René Boullier de Branche
René Boullier de Branche, plus communément appelé René de Branche, était un homme politique français né le à Mende (Lozère). Il est mort le , à Mayenne (Mayenne).
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René de Branche | |
Fonctions | |
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Député de la 3e circonscription de la Mayenne (1978-1981) | |
Successeur | Jean Lestas |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mende |
Date de décès | |
Lieu de décès | Mayenne |
Parti politique | UDF |
Biographie
Origine et famille
Ses origines familiales se situent en Mayenne, il est l'arrière-petit-fils de Joseph-Augustin Boullier de Branche, ancien maire de la ville de Mayenne. Il est le fils de Henri Boullier de Branche, archiviste et d'Anne-Marie Trémolet de Villers[1].
Il se marie à une ancienne élève de l'École nationale d'administration qui commence au printemps 1979 une carrière de magistrate auprès des tribunaux administratifs.
Études
Il effectue sa scolarité primaire, dans un établissement privé d'Ernée. Il rejoint ensuite le collège des jésuites du Mans. Après son baccalauréat, il gagne Paris. Après des études à la Faculté de droit de Paris et à l’Institut d’études politiques de Paris, il passe le concours de l'École nationale d'administration, où il est reçu en .
Diplomatie
Il est alors nommé à l’Administration centrale du Ministère des affaires étrangères à l’issue de ses deux années de formation[2]. En , il est placé en service détaché pour entrer en qualité de chargé de mission au cabinet d'U Thant, Secrétaire général des Nations unies, à New York.
Milieu des affaires
Il quitte l’ONU pour le monde des affaires lors de la démission d'U Thant en , pour être chargé de mission à la direction de la trésorerie et des affaires internationales de la Banque nationale de Paris en . Il devient sous-directeur à la direction des grandes entreprises et du développement de la Banque nationale de Paris en 1975.
Politique
Il fait son entrée en politique à 32 ans, en étant élu conseiller général PR du canton de Chailland le . Il est élu adjoint au maire de Chailland quelques années plus tard.
Conseiller des affaires étrangères depuis , il siège à partir de à la section d’économie générale et de la conjoncture du Conseil économique et social. À l'occasion des législatives de 1978, il se présente pour le tout nouveau parti du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, l'UDF ; à 37 ans, il incarne le rajeunissement de la vie politique locale face au député sortant, Bertrand Denis, élu depuis vingt ans. Le , il est élu député de la troisième circonscription de la Mayenne.
Il s’inscrit au groupe de l'UDF à l’Assemblée nationale. Il siège d’abord à la Commission de la production et des échanges, dont il est élu vice-président dès . en 1979, il quitte cette commission pour celle des finances, de l’économie générale et du Plan, dont il devait rester membre jusqu’à sa mort.
Il figure parmi ces jeunes élus giscardiens qui incarnent une forme de « relève générationnelle » à l’Assemblée nationale[3]. Il quitte le canton de Chailland pour le canton de Mayenne-Est pour les élections au conseil général de .
Il meurt d'un cancer[4] à l'âge de 40 ans à la veille de l'élection présidentielle de [5].
Mandats
- Député
- - : Député de la troisième circonscription de la Mayenne
- Conseiller général
- - : Membre du Conseil général de la Mayenne (canton de Chailland)
- - : Membre du Conseil général de la Mayenne (canton de Mayenne Est)
Notes et références
- Sœur d'Henri Trémolet de Villers. Anne Boullier de Branche succède à son fils comme conseiller général du Canton de Chailland. Elle est maire de Chailland de 1983 à 1995.
- Il est affecté à la direction des affaires politiques, il s'occupe principalement des relations avec les pays du bloc communiste.
- Avec Alain Madelin, François Léotard, Gérard Longuet ou encore Pascal Clément élus pour la première fois en mars 1978.
- « Roger Lestas quitte la scène publique », sur laval.maville.com (consulté le )
- Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le président Louis Mermaz rend hommage à René de Branche dans l’hémicycle, le 15 juillet 1981. Il évoque alors un « député assidu, attentif et courtois », « alliant la compétence à la modestie », attaché à la « moralisation des circuits financiers » et avocat d’une orientation plus efficace de l’épargne vers le financement des entreprises, en particulier petites et moyennes.
Lien externe
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