Présidence de Millard Fillmore

La présidence de Millard Fillmore débuta le , date de l'investiture de Millard Fillmore en tant que 13e président des États-Unis, et prit fin le . Fillmore était déjà vice-président des États-Unis depuis un an et quatre mois lorsque la mort du président Zachary Taylor le propulsa inopinément au sommet de l'État. Il fut le deuxième président, après John Tyler, à accéder à la fonction suprême sans y avoir été élu et le dernier président whig. Le démocrate Franklin Pierce lui succéda à la Maison-Blanche.

Présidence de Millard Fillmore

13e président des États-Unis

Le président Millard Fillmore. Portrait officiel par George Peter Alexander Healy, 1857.
Type
Type Président des États-Unis
Résidence officielle Maison-Blanche, Washington
Élection
Début du mandat
(Remplacement d'un président décédé)
Fin du mandat
Durée 2 ans 7 mois et 23 jours
Présidence
Nom Millard Fillmore
Date de naissance
Date de décès
Appartenance politique Parti whig

Lorsqu'il entra en fonction, Fillmore se débarrassa du cabinet de son prédécesseur et inaugura une nouvelle politique axée sur les territoires acquis pendant la guerre américano-mexicaine. Il soutint les efforts des sénateurs Henry Clay et Stephen A. Douglas pour faire appliquer le compromis de 1850 qui réglait temporairement la question du statut des esclaves dans les territoires récemment conquis. Le compromis instaura une trêve momentanée dans le conflit qui opposaient les abolitionnistes aux États pro-esclavagistes. L'un des éléments les plus controversés de ce compromis fut le Fugitive Slave Act qui autorisait à appréhender les esclaves en fuite et à les ramener à leur propriétaire. Fillmore estimait qu'il était de son devoir de le faire appliquer mais son soutien à cette loi fit chuter sa popularité et accentua les divisions au sein du Parti whig et à l'échelle nationale. En politique étrangère, la principale réussite de son administration fut le départ de l'expédition de Perry qui avait pour but d'instaurer des relations commerciales avec le Japon. Fillmore s'opposa également aux ambitions françaises sur Hawaï et parvint à éviter une guerre avec l'Espagne à la suite des expéditions militaires de Narciso López contre Cuba.

Fillmore voulut se porter candidat à l'élection présidentielle de 1852 pour un mandat complet de quatre ans mais la convention whig désigna à sa place le général Winfield Scott qui fut battu par Pierce au scrutin général. Même si des spécialistes émettent des jugements positifs sur certains aspects de sa présidence, Fillmore est généralement considéré par les historiens comme l'un des pires présidents américains.

Succession

En 1848, le général Zachary Taylor, héros de la guerre américano-mexicaine, fut choisi pour être le candidat du Parti whig à l'élection présidentielle qui devait avoir lieu la même année. Pour ce qui était de désigner le colistier de Taylor, l'ancien représentant John A. Collier convainquit ses collègues de nommer Millard Fillmore, un partisan fidèle de Henry Clay, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 1844[1]. Après avoir été sélectionné pour être le candidat du parti à la vice-présidence, Fillmore fit campagne pour le ticket whig et il contribua à mettre fin à une brève fronde « anti-Taylor » au sein des whigs du Nord, qui avait émergé après que Taylor eût accepté le soutien d'un groupe de dissidents démocrates favorables à l'esclavage. Profitant de la division des démocrates, affaiblis par la candidature indépendante de l'ancien président Martin Van Buren, les whigs remportèrent l'élection présidentielle et Taylor entra en fonction le [2].

Malgré la victoire du Parti whig, les démocrates restaient majoritaires à la Chambre des représentants et au Sénat, ce qui empêcha toute remise en cause des décisions du président sortant James K. Polk en matière de tarifs douaniers ainsi que sur d'autres sujets[3]. La présidence de Taylor fut essentiellement marquée par la question du statut de l'esclavage dans les territoires cédés par le Mexique après la guerre américano-mexicaine. Le vice-président Fillmore fut rapidement marginalisé au sein de l'administration par les manœuvres du journaliste Thurlow Weed, qui voyait Fillmore comme un rival potentiel de William Henry Seward, dont Weed était très proche[4]. Fillmore ne fut pas très heureux sous sa vice-présidence notamment en raison du fait que sa femme Abigail passait le plus clair de son temps dans leur résidence de New York[5].

