Punerot
Punerot est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Punerot | |
Église de Punerot, vue de côté | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest Vosgien |
Maire Mandat |
Agathe Tisseron-Chognot 2020-2026 |
Code postal | 88630 |
Code commune | 88363 |
Démographie | |
Gentilé | Gaudinots |
Population municipale |
157 hab. (2018 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 57″ nord, 5° 48′ 33″ est |
Altitude | 293 m Min. 283 m Max. 361 m |
Superficie | 13,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Neufchâteau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le village est situé aux confins nord-ouest du département, voisin de Mont-l'Étroit et d'Autreville, à une altitude moyenne de 295 mètres. Deux petits ruisseaux le traversent, le Lindreville et le Rampré, qui se rejoignent pour se diriger vers Ruppes et former la Ruppe.
Communes limitrophes
Mont-l'Étroit Meurthe-et-Moselle |
Saulxures-lès-Vannes Meurthe-et-Moselle |
Autreville | ||
Ruppes | N | Harmonville | ||
O Punerot E | ||||
S | ||||
Martigny-les-Gerbonvaux | Tranqueville-Graux |
Urbanisme
Typologie
Punerot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,8 %), prairies (33,9 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La présence de vestiges d’habitations romaines laisse penser que les premières maisons furent construites le long de la Voie Romaine, bien avant les invasions barbares. Le Moyen Âge a laissé quelques traces avec le réemploi de linteaux de fenêtres ou de portes de cette époque dans certaines maisons.
En 1390, le chevalier Pierre de Graux fait construire une chapelle sous l’invocation de saint Nicolas. L’entrée renaissance de l’église date probablement de sa construction au début du XVIe siècle.
Le hameau de Graux fait partie de la paroisse de Punerot jusqu’à la Révolution. En 1790, Punerot est inclus dans le canton de Ruppes ; il rejoindra en 1801 celui de Coussey.
Le Second Empire voit la réalisation de nombreux travaux : adduction d’eau, caniveaux, cimetière, cloches, etc. Plusieurs grosses maisons de culture sont construites aussi à cette époque. Le travail de la terre nécessite une main-d’œuvre nombreuse et le village connaît alors son maximum de population.
En 1870, le village est pillé par les troupes prussiennes qui arrivent de Favières et d'Harmonville. Guillaume II, prince héritier de Prusse, y loge avec son régiment de cavalerie.
Le projet de chemin de fer débute en 1885 et se réalisera dans les années suivantes. Une laiterie s’installe et fabrique un fromage appelé le « Punerot ».
Lieux et monuments
- Église Saint-Brice[8],[9].
- La Croix Marchal[10], par Olivier Petit, 2012.
- Le monument aux morts[11]s.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[12] :
- total des produits de fonctionnement : 170 000 €, soit 847 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 86 000 €, soit 426 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 251 000 €, soit 1 250 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 226 000 €, soit 1 125 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 6,73 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,19 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 1,12 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2018, la commune comptait 157 habitants[Note 2], en diminution de 9,25 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Historique du village et de l'église
- Église médiévale Saint-Brice
- La Croix Marchal (1751)
- Monument aux Morts
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
- Selon l'Annuaire des Mairies des Vosges (88) Par EIP/ Les Éditions Céline
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- D'Hennezel de Valleroy, Charles Nicolas Antoine, Promotion du 19 Frimaire An XII (11 décembre 1803)
- « Biographie de Auguste Hippolyte Martin », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
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