Quincy (Cher)

Quincy est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

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Quincy

AOC de Quincy

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Berry
Maire
Mandat
Pascal Rapin
2020-2026
Code postal 18120
Code commune 18190
Démographie
Population
municipale
859 hab. (2018 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 03″ nord, 2° 09′ 28″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 136 m
Superficie 18,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mehun-sur-Yèvre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Quincy
Géolocalisation sur la carte : Cher
Quincy
Géolocalisation sur la carte : France
Quincy
Géolocalisation sur la carte : France
Quincy

    Géographie

    Quincy est un village d'environ 825 habitants (en comptant les villages alentour dépendant de la mairie quinçoise) situé à 10 km de Vierzon et de Bourges, dans le Cher, région Centre-Val de Loire. Quincy est traversé par le Cher.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Quincy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), forêts (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Quincite.

    Au XIXe siècle, Pierre Berthier décrivit la quincite, variété d'opale rose découverte à Quincy.

    La ligne de démarcation à Quincy

    Le pont de Quincy passe au dessus du Cher. L’ancien pont avait été construit en 1925 pour remplacer un pont de bois. Celui-ci était fabriqué en arceaux de béton. Pendant la construction de ce pont, l’ancien était encore utilisé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce pont matérialisait la ligne de démarcation de juin 1940 à 1943. Le pont actuel a été construit en 1993.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la défaite de la France, les Allemands imposent leurs règles. Dès 1940, ils décident d’occuper une partie de la France et établissent la ligne de démarcation qui sépare la France en deux zones : une zone occupée au Nord et une zone libre au Sud. Certains villages comme Quincy sont divisés en deux parties avec le bourg en zone libre et certains hameaux en zone occupée (Villalin). Les habitants de Quincy rencontraient de nombreux problèmes pour se rendre au travail, comme les agriculteurs ou les viticulteurs qui avaient leurs champs en zone occupée…

    D’autre part, Quincy dépendait des autres villes Bourges, Vierzon et Mehun-sur-Yèvre, situées en zone occupée où il y avait différents services comme la Poste, la préfecture, la perception et la gare. Pour pouvoir circuler d’une zone à l’autre il fallait posséder un laissez–passer. Au départ, les « sauf-conduits » étaient délivrés par le maire de la commune puis validés par les Allemands. Ensuite il fallait obtenir une carte frontalière appelée « Ausweis », qui était délivrée par les autorités allemandes. Ces documents devaient contenir des informations personnelles (nom, date et lieu de naissance…), une description physique et une photo d’identité.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mars 2001[8] Philippe Jabaud    
    mars 2001[8] mars 2014[9] Claude Derbez    
    mars 2014 juillet 2020 Axel Ponroy[10]   Profession libérale
    juillet 2020 En cours Pascal Rapin[10],[11]   Ancien cadre

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2018, la commune comptait 859 habitants[Note 4], en diminution de 8,71 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8277257988608619169249541 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0491 0671 0931 0201 0311 0371 0371 005885
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    869884855800793813809779755
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    740727783759812775825898866
    2018 - - - - - - - -
    859--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Germain. 1734-1735. 1885. L’église a pour origine la chapelle du château de Quincy. Elle se situait dans la cour même du château, dans une situation qui devenait gênante pour le seigneur propriétaire et pour les paroissiens, d’autant plus qu’elle menaçait ruine. En 1734, sa réparation fut estimée à 590 livres. Anne Louis Pinon, seigneur de Quincy, proposa de se charger de sa reconstruction, moyennant l’abandon de son assiette, dans un lieu plus conforme. Elle devait être suffisante au culte du peuple sans dépense ni point d’honneur ridicule. Le sieur Arnoux se chargea de sa reconstruction dans le lieu où elle se trouve sur les cadastres de 1828 et de 1938. La date et le nom de l’entrepreneur se trouvent sur la porte d’entrée de l’église. En 1885, le pilier intérieur qui soutient le clocher, reçut son symétrique de l’autre côté de la travée ouest de la nef, pour monter la tribune en bois.
    • Le vignoble, les vins d'appellation d'origine contrôlée et le musée du vin de Quincy. Ce village du Berry est surtout connu pour ses vignes, produisant des vins portant le label AOC exportés dans plusieurs pays étrangers (dont le Japon). La mairie a récemment inauguré La Maison du Vin, qui est une salle de concert ainsi qu'un musée du vin.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de Quincy se blasonnent ainsi :

    D'azur au chevron d'or accompagné de trois pomme de pin du même, le pédoncule en haut.

    Bibliographie

    • Cédric Gourin, Le canton de Lury-sur-Arnon, coll. Mémoire en images, éditions Alan Sutton, 2011
    • Maryline Smith et Daniel Péras, Quincy Village Vigneron, coll Mémoire en images, éditions Alan Sutton, 2006

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Claude Derbez, maire honoraire », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Élu premier adjoint de Philippe Jabaud en 1995, il lui succède en 2001 et est réélu en 2008 ».
    9. « Claude Derbez ne se représente pas », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
    10. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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