Prix Henri-Mondor

Le prix Henri-Mondor est un prix de l'Académie française annuel de poésie, créé en 1969 par la fondation Jurain et « destiné soit à un poète français de veine mallarméenne, soit à un écrivain français ayant fait des travaux sur Stéphane Mallarmé »[1].

Henri Mondor est un médecin français, chirurgien et historien de la littérature né le à Saint-Cernin (Cantal) et mort le (à 76 ans) à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Lauréats

  • 1971 : Jean-Pierre Richard pour ses travaux consacrés à Mallarmé
  • 1972 : Émilie Noulet pour l'ensemble de son œuvre
  • 1973 : Yves Bonnefoy pour ses travaux consacrés à Mallarmé
  • 1974 : Jean Lebrau pour l'ensemble de son œuvre
  • 1975 : Marc Eigeldinger pour l'ensemble de son œuvre
  • 1976 : André Lebois (1915-1978) pour l'ensemble de son œuvre
  • 1977 : Jacques-Henry Bornecque pour l'ensemble de ses travaux sur Stéphane Mallarmé
  • 1978 : Émilie Noulet pour l'ensemble de son œuvre poétique
  • 1979 : André du Bouchet pour l'ensemble de son œuvre poétique
  • 1980 : Roger Judrin pour l'ensemble de son œuvre
  • 1981 : Lloyd James Austin (1915-1994) pour Correspondance de Stéphane Mallarmé
  • 1982 : Simone Verdin pour Stéphane Mallarmé le presque contradictoire
  • 1983 : Bernard Delvaille pour ses travaux sur Stéphane Mallarmé
  • 1985 : Académie Mallarmé
  • 1986 : Yves-Alain Favre (1937-1992) pour l'édition des Œuvres de Mallarmé
  • 1987 : Pierre Citron pour l'édition critique des poésies de Mallarmé
  • 1988 : Lionel Ray pour Le nom perdu, Nuages, nuit et Le corps obscur
  • 1989 : Bertrand Marchal pour La Religion de Mallarmé
  • 1990 :
  • 1991 : Yves Broussard (1937-....) pour Esquisses pour un autre lieu
  • 1992 : Guy Goffette pour La Vie promise
  • 1996 : Bertrand Marchal pour la présentation des Lettres à Méry Laurent, de Stéphane Mallarmé
  • 1997 : Daniel Oster pour La Gloire
  • 1998 : Éric Tellenne (1953-....) pour La Clé des chants
  • 1999 : Jean-Luc Steinmetz pour Stéphane Mallarmé. L’absolu au jour le jour
  • 2000 : Jean Burkli pour Tel qu’en lui-même enfin
  • 2001 : Jean-Pierre Lassalle (1937-....) pour Poèmes presque
  • 2002 : Gérard Haller (1952-....) pour Météoriques
  • 2003 : Joël Bastard pour Se dessine déjà
  • 2004 : Laurent Jenny pour La fin de l’Intériorité
  • 2005 : Bertrand Marchal pour Salomé entre vers et prose
  • 2006 : Michel Murat pour Le "Coup de Dés" de Mallarmé. Un recommencement de la poésie
  • 2007 : Lucette Finas pour l'ensemble de ses travaux sur Mallarmé
  • 2008 : Martin Rueff pour Icare crie dans un ciel de craie
  • 2009 : Laure Becdelièvre (1979-....) pour Nietzsche et Mallarmé
  • 2010 : Ludwig Lehnen (1970-....) pour Mallarmé et Stefan George. Politiques de la poésie à l’époque du symbolisme
  • 2011 : Thierry Roger (1975-....) pour L’Archive du "Coup de Dés"
  • 2012 : Maurice Imbert (1947-....) pour Une bibliographie des écrits de Stéphane Mallarmé (1842-1898)
  • 2013 : Barbara Bohac pour Jouir partout ainsi qu’il sied. Mallarmé et l’esthétique du quotidien
  • 2014 : Thierry Froger pour Retards légendaires de la photographie
  • 2015 : Hervé Joubeaux pour la mise en valeur de l’oeuvre de Mallarmé au sein du musée de Vulaines-sur-Seine et catalogue
  • 2016 : Laurent Mattiussi (1956-....) pour Mallarmé et la Chine
  • 2017 : Dominique Delpirou pour La Mort de Mallarmé. Échos français et étrangers
  • 2018 : Paul Audi pour « ... et j’ai lu tous les livres ». Mallarmé – Celan
  • 2020 : Jean-Claude Milner pour Profils perdus de Stéphane Mallarmé

Notes et références

  1. « Prix Henri-Mondor de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )

Liens externes

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