Dans la soirée du , alors qu'il se trouvait chez lui à l'hôtel Willard, Fillmore fut officiellement informé de la mort de Zachary Taylor par une lettre signée du cabinet. Le vice-président avait passé la nuit précédente à veiller à proximité de la chambre du président avec les autres membres du gouvernement. Après avoir pris connaissance de la lettre[6], Fillmore se rendit au Capitole, ou siégeait la Chambre des représentants, et prêta le serment présidentiel sous l'autorité de William Cranch, juge en chef de la cour de circuit des États-Unis[7]. Contrairement à son prédécesseur John Tyler, dont la légitimité en tant que chef de l'État avait été fortement critiquée après son accession inopinée à la présidence en 1841, Fillmore fut reconnu sans difficulté comme le nouveau président par le Congrès et l'opinion publique[8].

La veuve du président défunt, Margaret Taylor, quitta Washington peu après la mort de son mari et la famille Fillmore put alors s'installer à la Maison-Blanche. En raison des nombreux soucis de santé de l'épouse de Fillmore, Abigail, ce fut la fille du président, Mary Abigail Fillmore, qui assura la plupart du temps le rôle d'hôtesse de la résidence présidentielle[9].

Composition du gouvernement

Les membres du cabinet de Taylor présentèrent leur démission le et Fillmore les accepta le lendemain, ce qui fait de lui le seul président arrivé accidentellement au pouvoir à n'avoir pas conservé, au moins partiellement, le cabinet de son prédécesseur[10]. Le principal défi auquel Taylor avait été confronté était celui du statut de l'esclavage dans les territoires et cette question se retrouva immédiatement au centre des préoccupations de l'administration Fillmore[11]. Taylor s'était opposé à une solution formulée par Henry Clay dont l'objectif était de contenter à la fois les nordistes favorables à l'abolition et les sudistes pro-esclavagistes, mais qui en réalité fut essentiellement soutenue par les sudistes. Sous sa vice-présidence, Fillmore avait indiqué qu'il était disposé à voter en faveur du compromis mais il ne s'était pas encore engagé publiquement sur le sujet au moment de son accession à la présidence[12].

Fillmore voulut profiter de la recomposition du cabinet pour réunifier le Parti whig et il prit soin d'équilibrer les nominations entre nordistes et sudistes, pro ou anti-compromis et partisans ou opposants de Taylor. Il offrit le poste de secrétaire d'État à Robert Charles Winthrop, un whig du Massachusetts hostile au compromis et très populaire auprès de ses collègues à la Chambre des représentants, mais ce dernier déclina la proposition[13]. Fillmore se tourna alors vers Daniel Webster qui avait déjà occupé cette fonction sous les présidences de William Henry Harrison et de John Tyler. Webster s'était discrédité aux yeux de ses électeurs du Massachusetts par son soutien au compromis et, peu confiant sur ses chances d'être réélu au Sénat en 1851, il accepta de réintégrer le cabinet. Il s'affirma rapidement comme le principal conseiller du président. Deux autres sénateurs whigs influents, Thomas Corwin de l'Ohio et John J. Crittenden du Kentucky, rejoignirent également le cabinet. Fillmore désigna l'un de ses collègues juristes, Nathan Hall, en tant que maître des postes, une fonction qui jouait un rôle central dans la distribution des nominations partisanes[14]. Charles Magill Conrad de la Louisiane devint secrétaire à la Guerre, William Alexander Graham de la Caroline du Nord fut nommé secrétaire à la Marine et Alexander Hugh Holmes Stuart, de la Virginie, obtint la direction du département de l'Intérieur[15]. Les choix de Fillmore dans la constitution de son cabinet furent bien accueillis par les whigs, aussi bien au Nord qu'au Sud, mais l'unité du parti fut brisée peu de temps après lors du débat autour du compromis de Clay[16].

