Rimaucourt
Rimaucourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Rumaucourt.
Rimaucourt | |||||
L'intérieur de l'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meuse Rognon | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Gunther 2020-2026 |
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Code postal | 52700 | ||||
Code commune | 52423 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rimaucourtois(e) | ||||
Population municipale |
671 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 10″ nord, 5° 19′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 382 m |
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Superficie | 20,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bologne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Vignes-la-Côte | Reynel | Manois | ||
Andelot-Blancheville | N | Saint-Blin | ||
O Rimaucourt E | ||||
S | ||||
Cirey-lès-Mareilles | Ecot-la-Combe |
Urbanisme
Typologie
Rimaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), terres arables (30,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), prairies (9,1 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
À l'époque romaine, Rimaucourt était situé sur le point de convergence de deux voies romaines (une voie menant de Lyon à Naix-aux-Forges et une voie menant de Latrecey à Soulosse. La colline de Barémont contient des vestiges confirmant une occupation romaine.
Entre 1102 et 1174, les seigneurs de Reynel fondèrent un prieuré bénédictin et bâtirent une église, dédiée à saint Pierre et saint Paul.
L'église a connu de lourdes modifications sur une décision de la duchesse Decrès en 1838.
À la fin de la Première Guerre mondiale, un hôpital américain a été construit. Il exploitait plusieurs spécialités de médecine (chirurgiens, dentistes, etc).
Le village était desservi par la ligne de Gudmont à Rimaucourt jusqu'en 1950 et par la Ligne Chaumont - Épinal.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2018, la commune comptait 671 habitants[Note 3], en diminution de 3,17 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Croix de Fouillot
Rimaucourt est dominée par la colline de Fouillot, culminant à 354 mètres. La croix de Fouillot fut érigée au sommet de cette colline en 1912. Elle porte l'inscription :
CRUX DOMINI
ERECTA
IN MONTE FOUILLOT
DIE QUARTA MENSIS AUGUST.
ANNO 1912
La croix a été fabriquée dans les forges de Rimaucourt.
Elle a été restaurée durant l'été 2011 par l'association des sapeurs-pompiers de Rimaucourt.
Château
D'après les « dires locaux », le château de Rimaucourt aurait été construit à partir des pierres provenant de la forteresse de Montéclair. La construction du château (qui à l'époque était en fait une maison forte occupée par des chevaliers milites, dépendant du seigneur de Reynel) débuta au XIIe siècle. Les sires de Joinville furent les seigneurs de Rimaucourt.
Le château est reconstruit au milieu du XVIe siècle par la famille de Senailly et remanié au XVIIIe siècle par un riche fermier général : Pierre Guillaume Tavernier de Boullongne, marquis de Buzancy, baron de Rimaucourt trésorier de l'extraordinaire des guerres et secrétaire du Roi Louis XV.
Le , le duc Decrès devint le propriétaire du château. À la mort du duc, en 1820, la duchesse hérita de l'immense domaine. À la mort de cette dernière, en 1864, ce fut son neveu Louis Napoléon d'Albufera qui hérita du château.
- Château de Rimaucourt, Inscrit MH (1991)[12].
Le château est ouvert à la visite et propose des chambres d'hôtes.
Église Saint-Pierre-et Saint-Paul
L'église fut construite au XIIe siècle par des moines bénédictins. Avant la Révolution l'église était également prieurale.
La duchesse Decrès transforma l'église à partir de 1838.
Un plafond fut placé par-dessus la nef afin d'isoler thermiquement l'église. Une nouvelle entrée fut placée à la place du chœur des absidioles et l'ancienne porte fut remplacé par un nouveau chœur.
Le , les deux cloches furent bénies. La grosse cloche fut nommée Davida-Isabelle_Marie et la seconde cloche fut nommée Jeanne-Caroline-Eugénie.
Personnalités liées à la commune
- Duc Denis Decrès : propriétaire du château.
- Joseph Maigrot (1900-1983), athlète français, y est né.
Héraldique
Blason | D'azur à trois croissants d'or, à une ancre d'argent brochant sur le tout ; au chef cousu de gueules chargé de quatorze étoiles d'argent ordonnées 5, 4 & 5[13]. |
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Détails | Armes de Denis Decrès, vice-amiral, ministre de la marine qui possédait le château de Rimaucourt. Les émaux des croissants et de l'ancre ont été ici inversés et le chef était à l'origine semé d'étoiles, symbole de la dignité de duc dans l'héraldique napoléonienne. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | Armes de Jean de Noyers, seigneur de Rimaucourt jusqu'en 1412. |
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château », notice no PA00079304, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 52423 Rimaucourt (Haute-Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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