Quartier sans soleil (film, 1954)

Quartier sans soleil (太陽のない街, Taiyō no nai machi) est un film japonais réalisé par Satsuo Yamamoto et sorti en 1954.

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Quartier sans soleil
Titre original 太陽のない街
Taiyō no nai machi
Réalisation Satsuo Yamamoto
Scénario Saburō Tatsuno
d'après le roman de Sunao Tokunaga
Acteurs principaux
Sociétés de production Shinsei Eiga
Pays d’origine Japon
Genre Drame social
Durée 140 minutes
Sortie 1954


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

1925. L'histoire d'une grève dans une grande imprimerie à Tokyo. Le conflit dégénère et la répression policière s'exerce avec une violence exceptionnelle...

Fiche technique

  • Titre du film : Quartier sans soleil
  • Titre original : 太陽のない街 (Taiyō no nai machi)
  • Réalisation : Satsuo Yamamoto
  • Scénario : Saburō Tatsuno, d'après le roman de Sunao Tokunaga
  • Photographie : Minoru Maeda, noir et blanc
  • Musique : Nobuko Iida
  • Décors : Kazuo Kubo
  • Producteur : Zenpei Saga
  • Société de Production : Shinsei Eiga
  • Pays d'origine : Japon
  • Langue : japonais
  • Genre : Drame social
  • Durée : 140 minutes
  • Date de sortie : Japon :

Distribution artistique

Commentaire

Quartier sans soleil est une adaptation d'un roman japonais de la littérature prolétarienne écrit par l'ouvrier-typographe Sunao Tokunaga et publié en feuilleton dans Senki en 1929. Ce récit, plus tard publié en tant que livre, retrace le conflit qui a eu lieu à l'imprimerie Kyodo Insatsu, dans le quartier de Koishikawa à Tokyo dans les premières années de l'ère Shōwa (1926-1989)[1].

Le film est réalisé par Satsuo Yamamoto, cinéaste très engagé, lui-même impliqué dans les dures grèves de 1947-48 engagées à la Tōhō. Satsuo Yamamoto (1910-1983), qu'il ne faut pas confondre avec son collègue homonyme Kajirō Yamamoto (1902-1974), participa ensuite à la fondation d'une société de production indépendante, la Shinsei Eiga, qui lui permit, notamment, de réaliser ce film.

Quartier sans soleil est un film au réalisme très impressionnant - la scène de torture d'un militant syndical par la police - comportant pourtant des séquences de « fraîches échappées » (Georges Sadoul) poétiques.

Notes et références

  1. Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome II), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 54

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