Régis Roy
Régis Roy, né à Ottawa (Canada-Ouest) le et mort dans la même ville le , est un écrivain franco-ontarien[1]. Il est marié à Marie-Célina Corbeil, il est père de six enfants.[2]
Biographie
Régis Roy fait ses études à l’École centrale d'Ottawa et à l’Académie De La Salle. Il fait sa carrière comme fonctionnaire au Gouvernement du Canada, d'abord au ministère de l'Agriculture (1882-1884) puis au ministère de la Marine et des Pêcheries jusqu'en 1939[3]. Il est membre du Cercle littéraire de l’Institut canadien-français d'Ottawa, de la Société historique franco-américaine et de la Société des auteurs dramatiques de Paris. Il écrit des chroniques et articles dans plusieurs journaux et périodiques, dont Le Bulletin des recherches historiques, Le Droit, Le Pays laurentien, La Revue canadienne, Le Monde illustré et La Revue moderne[1]. Entre et , il a fait paraître 22 contes et nouvelles dans le Monde illustré. Il est possible de séparer en deux catégories les contes de l’auteur, soit ceux qui s’inspirent directement de l’histoire canadienne-française et ceux qui sont inspirés d’anecdotes de la vie de l’auteur ou de son entourage.[4] Ses pièces comiques sont jouées dans les théâtres du Québec et de l'Ontario français avec celles de Louis Fréchette, Félix-Gabriel Marchand, et Ernest Doin[5],[6].
Thématique et esthétique
Régis Roy est l'un des premiers artisans de la littérature franco-ontarienne né en Ontario et l'un des plus prolifiques[3], Il écrit de nombreuses pièces de théâtre comique, contes, nouvelles et romans. Il rédige également divers ouvrages d’histoire et d’héraldique[1], Il peut aussi être considéré comme humoriste, ayant créé de nombreux monologues, sketches et farces. Dans son œuvre comique, il dépeint la nature humaine avec ses qualités et ses défauts, pour ce qu’elle est et sans moraliser[7]. Il explore les thèmes de l'identité canadienne, de la langue, de la place des femmes, du rôle de l'écriture et de la survivance des francophones, qui seront exacerbés dans les débats sociaux aux époques suivantes. Ses nouvelles « Un crime caché » ou « L'émigré » demeurent particulièrement contemporaines[8].
Œuvres
- 1896 - On demande un acteur
- 1896 - Consultations gratuites
- 1897 - Nous divorçons
- 1897 - Le cadet de La Vérendrye
- 1899 - L’Auberge du numéro 3
- 1916 - L’Épluchette
- 1926 - Le secret de l’amulette (cet ouvrage est en fait une réédition de Le cadet de La Vérendrye)
- 1928 - Le Manoir hanté
- 1930 - L’Oncle de Baptiste
- 1931 - La Main de fer
Notes et références
- Jean-Yves Pelletier, « Régis Roy », 400 jours du 400e, Ontario 400, (consulté le ).
- « Régis Roy », sur 400e (consulté le )
- « Régis Roy, fonctionnaire et écrivain (contes, nouvelles, essais, théâtre) », Raconte-moi Ottawa, (consulté le ).
- « Collection numérique - Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec - Affichage de la notice du document », sur services.banq.qc.ca (consulté le )
- « Le théâtre dans les communautés francophones minoritaires », Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française (consulté le ).
- (en) « French-Language Theatre », Historica Canada (consulté le ).
- « Théâtre comique de Régis Roy (1864-1944), Pierre Karch , Mariel O'Neill-Karch », Éditions David (consulté le ).
- Yvon Paré, « Régis Roy demeure bien de son époque », Littérature du Québec, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Mariel O'Neil-Karch et Pierre Karch, Théâtre comique de Régis Roy (1864-1944), Ottawa, Éditions David, , 360 p. (ISBN 2-89597-055-6)
- Pierre Karch et Mariel O'Neil-Karch, Régis Roy, Choix de nouvelles et de contes (1864-1944), Ottawa, Éditions David, coll. « Voix retrouvées », , 282 p. (ISBN 2-922109-45-3)
Archives
Articles connexes
Liens externes
Portail de la littérature francophone 
Portail des Franco-Ontariens