Prudent Nuyten

Fils de Joannes Nuyten (1844-1884) et de Leonia Geldof (1838–1883), tous deux originaires de la région d'Ypres, il devient orphelin à dix ans seulement, ce qui précipite sans doute son arrivée à l'armée.

Il avait épousé en premières noces en 1898 Louise de Posch dont il eut deux enfants. Après la mort de sa première épouse qui survint en 1933, il se remaria et vécut à Knokke, où il est enterré.

C'est par sa première femme qu'il était le beau-frère du Lieutenant-Général André Lesaffre[1].

Capitaine Commandant d’État-major Nuyten en 1914, il prend alors la décision de tendre les inondations de l’Yser : « Prudent Nuyten qui appartenait au génie s’était en effet aperçu que l’armée belge était à bout de souffle et ne pourrait plus longtemps résister aux avancées allemandes (…). Il prit donc contact avec ceux qui pourraient inonder le Westhoek (Karel Cogge). Une initiative qui fut lourde d’heureuses conséquences… (…) qui fut (…) un élément clé dans la résistance de l’armée belge sur le front de l’Yser pendant la première guerre mondiale »[2].

Il est ensuite fait colonel en 1921, devient chef du cabinet du ministre de la Défense nationale Charles de Broqueville, puis général-major en 1929, lieutenant-général en chef de l’État-major Général des Armées (EMGA) en 1932 et puis aide de camp du Roi[3] et Chef de l’État-major et ensuite Officier Général commandant le II^e corps d’armée en 1934. Il est retraité en 1935 et rappelé en 1939 comme inspecteur général de l’infanterie et officier de liaison du Roi au QG Français[4].