraçant une vie agricole et pastorale,
- La galerie de sculptures de Serge Doglio[41],
- Les fontaines et lavoirs,
- Le four communal.
Héraldique
Ses armoiries, qui comportent deux étoiles et un bourdon de pèlerin, rappellent que Rimplas appartenait au comté de Beuil et que saint Roch est patron du village.
Blason | D’or au bourdon de pèlerin mouvant de la pointe, accosté de deux étoiles de huit rais, le tout de gueules[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Le Val de Blore, large val perché ceinturé de montagnes, à cheval entre les vallées de la Vésubie et de la Tinée
- Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
- Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
- Zonage sismique de la Métropole Nice Côte d'Azyr
- L'eau dans la commune
- Table climatique
- Plan de situation
- Réseau régional de transport
- Navette : transport gratuit pour Roquebilière
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Plan d'occupation des sols
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Histoire de Rimplas. Fort de la Madeleine et son annexe de la Fraissinea
- CG06 : Le village de Rimplas
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Notre-Dame de la Tinée
- Gîtes communaux
- LE P’tit panier montagnard
- « ouvrage mixte du secteur fortifié frontalier dit ouvrage de la Madeleine ou ouvrage de Rimplas », notice no IA06000058, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- Ouvrage mixte dit ouvrage de la Madeleine, dit ouvrage de Rimplas, secteur fortifié des Alpes-Maritimes
- http://www.montnice.fr/cartographie/fr/fort-rimplas [Fort de Rimplas]
- « ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage de Fressinea », notice no IA06000057, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1 : La vallée de la Tinée, p. 46-49, Encyclopædia Niciensis, Volume V, Serre éditeur, Nice, 2004 (ISBN 2-86410-416-4) ; p. 99
- Les chapelles du village
- Chapelle Saint Roch
- Chapelle Saint Étienne de Blora
- Oratoires
- Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918
- Patrimoine culturel et rural
- La galerie de sculptures de Serge Doglio
- La Tinée : Rimplas, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
Voir aussi
Bibliographie
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée : pp. 860 à 861 : Rimplas
- Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p. 88, Éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN 2-86410-131-9)
- Marianne Verrando, Rimplas et son fort la Madeleine , imprimeur Robert à Nice , 2018.
- Archives départementales des Alpes-Maritimes : plan cadastral de Rimplas de 1785
- Rimplas : le Comté de Nice en 1850; Murs et linteaux
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de Rimplas
- Rimplas sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
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