Villers (Vosges)
Villers est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Villers.
Villers | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Marilyna Vantini 2020-2026 |
Code postal | 88500 |
Code commune | 88507 |
Démographie | |
Gentilé | Villerois, Villeroises |
Population municipale |
205 hab. (2018 ) |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 09″ nord, 6° 10′ 26″ est |
Altitude | 300 m Min. 280 m Max. 386 m |
Superficie | 4,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mirecourt (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirecourt |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Villerois. Le village fait partie de la communauté de communes de Mirecourt Dompaire.
Géographie
Proche de Mirecourt, Villers reste à l'écart des grands axes. Le village ancien s'est implanté près d'un vallon creusé par le ruisseau de Talencourt. Les nouvelles constructions bordent les voies de communication, en direction de Vroville (2 km), d'Ahéville (3 km) ou de Mirecourt (4 km). Le paysage très vallonné offre une variété de panoramas de vergers, vignes, forêt, et prairies. Cette végétation luxuriante donne au village une impression de quiétude.
Urbanisme
Typologie
Villers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,7 %), forêts (22,4 %), terres arables (20,1 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
L'ancienne communauté de Rabiémont a été réunie à Villers entre 1790 et 1794.
La première mention de Villers apparaît en 1248 dans un acte du duc de Lorraine remettant les terres de Villers à Jean le Fauche.
- Viller près Mirecourt, 1558 (archives départementales de Meurthe-et-Moselle, B 810, n° 32).
- Villers, 1597 (arch. de Meurthe-et-Moselle, B 812, n° 3).
- Veley, Villers, 1656 (Sanson, Vosges).
- Viller-devant-Mirecourt, 1753 (Durival).
- Villers et Rabiémont, 1835 (ord. du 23 nov.).
- Villers-Rabiémont (Ordo).
En 1842, les trois villages sont érigés en paroisses distinctes, et l’église de Rabiémont est abandonnée, son presbytère vendu en 1848.
Politique et administration
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
La commune a intégré la communauté de communes de Mirecourt Dompaire à sa création, le .
Politique environnementale
Ville fleurie : trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2018, la commune comptait 205 habitants[Note 3], en diminution de 9,69 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le bâti ancien est encore bien présent. Les maisons traditionnelles lorraines côtoient l’église, les anciens lavoirs et les fontaines. Les alentours offrent également un riche passé historique : la voie romaine, l’église de Rabiémont, le sentier de randonnée.
- L'église est dédiée à saint Menge (appellation locale de saint Memmie de Châlons), premier évêque de Châlons et protecteur de sainte Menne. Elle est construite en 1842-1846, à l'occasion de l'abandon définitif de la cure de Rabiémont et de la création de la paroisse de Villers. Elle est d'une architecture néoclassique inspirée du XVIIIe siècle.
- L'école est construite en 1848. Elle comprend deux travées : l'école, sur deux niveaux et le logement de l'instituteur.
- Croix monumental, du XVIIe siècle, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [13].
- Statue de saint Menge.
- La mairie-lavoir
- Le lavoir a été construit en 1858. Le bâtiment est de plan rectangulaire avec montée d'escalier en décrochement latéral, une maçonnerie de moellons enduits, des encadrements des baies et décor de la façade en pierre de taille et un toit à longs pans et croupes couvert de tuiles mécaniques. L'étage sert de mairie tandis que le rez-de-chaussée abrite le lavoir.
- La chapelle de Rabiémont
- Villers dépendait à l’origine de la paroisse de Vroville, puis, à partir du XVe siècle, de celle de Rabiémont, village disparu. La paroisse regroupait, en plus des habitants de Villers, les paroissiens des villages voisins d'Avillers et d'Ahéville. L'église s'est dégradée progressivement et a fait l'objet de réparations jusqu'en 1822.
- Les châteaux
- Il est fait mention d'une ancienne seigneurie et d'un ancien château fort [14][réf. incomplète] dit « fief de Villers » mais pas de vestiges visibles. Il semblerait qu'il y ait eu deux châteaux. L'un du XIIIe siècle détruit en 1945, l'autre du XVIIIe siècle. En 1715, les droits utiles et honorifiques de la terre de Villers sont donnés à Charles Mesgnien, prévôt de Mirecourt, qui aurait fait construire selon la tradition le « château » su XVIIIe siècle, également connu comme ancien presbytère (réf. Dictionnaire des châteaux de Lorraine).. C'est un bâtiment d'allure simple. Il est rectangulaire avec simplement deux avant-corps latéraux, perpendiculaire à la voirie.
- Château du XVIIIe siècle.
- La chapelle de Rabiémont dans la forêt.
Patrimoine naturel
Sentier de randonnées des 3-Fontaines.
- Le sentier pédestre et équestre des 3-Fontaines proche du village de Villers.
- Des sculptures monumentales jalonnent le sentier sur le principe du Land Art (proche de Mirecourt).
Pour approfondir
Personnalités liées à la commune
- Jean Ignace Pierre (1740-1796), général des armées de la République, y est né.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mirecourt », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Croix monumentale », notice no PA00107314, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Atlas des châteaux forts de Lorraine
- Portail des communes de France
- Portail des Vosges