Premier amour, version infernale
Premier amour, version infernale (初恋・地獄篇, Hatsukoi: Jigoku-hen) est un film japonais de Susumu Hani sorti en 1968.
Titre original |
初恋・地獄篇 Hatsukoi: Jigoku-hen |
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Réalisation | Susumu Hani |
Scénario |
Shūji Terayama Susumu Hani |
Acteurs principaux |
Akio Takahashi |
Sociétés de production | Art Theatre Guild |
Pays d’origine |
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Genre | Drame |
Durée | 108 min |
Sortie | 1968 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Shun, ciseleur en orfèvrerie, d'un caractère plutôt timide et docile, s'éprend de Nanami, employée dans un peep-show, jeune femme extravertie et anticonformiste. Très inhibé, le jeune homme refuse toute relation sexuelle. Les deux amants se contentent d'échanger leurs propres souvenirs d'adolescents. Mais, ils ne savent comment exprimer leurs sentiments et encore moins ce à quoi ils aspirent...
Fiche technique
- Titre du film : Premier amour, version infernale[1]
- Titre alternatif : L'Enfer du premier amour[2]
- Titre original : 初恋・地獄篇 (Hatsukoi: Jigoku-hen)
- Réalisation et montage : Susumu Hani
- Scénario : Shūji Terayama, Susumu Hani
- Photographie : Yuji Okumura - Noir et blanc
- Musique : Tōru Takemitsu, Akio Yashiro
- Production : Satoshi Fuji, Tomoji Fuji pour Art Theatre Guild et Hani Productions Ltd.
- Genre : Drame
- Durée : 108 minutes
- Pays d'origine :
Japon
- Sortie :
Distribution
- Akio Takahashi : Shun
- Kuniko Ishii : Nanami
- Kōji Mitsui : M. Otagaki, beau-père de Shun
- Kazuko Fukuda : la belle-mère
- Ichirō Kimura : le psychiatre
- Minoru Yuasa : Ankokuji
- Kimuko Nakamura : la femme d'Ankokuji
Commentaire
Documentariste de formation, Susumu Hani est une des figures les plus marquantes du cinéma japonais indépendant, mais aussi l'un des meilleurs représentants de la Nouvelle Vague japonaise, apparue au cours des années 1960. Premier amour, version infernale reflète toutes ces tendances : à la fois rebelle - il se range résolument du côté des laissés pour compte de la société moderne -, à la fois minutieux dans son observation des faits de la vie urbaine, il oscille entre une volonté documentaire et une appréhension audacieuse des problèmes de société. À la sortie du film, Susumu Hani déclara : « Nous vivons, à présent, entre deux mondes moraux où le poids des traditions s'éclipse devant la poussée de la modernité. Cette confrontation, au centre de notre quotidien, nous laisse dans l'expectative et la frustration, ne sachant regarder notre moi intime. Dans ce film, je voulais porter un regard sans fard sur la nature profonde de nos êtres. »
Notes et références
- Premier amour, version infernale : titre français du film lors de la rétrospective "Le Cinéma japonais" du 19 mars au 29 septembre 1997 au Centre Georges-Pompidou.
- L'Enfer du premier amour : titre français du film lors de la rétrospective "Art Theatre Guild of Japan (ATG) ou la fabrique d'auteurs" du 7 juin au 23 juillet 2011 à la MCJP, voir le Catalogue en ligne de la rétrospective sur issuu.com
Liens externes
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