Le président Millard Fillmore photographié par Mathew Brady.
Cabinet Fillmore
FonctionNomDates
PrésidentMillard Fillmore1850-1853
Vice-présidentAucun1850-1853
Secrétaire d'ÉtatDaniel Webster1850-1852
Edward Everett1852-1853
Secrétaire au TrésorThomas Corwin1850-1853
Secrétaire à la GuerreCharles Magill Conrad1850-1853
Procureur généralReverdy Johnson1850
John J. Crittenden1850-1853
Postmaster GeneralNathan K. Hall1850-1852
Samuel D. Hubbard1852-1853
Secrétaire à la MarineWilliam Alexander Graham1850-1852
John P. Kennedy1852-1853
Secrétaire à l'IntérieurThomas McKennan1850
Alexander Hugh Holmes Stuart1850-1853

Nominations judiciaires

Fillmore ne fit qu'une nomination à la Cour suprême, bien que deux vacances se produisirent au sein de la Cour durant son mandat. La première vacance eut lieu avec la mort du juge Levi Woodbury en 1851. Désireux de nommer un whig de la Nouvelle-Angleterre, Fillmore jeta son dévolu sur Benjamin Robbins Curtis. Ce dernier, âgé de 41 ans, s'était fait connaître comme un juriste de premier plan en matière de droit commercial, et sa candidature fut pleinement soutenue par le secrétaire d'État Webster. Malgré l'opposition de plusieurs sénateurs antiesclavagistes, la nomination de Curtis fut approuvée par le Sénat. Après la mort du juge John McKinley en , Fillmore proposa successivement pour le remplacer les noms d'Edward A. Bradford, George Edmund Badger et William C. Micou, mais le Sénat rejeta l'ensemble de ces candidatures ; ce faisant, les sénateurs démocrates s'assurèrent que la vacance serait comblée par Franklin Pierce après la fin de la présidence de Fillmore. Curtis siégea à la Cour suprême jusqu'en 1857, date à laquelle il démissionna en réaction à la décision prise par la Cour dans l'arrêt Scott v. Sandford[17]. Fillmore nomma également quatre juges fédéraux à des cours de district, dont son propre ministre des Postes, Nathan K. Hall, à la cour fédérale du district de Buffalo.

Politique intérieure

Adoption du compromis de 1850

Avant et pendant la présidence de Taylor, une controverse avait éclaté au sujet des territoires acquis lors du traité de Guadalupe Hidalgo, qui avait mis fin à la guerre américano-mexicaine[18]. La question centrale était celle du statut de l'esclavage dans ces territoires, débat qui, pour la plupart des dirigeants, ne portait pas uniquement sur l'esclavage mais également sur la moralité, le droit à la propriété et la probité personnelle. Les sudistes les plus radicaux comme John C. Calhoun considéraient toute restriction imposée à l'esclavage comme une atteinte au mode de vie du Sud, alors que beaucoup de responsables au Nord souhaitaient mettre un terme à l'extension de cette pratique[19]. Le fait que la plupart des territoires acquis à l'Ouest n'étaient pas propices au développement de l'esclavage, pour des raisons climatiques et géographiques, aggrava la difficulté du problème[20]. En 1820, le Congrès avait adopté le compromis du Missouri qui avait interdit l'esclavage dans les territoires situés au nord du parallèle 36° 30′ ; cette interdiction ne concernait que les territoires rétrocédés par la France lors de la vente de la Louisiane mais un grand nombre de sudistes étaient favorables à l'extension de la ligne de démarcation jusqu'à l'océan Pacifique[21]. Lors de la guerre avec le Mexique, un membre nordiste du Congrès avait émis une proposition de loi, connue sous le nom de « clause Wilmot », dont l'objectif était de rendre l'esclavage illégal dans les territoires conquis pendant la guerre. Bien que rejetée par le Congrès, le débat suscitée par la clause Wilmot contribua fortement à exacerber les tensions liées à l'esclavage dans le pays[22].

Politique étrangère

Daniel Webster fut secrétaire d'État des États-Unis pendant la plus grande partie de la présidence de Fillmore. Daguerréotype d'Albert Sands Southworth, vers 1850, Metropolitan Museum of Art.

