Redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 1958

Le Redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 1958 est le dixième découpage des circonscriptions législatives françaises. Premier découpage depuis le Second Empire à supprimer toute référence à l'arrondissement, il est utilisé presque sans modification pour les sept élections suivantes (1958, 1962, 1967, 1968, 1973, 1978 et 1981)[1].

Le département reste la base du découpage, avec un minimum de deux députés en métropole. Seules 13,3% des circonscriptions existant en 1936 sont conservées[2]. Le nombre de circonscriptions métropolitaines passe de 465 en 1958 à 474 en 1981 ; l'Outre-mer en compte 17, sauf en 1958, avant la décolonisation de l'empire colonial, où elles sont encore 87[3].

Ce découpage disparaît à l'instigation de François Mitterrand avec la loi du 10 juillet 1985 qui rétablit le scrutin proportionnel départemental. Le scrutin uninominal majoritaire est rétabli dès l'année suivante par la nouvelle majorité de droite, qui effectue un onzième découpage.

Contexte

L'instabilité de la Quatrième République conduit le général de Gaulle et ses proches à privilégier un retour au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour la Cinquième République, bien qu'il ne soit pas fait directement allusion au mode de scrutin dans la Constitution.

Annexes

Bibliographie

  • Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 74), , 839 p. (ISBN 2-600-00065-8).

Références

  1. Gaudillère 1995, p. 13.
  2. Gaudillère 1995, p. 68.
  3. Gaudillère 1995, p. 765.
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