Richard Barabandy

Richard Barabandy ou Richard Barabandi (auparavant Ricardo Barabaudy), né le à Milan et mort le à Paris, est un peintre, miniaturiste et dessinateur.

Biographie

Richard Barabandy naît le à Cesano Maderno près de Milan[1]. Il entre à l'Académie des beaux-arts de cette ville en 1864, il y étudie jusqu'à l'âge de vingt ans, sous la direction du professeur Barthomeo Juliano[1]. Il exerce lui-même ensuite le professorat à Milan pendant six années consécutives[1].

En 1879 il quitte l'Italie pour venir se fixer à Paris[1]. Peu de temps après son arrivée, il collabore au Triboulet, au Soleil du dimanche et à l'Illustration[1]. Entre temps, il s'applique à la peinture et surtout à la miniature[1].

En 1892, il compose, à l'occasion du quatrième centenaire de Christophe Colomb, un album sur vélin comprenant environ trente miniatures d'une grande valeur artistique, qui est offert à la reine régente d'Espagne par le comité des Français décorés d'ordres espagnols[1].

Il participe à l'exposition de Blanc et Noir de 1892 avec Paris dans la rue, Macabreries, etc.[2]

L'année suivante, il est chargé de composer un nouvel album artistique destiné cette fois au pape Léon XIII, à l'occasion de son jubilé épiscopal[1]. Cet album, comprenant vingt planches, peut être classé parmi les plus beaux travaux d'enluminure de notre temps[1]. En récompense de ce travail, l'artiste est nommé chevalier de l'ordre « Pro Ecclesia et pontifica[1] ».

En 1895, il exécute un autre album de miniatures sur parchemin comprenant vingt planches, qui est offert par la colonie italienne de Paris au duc d'Aoste[1].

Outre ces œuvres d'enluminure, il se livre à des travaux d'ornementation pour livres d'heures, qui sont commandés par la maison Culmer[1]. Il fait aussi de la lithographie et sait apporter, un des premiers, à l'illustration des morceaux de musique un cachet de nouveauté artistique tout spécial[1]. Parmi les ouvrages illustrés par cet artiste nous devons citer particulièrement la Poésie humaine de Jean Sévère[1].

Entre temps, il collabore à la revue artistique L'Œuvre internationale. Il compose une série d'ornements modernes destinés spécialement à la fonderie Caslon[1].

Il meurt le à son domicile de la rue Boursault, Paris 17ème.[3]

Références

  1. Curinier, p. 318.
  2. Bénézit 1924, p. 349.
  3. Acte de décès 1062 du 19 avril 1915, Archives de Paris

Bibliographie

Liens externes

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