Au cours de son mandat, Fillmore put compter sur deux secrétaires d'État remarquables, Daniel Webster puis, après la mort de ce dernier en 1852, Edward Everett. Le président suivait leur travail de près et prenait toutes les décisions importantes en matière de politique extérieure[23]. L'administration Fillmore mena une politique particulièrement active en Asie et dans le Pacifique, notamment en ce qui concernait le Japon qui interdisait à cette époque tout contact avec des étrangers. Les milieux d'affaires américains souhaitaient ouvrir le Japon au commerce et disposer de l'autorisation de se rendre dans le pays pour avoir accès aux réserves de charbon japonaises, une préoccupation également partagée par les autorités navales. Bien des Américains étaient en outre inquiets quant au sort des marins américains naufragés qui étaient traités comme des criminels au Japon. Fillmore commença à préparer une expédition à destination du Japon en 1850, mais cette dernière, sous les ordres du commodore Matthew Perry, ne se mit en route qu'en . La présidence de Fillmore se termina avant que l'expédition de Perry ait pu atteindre le Japon, mais cette initiative fut une étape décisive vers la fin de la politique isolationniste japonaise[24]. Fillmore soutint également la construction d'une ligne de chemin de fer sur l'isthme de Tehuantepec au Mexique, mais des dissensions entre les États-Unis, le Mexique et les compagnies rivales empêchèrent la réalisation de ce projet[25].

Dans le cadre d'une politique plus générale visant à étendre l'influence des États-Unis dans le Pacifique, Fillmore et Webster s'intéressèrent de près à l'archipel d'Hawaï, dont la position géographique entre l'Amérique et l'Asie suscitait l'intérêt de la classe politique américaine. En 1842, le président John Tyler avait instauré une doctrine stipulant que les États-Unis ne toléreraient pas l'annexion d'Hawaï par une puissance européenne[26]. La France de Napoléon III souhaitait annexer l'archipel mais décida de faire marche arrière lorsque Fillmore émit un message de protestation déclarant que « les États-Unis n'approuveraient pas une telle action »[27]. L'administration américaine conclut également un traité secret avec le roi d'Hawaï Kamehameha III qui prévoyait que les États-Unis bénéficieraient de la souveraineté sur Hawaï en cas de guerre[26]. Alors que beaucoup d'Américains et d'insulaires de l'archipel étaient favorables à l'annexion d'Hawaï en tant qu'État de l'Union, les autorités fédérales étaient réticentes à accorder, pour des motifs de critères raciaux, la citoyenneté pleine et entière à la population hawaïenne[28].

À l'époque de la présidence de Fillmore, un grand nombre de sudistes étaient partisans d'annexer l'île de Cuba, une colonie espagnole qui pratiquait l'esclavage. L'aventurier vénézuélien Narciso López recruta à trois reprises des Américains pour mener des expéditions à Cuba afin d'en chasser les occupants espagnols. Après une deuxième tentative ratée en 1850, López et quelques-uns de ses compagnons furent inculpés pour violation de la loi sur la neutralité mais furent acquittés par des jurys du Sud entièrement acquis à leur cause[27]. Fillmore ordonna aux autorités fédérales d'empêcher López d'organiser une troisième expédition et déclara que son administration n'offrirait aucune protection à quiconque serait capturé par l'Espagne. López réussit tout de même à partir mais l'opération se solda cette fois par un désastre, la population cubaine ayant refusé de soutenir celui qui se présentait comme leur libérateur. López et plusieurs Américains, dont le propre neveu du ministre de la Justice Crittenden, furent exécutés par les Espagnols tandis que 160 prisonniers furent contraints de travailler dans les mines de l'île. Une brève crise éclata entre les États-Unis et l'Espagne mais des mesures prises à la suite de discussions entre Fillmore, Webster et le gouvernement espagnol, incluant la libération des prisonniers américains, permirent d'apaiser les tensions. À l'issue de cet incident diplomatique, la Grande-Bretagne et la France proposèrent un traité tripartite dans lequel tous les signataires s'engageaient à reconnaître la domination espagnole sur Cuba, mais Fillmore déclina l'offre. La ferme opposition du président aux expéditions de López, qui avaient bénéficié de nombreux soutiens au Sud — y compris chez les whigs —, accentuèrent la division de son parti à l'approche de l'élection présidentielle de 1852[29].

