Prendre la mouche
L’expression « prendre la mouche » peut signifier :
- Prendre la mouche (sens propre), être piqué :
Dans le plat pays des marécages, proliféraient les taons, sorte de grosses mouches dont les femelles piquent et sucent le sang des animaux[1] ; les taons à bœuf (« mousques de biéu »[2] en gascon landais) sont munies d’un dard capable de percer le cuir d’un bovin. La piqure est douloureuse, et peut mettre au galop un troupeau entier : « Chibaoü gnacat per les mousques »[2], littéralement cheval mordu par les mouches.
- Prendre la mouche (sens figuré), s’emporter, se mettre dans une colère noire.
A rapprocher de la fable de Jean de la Fontaine Le Lion et le Moucheron.
De nombreuses maladies (agents pathogènes) sont transmissibles de la mouche (mouscä, mousque,taons) à l'homme.
Notes et références
- Petit Robert : de la langue française, Dictionnaires Le Robert, , p. 2505
- (fr + oc-gascon) abbé Vincent Foix, Dictionnaire gascon-français : Suivi de son lexique français-gascon, Presses Universitaires de Bordeaux, (ISBN 2-86781-302-6), p. 450
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