L'un des événements les plus marquants de la présidence de Fillmore fut l'arrivée, à la fin de l'année 1851, du dissident hongrois Lajos Kossuth, qui avait pris le chemin de l'exil après une tentative de soulèvement ratée contre l'Autriche. Kossuth voulait que les États-Unis reconnaissent l'indépendance de la Hongrie. Beaucoup d'Américains étaient sensibles à la cause des rebelles hongrois, en particulier les immigrés allemands de fraîche date qui débarquaient en masse sur le territoire américain et composaient une force politique de première importance. Kossuth reçut un accueil triomphal au Congrès et Fillmore accepta de le recevoir à la Maison-Blanche sur la promesse que Kossuth n'essaierait pas d'utiliser cette rencontre à des fins politiques. Contrairement à ce qui avait été convenu, Kossuth fit un discours pour promouvoir sa cause. L'engouement américain pour Kossuth retomba et ce dernier retourna peu après en Europe ; la politique américaine sur la question hongroise ne fut pas modifiée par Fillmore qui conserva une attitude neutre[30].

Notes et références

  1. Smith 1988, p. 22 et 23.
  2. Smith 1988, p. 46 et 47.
  3. Smith 1988, p. 50 et 51.
  4. Smith 1988, p. 59 à 61 ; 69.
  5. Smith 1988, p. 159 et 160.
  6. Snyder 1975, p. 43.
  7. (en) « The Swearing In of Millard Fillmore, July 10, 1850 », sur senate.gov, Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies (consulté le ).
  8. (en) « Millard Fillmore, 12th Vice President (1849-1850) », sur senate.gov, Sénat des États-Unis (consulté le ).
  9. Smith 1988, p. 166.
  10. Finkelman 2011, p. 56 et 57 ; 72 et 73.
  11. Finkelman 2011, p. 58 et 59.
  12. Holt 1999, p. 522 à 525.
  13. Holt 1999, p. 525 et 526.
  14. Finkelman 2011, p. 73 à 78.
  15. Smith 1988, p. 167 et 168.
  16. Holt 1999, p. 529 et 530.
  17. (en) Henry Julian Abraham, Justices, Presidents, and Senators : A History of the U.S. Supreme Court Appointments from Washington to Bush II, Rowman & Littlefield, , 439 p. (ISBN 978-0-7425-5895-3, lire en ligne), p. 88-91.
  18. Finkelman 2011, p. 58-62 ; 71.
  19. Smith 1988, p. 14-19.
  20. Smith 1988, p. 16.
  21. McPherson 2003, p. 51.
  22. Smith 1988, p. 15, 21 et 22.
  23. Smith 1988, p. 233.
  24. Smith 1988, p. 96-98.
  25. Smith 1988, p. 222-223.
  26. Herring 2008, p. 208-209.
  27. (en) Michael Holt, « Millard Fillmore: Foreign Affairs », sur millercenter.org, Miller Center of Public Affairs (consulté le ).
  28. Herring 2008, p. 217.
  29. Smith 1988, p. 227-229.
  30. Smith 1988, p. 230-232.

Bibliographie

  • (en) Paul Finkelman, Millard Fillmore, Times Books, coll. « The American Presidents », , 192 p. (ISBN 978-0-8050-8715-4).
  • (en) Michael Holt, The Rise and Fall of the American Whig Party : Jacksonian Politics and the Onset of the Civil War, Oxford University Press, .
  • (en) Elbert B. Smith, The Presidencies of Zachary Taylor & Millard Fillmore, University Press of Kansas, coll. « The American Presidency », , 302 p. (ISBN 978-0-7006-0362-6, lire en ligne).
  • (en) Charles M. Snyder, The Lady and the President : The Letters of Dorothea Dix and Millard Fillmore, University Press of Kentucky, (ISBN 978-0-8131-1332-6).
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